Si vous vous intéressez un tant soit peu au débat politique au Congo-Brazzaville, vous n’avez pas pu passer à côté de tous les ragots sordides, débités par « l’industrie du mensonge » sur la modeste personne de Guy Brice Parfait Kolelas.
Le philosophe et théologien Danois Sören Kierkegaard a affirmé un jour : « On ne peut comprendre la vie qu’en regardant en arrière ; on ne peut la vivre qu’en regardant en avant. »
L’opposition Congolaise qui a, disons-le clairement, échoué dans sa mission de reconquête du pouvoir, s’enfonce jour après jour dans une crise profonde, au point de perdre le peu de crédibilité qui lui restait encore.
Comment comprendre l’attitude des acteurs et des activistes politiques qui ont perdu la bataille pour l’alternance politique et qui passent la grande partie de leur temps à s’envoyer des boules puantes ?
Comment ne pas s’interroger sur le comportement de ceux qui, au lieu de réfléchir sur la manière dont l’opposition devrait réorienter le combat politique, essayent de nous ramener au petit catéchisme des questions qui divisent encore un peu plus cette opposition déjà morcelée ?
Près d’une année après l’échec du combat contre le changement de la constitution et le holdup électoral de Denis Sassou Nguesso, certains amuseurs continuent de nous servir ces plats nauséabonds qui tendent à réduire l’opposition à sa plus simple expression.
Il est trop facile de pleurer sur le sort des siens en crachant sur les autres. Chercher à profiter d’une situation aux dépens des autres, autodestruction et politique du pire ne sont pas des atouts en politique et ne permettent pas aux tenants de cette ligne politique de s’émanciper.
Il est honteux de constater que certains qui se réclament officieusement ou officiellement comme soutiens du Général Mokoko et du député André Okombi Salissa en arrivent, par lâcheté et à travers des propos oiseux à l’endroit du leader du Yuki, à vouloir diviser l’opposition dans le but inavoué de faciliter le règne et ouvrir les portes de la gloire éternelle à Denis Sassou Nguesso.
Selon eux, Guy Brice Parfait Kolelas serait à l’origine de tout ce qui arrive au Général Mokoko, au député de Lékana André Okombi Salissa, à Jean Ngouabi et à tous les opposants aujourd’hui en prison. Ce qui est complètement aberrant. Comme disait Jacques Chirac (ancien président de la république française) : « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ».
Chose curieuse, quand Guy Brice Parfait Kolelas prend la parole, ces analystes, spécialiste du langage et de la pensée Yuki trouvent systématiquement des interprétations particulières à son discours qu’ils jugent toujours ambigu. Quand Guy Brice Parfait Kolelas ne fait rien ou ne dit rien, ces derniers pensent qu’il joue le jeu du pouvoir. C’est lui le traitre, le diable. Mais à force de voir le diable partout, on finit par le rendre puissant et fort. Comme disait Peter Scholl-Latour : « La désinformation est devenue une arme de guerre assumée. Avant, on essayait de tromper l’ennemi; mais aujourd’hui, c’est la population qui est systématiquement et ouvertement induite en erreur. C’est même un désastre quand les propagandistes qui manipulent complètement le paysage médiatique s’empêtrent dans le filet de leurs propres mensonges et obsessions, quand ils deviennent les victimes de leurs propres phantasmes.»
Depuis un certain temps, ces élus de Whatsapp ont tour à tour affirmé que le leader du Yuki aurait reçu de la part du pouvoir, 8 milliards de F CFA puis 357 millions, ensuite il aurait rédigé une lettre à Denis Sassou Nguesso par l’intermédiaire de Firmin Ayessa et à Christel Sassou Nguesso pour demander de l’aide, qu’il aurait financé une équipe de football à coup de millions du pouvoir …. Tout cela sans preuves. Bientôt on nous informera qu’il aurait reçu de l’argent de Donald Trump. Quels esprits féconds ?
