« Monsieur le Maire, le travail bien fait ne vous préoccupe jamais ; de mémoire vous êtes apôtre de la médiocrité. Je vous comprends, vous avez un grand parapluie peu importe les résultats sur le terrain. Quelle honte ! » Dixit Guy Marius OKANA, conseiller démissionnaire, chargé des questions citoyennes, des politiques et des questions d’assainissement et d’hygiène de Brazzaville.
L’incurie managériale, administrative et financière du Député-Maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, commence à faire des vagues parmi l’équipe municipale des conseillers dont certains refusent d’être considérés comme des pacotilles en ne leur donnant pas des moyens de travailler dans de bonnes conditions pour le bien des Brazzavillois.
Après trois (3) mandats cumulés à la mairie de Brazzaville, le bilan de Monsieur Hugues Ngouélondélé est catastrophique. Les Brazzavillois se posent la question de savoir, les qualités que possèdent leur Maire pour pouvoir accumuler autant de mandats successifs ? Cette question a le mérite d’être posée car on juge un arbre à ses fruits ! On juge un Maire à ses résultats et à son bilan. Un bilan ne ment pas !
Le règne de la médiocrité et de l’incompétence du député-Maire Hugues Ngouélondélé
Les Brazzavillois ne doutent plus un seul instant que la volonté de Denis Sassou Nguesso de nommer à la mairie de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, gendre du président, jugé comme un homme lisse, doux et mou comme une plaquette de margarine qui se fond rapidement sous le soleil tropical de Brazzaville, affable, affairiste, faussement gentil et réellement pervers, aux allures décidées mais entièrement ficelé par le clan Sassou.
En trois mandats accumulés, Hugues Ngouélondélé n’a pas pu transformer le paysage de la ville. Une ville où l’eau, l’électricité sont difficiles, l’environnement vraiment pollué s’ajoute à cela la difficulté de circuler, tout le réseau routier ou presque est dans un état de délabrement avancé. De jour comme de nuit, la pollution sonore est devenue insupportable et est la cause de certaines maladies.
Les immondices montagneuses grandissent de partout dans la ville de Brazzaville. Dans les marchés et dans les quartiers, les immondices s’entassent au vu et au nez des responsables municipaux. Pire, même au marché de « Plateau de 15 ans », en face du restaurant bar « La Cour des Grands », à quelques encablures du domicile du maire de la ville, les immondices sont à perte de vue. Les habitants de la capitale sont à la merci des maladies bactériennes dues à l’insalubrité de la ville. La fièvre typhoïde, le paludisme et autres maladies dues à l’insalubrité et l’absence d’hygiène ont trouvé de belles conditions de survie et de propagation dans la ville à cause des immondices qui se trouvent partout et font tous les jours des victimes dans la capitale. L’insalubrité au cœur de la capitale, est un scandale politique qu’il faut admettre comme telle. L’auteur du scandale politique dont je viens de parler n’est autre que le Maire de la ville. Hugues Ngouélondélé n’a cure des lamentations et désolations qui jaillissent de partout à Brazzaville.
« Brazza la verte » est devenue cyniquement « Brazza la poubelle ». Et pourtant les agents de la mairie prélèvent des taxes journalières auprès des vendeurs des marchés. Des Brazzavillois s’improvisent par leurs propres moyens le système de ramassage des ordures. Les embouteillages et la dégradation du réseau routier posent d’énormes difficultés de circuler. Dans certains quartiers, les rues ne sont plus accessibles même roulant avec un véhicule 4×4. A quand la réparation de la voirie urbaine à Brazzaville ?
De nombreuses avenues, comme celles partant de Terinkyo au Château d’eau, de l’intersection « Château d’eau » jusqu’au barrage du Djoué, de l’ancienne usine de Kinsoundi jusqu’ à l’hôpital de Mfilou, de la rue Mbochi, de l’avenue Marien Ngouabi et bien d’autres encore… Il faut s’y prendre garde car rouler sur certaines rues ou avenues de Brazzaville, est un véritable parcours du combattant. « Au regard de la dégradation des chaussées goudronnées dans la capitale, Brazzaville, on a l’impression que les pouvoirs publics, notamment le gouvernement et la mairie, se sont fâchés contre les automobilistes. En cette saison de pluies, les avenues goudronnées se dégradent à vue d’œil, sans susciter la moindre réaction de la part du gouvernement ou de la mairie. Des petits nids de poule s’agrandissent, comme au rond-point de la Poste, en plein centre-ville, et pourtant, pas de service d’entretien. Au point que, dans certains quartiers, des jeunes mettent du gravas dans les nids de poule et font l’aumône auprès des gentils automobilistes qui peuvent leur laisser une pièce de cent francs CFA. Probablement, les pouvoirs publics attendent la veille des jeux africains pour engager les travaux de réparation des voies goudronnées, pour faire travailler les gens, même de nuit. Dommage ! » (1)
Curieusement les propriétaires des voitures, bus et camions sont harcelés pour s’acquitter de la taxe de roulage auprès des services municipaux.
