L’étau se resserre contre notre bourreau. Il est aujourd’hui comme le disaient mes parents avant que je ne fasse les études de Droit : « muboloko dia mitela ba ntudidi ». C’est ce que nous appelons le : « sursis ». Ce qui veut dire que nous sommes devant un délai devant lequel nous allons surseoir sur sa peine.

Le Président Mobutu Sésé Séko avait dit le 4 octobre 1973 devant la Tribune des Nations Unies : « Que le fruit ne tombe pas seulement quand il est mûr. Devant la tempête et l’ouragan de l’Histoire, mûr ou pas mûr, il finit toujours par tomber ».

Tout ce que ce désemparé est en train de faire, convoquer les leaders politiques, les écouter comme si lui était encore quelqu’un à écouter, c’est comme si de sa bouche pourrait sortir encore quelque chose que les congolais pourraient retenir.

Sassou Nguesso n’est pas un humain. Ou s’il l’est, c’est donc un vrai malade qui ne peut pas vivre avec des personnes saines au risque de toutes les contaminer par son état de malade avéré. La preuve tous ceux qui le côtoient ou qui l’ont côtoyé sont déjà contaminés. C’est un véritable EBOLA. Ceux qui ne volaient pas sont devenus des cleptomanes au point de ne pas s’en rassasier des milliards volés. Ils en veulent toujours et encore et encore !

Ceux qui ne tuaient pas sont devenus des assassins. Ceux qui ne mentaient pas sont devenus des menteurs aguerris. Tout ça, parce qu’ils ont simplement côtoyé, mangé avec le monstre, un bourreau, un inhumain.

Aujourd’hui, avec son ami de fortune KURUNZINZA, ils sont encerclés. Je vous apprends peuple congolais, dans le travail de proximité que nous menons sans relâche, tous les jours auprès de nos amis qui dirigent ce monde et qui en ont marre d’être toujours, ceux qui arrivent après que le pire ait été commis et qui aujourd’hui, ont pris le devant. Ils ne veulent plus être ces pompiers arrivant après que tout ait été détruit.

Ils ont pris le devant de tout. Ils ne veulent plus être ce médecin arrivant juste pour constater le décès du malade.

Il y a quelques jours un émissaire a été envoyé auprès de notre zozo, porteur d’une lettre de la première Puissance du monde pour lui demander de partir sans état d’âme, sans faire des vagues, sans chercher à irriter le surface du fleuve Congo. Nos oreilles et nos yeux qui suivent tout jusqu’au moindre pet du monstre, ont semble-t-il constaté que l’individu était sur le point de péter le plomb. Il n’accepte pas l’injonction de ces partenaires.

Pourtant il sait que sans eux avant hier, hier et aujourd’hui, il ne serait pas en train de nous voler et nous tuer aussi impitoyablement et sans retenue. Aujourd’hui que ceux-ci lui ont tourné le dos pour n’être qu’avec nous le peuple, trop longtemps martyrisé, M. pète les plombs. Il oublie que la terre tourne. Que quelque soit la durée de la nuit, le jour est toujours venu. Que : « quand on se chausse avec des chaussures serrées, on finit toujours par se blesser ».

Au moment où nous vous écrivons ces quelques lignes pour vous tenir en éveil constant et ne pas penser que nous sommes abandonnés. Non aucunement ! Nous sommes bien entourés. Et donc au moment où nous nous entretenons, un autre émissaire, cette fois-ci, d’une autre Puissance est en route ou qu’il y est déjà pour aller lui dire et redire de ne pas tenter une quelconque résistance.

Il faut qu’il quitte le plancher. Il a déjà planqué la bagatelle et coquette somme: TENEZ-VOUS BIEN PEUPLE CONGOLAIS de: 12 MILLES MILLIARDS de nos francs qu’il a éparpillés à travers les Banques du monde entier. Ce salaud n’est plus à plaindre.

Et malgré tout ce trésor, toute cette fortune volé à notre détriment, pendant que nos Écoles ne fonctionnent pas, pendant que nos hôpitaux sont vides, pendant que 89 % de notre jeunesse est au chômage, pendant que nous n’avons pas d’eau courante, pendant que l’électricité est distribuée par bride ; pendant que le congolais n’est même pas à mesure de s’acheter une petite baguette de pain, lui: soutenu par quelques traîtres qu’il bichonne et avec lesquels il a détruit et pillé notre pays, il tient à se maintenir au pouvoir. Mais tout ça, c’est de la masturbation publique. Il ne peut plus rien. C’est son dernier spasme, son dernier sursaut. Il est déjà fini : mort politiquement !

PEUPLE CONGOLAIS ATTENDEZ SEULEMENT comme disent les fils du POOL dans leur énigmatique proverbe : « TALE KUA TCHI NDZENGUELE TCHI TA TCHINA NA NKONDI ». N’ayez aucune inquiétude. Tout est fait de façon que le voleur quitte le trône; pas comme il en est arrivé là c’est à dire à l’aide du sang des congolais mais tel que nous le voulons nous. Et ça, on ne vous le dit pas encore. Tout ce qu’on vous raconte autour de la question, c’est du bla-bla. La solution est déjà là.

ATTENDEZ, ATTENDEZ, s’il avance pacifiquement, nous le suivrons. S’il s’arrête, nous allons le pointer et c’est à ce niveau des choses où nous en sommes. Et par idiotie, s’il recule, il ira rejoindre ses aïeux et ceci sans autre forme de procès. Cependant, nous le supplions encore pour qu’on en arrive pas là. Nous souhaitons qu’il fasse preuve de grande sagesse. Mais, est-ce que lui, animal sait ce qu’on appelle sagesse ? On l’observe.

Et avant de terminer, je vais vous amener à un de mes textes favoris :

« LA CHÈVRE DE MONSIEUR SEGUIN ».

La dernière partie de celui-ci où Blanquette la têtue va connaître sa plus grande tragédie :  » Pauvrette, de se voir si haut perchée, elle se croyait au moins aussi grande que le monde ». « Le clos de M. Seguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette, on ne voyait que le toit avec un peu de fumée ; elle écouta les clochettes d’un troupeau qu’on ramenait, et se sentit l’âme toute triste….Un gerfaut qui rentrait la frôla de ses ailes en passant.

Puis ce fut un long hurlement dans la montagne. hou ! hou ! hou! faisait le loup.

Reviens ! reviens ! … criait la trompe. rentres ! rentres !

Et la suite prochainement !

A Paris le 30 mai 2015

Maître Tony Gilbert MOUDILOU

Le premier ministre du Gouvernement congolais en exil