Tous ces petits esprits qui souffrent du vide de leur existence qu’ils cherchent à combler de cette manière; tous ces aigris qui pensent avoir gagné des galons sur Viber ou Imo et qui passent leur temps à vilipender et rabaisser Guy Brice Parfait Kolelas parce qu’ils ont besoin de se rassurer ou simplement par psychopathie et perversion narcissique; toutes ces personnes qui sont sous l’emprise de « la beauté du diable » qui trouvent leurs conditions exclusives de jouissance dans l’insulte et la calomnie devraient faire autre chose que la politique.
Aussi, ces mêmes analphabètes qui n’ont rien compris du contenu de la nouvelle la loi sur les partis politiques qui stipulent que le chef de l’opposition sera issu du parti de l’opposition qui aura le plus de députés lors des prochaines élections législatives racontent à ceux qui veulent les entendre que Guy Brice Parfait Kolelas aurait été nommé par Denis Sassou Nguesso comme chef de l’opposition. Ces agents secrets en herbe certainement au service du pouvoir prennent comme illustration de leurs élucubrations, la voiture de marque Peugeot 508 noire, une dotation de l’assemblée Nationale faite à l’ancien président du groupe parlementaire du MCDDI, Rheodule Batina (actuellement au Yuki), stationnée devant le domicile du leader du Yuki, pendant que ce dernier était en réunion. Pathétique !
Il n’y a pas de honte à consulter des spécialistes si votre vie est un cauchemar, si aucune limite ne peut vous arrêter dans cette conquête de monstruosité et d’inhumanité ou encore si vous manquez d’affection.
Mais, quoi que vous disiez, quoi que vous fassiez, Guy Brice Parfait Kolelas a réussi l’exploit de faire de son parti Yuki, encore inconnu du microcosme politique congolais il y’a 6 mois, l’un des plus grand, sinon le plus grand parti politique de l’opposition congolaise.
Bien sûr, les détracteurs du leader du Yuki pourront se targuer de dire que le Yuki n’a encore rien prouvé. Mais, comme disait le célèbre journaliste sportif congolais, Jean Gilbert Mfoutou : « la quantité de nourriture dont on a besoin pour se rassasier ne se juge que du regard ». La forte mobilisation des militants lors des descentes du leader du Yuki dans les différents arrondissements de Brazzaville, les actes qu’il pose et qui rassurent les citoyens, la confiance que lui accorde la population congolaise même en période de fortes turbulences font de Guy Brice Parfait Kolelas un homme politique intègre, droit, courageux et charismatique.
C’est pourquoi, en dépit de tout ce que les uns et les autres profèrent comme galéjades, le leader du Yuki est toujours resté impassible et poursuit sa route opiniâtre vers le cap qu’il s’est fixé.
Une chose est sûre, l’opposition ou encore ce qu’il en reste doit se ressaisir si elle veut aller plus loin. Aujourd’hui, les forces politiques qui constituent le socle de cette opposition se dispersent et se divisent alors que si elles étaient unies, le pouvoir aurait en face de lui, une force capable de lui tenir tête.
Ce n’est pas parce que certains leaders sont en prison que la lutte doit s’essouffler. Il est temps que ceux qui se reconnaissent dans les valeurs défendues par André Okombi Salissa se mobilisent autour de la CADD. De même, les soutiens du Général Mokoko doivent relancer la dynamique autour de la CJ3M.
Le temps des invectives et des intrigues entre membres de l’opposition est derrière nous. Tirer chacun de son côté, nous mènera nulle part. Fustiger Guy Brice Parfait Kolelas à longueur de journée afin d’en tirer un bénéfice politique est vain et illusoire.
La nouvelle opposition doit se reconstruire et privilégier les intérêts du pays. Elle doit faire preuve de souplesse, cesser les postures, abandonner les dogmes et se remettre résolument au travail.
La politique est un rapport de force permanent. Ce rapport de force nous devons le construire, ENSEMBLE.
Luc MAMPASSI