En l’absence d’un service de nettoyage et de ramassage des ordures, l’insalubrité est présente dans tous les quartiers populaires. En saison des pluies, faute de canalisations, les eaux des pluies inondent les maisons et les parcelles, certains quartiers deviennent des lacs artificiels. Pour les Brazzavillois, le port des bottes est recommandé pour circuler. En plus, il y a un danger permanent de se faire électrocuter avec des câbles dénudés de la SNE qui jonchent le sol recouvert de marres d’eau. Faute de drainage des eaux pluviales, les érosions gagnent du terrain.
Le plan cadastral n’est jamais respecté. L’urbanisation et les constructions se font de façon sauvage. Personne ne respecte les règles administratives. C’est ainsi qu’il se développe d’une façon anarchique des quartiers précaires dont la population vit dans des habitations non décentes. « Plusieurs projets et effets d’annonces ont été formulés à l’endroit de la population congolaise dont la grogne ne se cesse de monter. Ont-ils été concrétisés selon les attentes des citoyens? Ont-ils apporté une quelconque amélioration au cadre de vie des Brazzavilloises et Brazzavillois? Les problèmes d’assainissement et d’insalubrité ont-ils été circonscrits ? A-t-on amélioré les conditions de travail en termes de formation et de rémunération des employés municipaux de Brazzaville ? Quelles sont les raisons qui justifient la grogne à la mairie de Brazzaville des agents municipaux qui ne cessent de réclamer le départ du maire Hugues Ngouélondélé qu’ils accusent d’incompétent et de voleur ? » http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/environnement/1551-2014-03-01-11-32-56.html
En l’absence de parcs de loisirs, les jeunes se contentent de fréquenter les ngandas, les bars, les boîtes de nuit, les vidéo-clubs et autres lieux de dépravation des mœurs et de prostitution. Brazzaville ne dispose pas d’une base informatique de données de gestion des actes administratifs et d’état civil.
Les Brazzavillois savent que l’Administrateur-Maire de Brazzaville a beaucoup d’appétits qui justifient que son beau-père le maintient à ce poste pour lui procurer des opportunités financières en l’absence de tout contrôle du gouvernement. Des mauvaises langues parlent même de trafic d’influence et de corruption.
Tous les conseillers d’Hugues Ngouélondélé, pour ne pas perdre leurs postes sont contraints de rester, bien sûr, muets et sourds sur ses dérapages. Le Maire aime s’entourer de conseillers « lèche-culs ». Le système « Tosa ô Bika » et « Tosa ô Liya » règne et s’applique dans toute sa noblesse.
A titre de rappel, Brazzaville a un budget qui s’élève à plus de 4 milliards de FCFA. Avec une telle somme, qu’est-ce qui justifie l’absence d’un service technique pour boucher les « nids de poule », procéder au ramassage des ordures ménagères et assainir tous les quartiers ? « Il apparaît pourtant dans tous les discours du Maire de Brazzaville la prise en compte de la priorité d’assainir la ville de Brazzaville, en théorie. Pas une seule de ses sorties officielles n’est pas alimentée par les discours aux slogans « ville sans sachets », « ville verte »,« ville propre », « ville saine », etc… mais dans la réalité, Brazzaville continue de suivre un chemin de pourrissement sous le regard impuissant de ses populations. » http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/societe/232-brazzaville-victime-des-choix-pervers-de-son-maire.html
Les habitants de la capitale s’interrogent jusqu’où ira l’incurie, l’entêtement et la fourberie d’Hugues Ngouélondélé. Dans tous les cas, c’est la population de Brazzaville qui paie le prix de la mauvaise gestion de la ville-Capitale quand elle est appelée à être dirigée par un Maire incompétent et médiocre.(2)
Dans les hautes sphères de la république, personne ne doute de son incapacité, sa médiocrité et son incompétence à gérer la mairie de Brazzaville. Faut-il attendre qu’il se produise l’alternance démocratique au Congo, en août 2016, pour mettre un terme à cette incurie ?
Non, bien évidemment. Brazzaville a besoin d’un maire et d’une équipe qui aient du caractère et qui, par leur volonté et leur exigence, apportent des solutions à leurs problèmes. De plus il faut aussi un Maire qui ait une éthique et qui respecte des valeurs morales.
Sans attendre que l’alternance démocratique se produise au Congo, certains conseillers sentant la turbulence et le naufrage du navire, commencent à démissionner et à critiquer ouvertement la médiocrité de ce Maire opulent qui est « très sensible au bruit de l’argent qu’au travail bien fait ». En plus, « cet argent est sa part d’héritage et son épicerie ».
Guy Marius OKANA, conseiller démissionnaire, chargé des questions citoyennes, des politiques et des questions d’assainissement et d’hygiène de Brazzaville sort de ses gonds pour critiquer vertement l’incompétence et la médiocrité de Hugues Ngouélondélé dans sa lettre de démission, datée du 19 mars 2015, dans ces termes : « Monsieur le Maire, le travail bien fait ne vous préoccupe jamais ; de mémoire vous êtes apôtre de la médiocrité. Je vous comprends, vous avez un grand parapluie peu importe les résultats sur le terrain. Quelle honte ! » (3)
Voilà les méthodes de ceux qui dirigent la ville aujourd’hui. C’est tout simplement indigne.
L’arrogance politique et Les appétits financiers du Député-Maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé
Denis Sassou Nguesso a laissé sciemment émouvoir depuis octobre 1977 à ce jour, le règne de la médiocrité politique au sommet de l’État. Ce fait justifie l’arrogance des gouvernants actuels qui bafouent toutes règles d’éthique et de morale dans la société congolaise. Le bien commun a été accaparé par des vautours sans valeurs morales et qui ne se gênent pas à narguer les Congolais qui ont du mal à joindre les deux bouts du mois, à se soigner, à se déplacer quotidiennement et à se loger. L’accaparement démesuré de la richesse nationale par un groupe restreint d’individus, le clan d’Oyo, porte un préjudice innommable aux Congolais. Le clan d’Oyo fait preuve de malhonnêteté intellectuelle en avançant des arguments fallacieux qui sont en totale contradiction avec leur arrogance politique et leurs appétits financiers.
Le système de « Tosa ô liya » que fait régner Hugues Ngouélondélé, au conseil municipal de Brazzaville, a mis au jour une classe de collaborateurs « parvenus » qui sont devenus des millionnaires en détournant le budget et les taxes municipales. Qui plus, ces collaborateurs jouissent d’un pouvoir politique et économique démesuré.
Hugues Ngouélondélé se vante d’être milliardaire et l’étalement de sa fortune se fait avec arrogance auprès de tous ceux qui le côtoient. Ce maire arrogant ne s’est pas gêné d’acheter une parcelle à plus de 150 millions FCFA en face de son domicile pour servir de garage à ses luxueuses voitures 4×4. Il a construit une villa et un hôtel à Gamboma dont le luxe laisse de marbre tous les visiteurs. L’arrogance politique du Maire et de ses courtisans font subir l’humiliation, le mépris, l’injustice, l’intrigue et l’ingratitude aux collaborateurs qui refusent d’être des « lèche-culs ».
Aux Brazzavillois qui se plaignent de l’insalubrité et d’autres maux dont souffrent la ville, le Maire répond qu’il n’a pas d’argent pour pallier à tous ces maux. Pourquoi alors accumuler trois mandats ? A quoi sert le budget d’investissement de la ville de Brazzaville ?
A titre de rappel, Brazzaville a un budget qui s’élève à plus de 4 milliards de FCFA. Lorsque l’Etat verse des subsides à la mairie de Brazzaville, les populations ne constatent aucune amélioration de leur cadre de vie. Le Maire ne fait que berner les Brazzavillois. C’est dire, qu’à l’instar des autres collectivités du Congo que nous ne cessons de dénoncer la gabegie et la mauvaise gestion et que l’association DAC met en lumière sur ce site depuis avril 2010, on ne peut que constater le laisser-faire de la haute sphère politique du pays.
Il est là le vrai problème, n’en déplaise aux partisans de ce pouvoir moribond qui a installé au Congo une sorte de féodalisme séculaire et qui privilégie la collusion des pouvoirs politiques et économiques. Ces données montrent clairement que nous vivons sous une dictature, celui du pouvoir économique et médiatique et, probablement, de la médiocrité et de l’arrogance politique.
Au conseil municipal, le Maire dévoile sa méconnaissance des dossiers. Il confond tout. Il a même un élan du cœur en affirmant qu’un sujet est communal et non municipal. Il s’acharne beaucoup plus aux questions relevant de la politique politicienne. Il mélange les avis, se contredit à qui mieux mieux, bafouille et laisse la médiocrité enfoncer des portes ouvertes de la mairie. La politique municipale de Brazzaville est celle de la désolation. Hugues Ngouélondélé ne prend pas en compte les attentes des Brazzavillois, ce qui compte pour le Maire c’est la confiance qu’il détient du Chef de l’Etat. Le Maire improvise et ce malgré la dérive destructrice dans laquelle s’enfonce progressivement la ville de Brazzaville. Les conseillers municipaux ressemblent à des apprentis sorciers qui sont aux commandes de la ville. Leur recette : démagogie et bluff.
Seulement, d’emblée, les Brazzavillois constatent avec peine que rien n’ira de l’avant à cause du médiocre leadership inintelligent et particulièrement incompétent qui trône à la tête de la ville de Brazzaville. Pour les Brazzavillois, le Maire de la ville est un manœuvrier qui cherche à corser sa fortune sur le dos de la municipalité. Pour preuve à de telles allégations, certains conseillers municipaux donnent l’exemple des dépenses faramineuses inscrites dans des rubriques « insensées, synonymes de plages financières indéfinies, nébuleuses et financièrement injustifiées où l’argent est utilisé sans contrôle ». Il s’agit, selon eux, de sommes d’argent indues inscrites dans les rubriques : carburant, frais de missions et divers. Et un tas de rubriques inutiles. Ils dénoncent une manipulation absurde de l’argent des contribuables et accusent le Maire de la ville, disent-ils avant d’ajouter que la ville de Brazzaville est entre « le marteau du gourmand et l’enclume de l’opportuniste ».
Selon les informations recueillies au niveau de la mairie de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé a beaucoup d’appétits financiers. Ses appétits ne s’arrêtent pas au niveau des avantages qui sont alloués au locataire du fauteuil du maire de la ville. Soulignons que le Maire de Brazzaville bénéficie d’autres privilèges financiers en sa qualité de député de Gamboma. Selon Guy Marius OKANA, conseiller démissionnaire, chargé des questions citoyennes, des politiques et des questions d’assainissement et d’hygiène de Brazzaville, les opérations de déguerpissement ont produit des recettes non budgétisés. Ces fonds ont été détournés par Hugues Ngouélondélé et le secrétaire général de la mairie de Brazzaville, Abraham Ibela. Selon les sources de bonne foi, Hugues Ngouélondélé et ses courtisans détournent certaines subventions versées par l’État.
Depuis le renouvellement du mandat d’Hugues Ngouélondélé par Denis Sassou Nguesso, il règne un climat tendu au niveau du personnel de la mairie. Beaucoup de cadres pensent que le Maire comprend peu de choses au niveau de l’administration. Et ne veut rien apprendre à cause de son entêtement, son complexe de supériorité. Il s’est entouré de conseillers poltrons. Certains collaborateurs autours de lui disent qu’il est conscient de ses lacunes. Au lieu de les combler par l’apprentissage en écoutant les conseils de ses conseillers, il a opté pour la brutalité et l’arrogance. C’est pour cela qu’il règne un climat tendu au niveau du personnel de la mairie. Vous comprenez jusqu’où va sa médiocrité. Le Maire méconnaît que l’art de diriger suppose aussi l’art de l’humilité. Le comble est que celui-ci s’entête et ne veut rien lâcher.
L’arrogance politique et Les appétits financiers du Député-Maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé le pousse à opposer un dos opaque à certains conseillers qui n’acceptent de le lécher les pieds.
Le bilan d’Hugues Ngouélondélé à la tête de la mairie de Brazzaville est plus que catastrophique. Les Brazzavillois retiendront que le beau-fils de Denis Sassou Nguesso est médiocre sur tous les plans. Il n’a été ni un bâtisseur, ni un visionnaire…
Les faits décriés à Brazzaville sont transposables à la ville de Pointe-Noire et d’autres.
Il y a bien une préférence de Sassou Nguesso pour la médiocrité car les maires sont nommés par le chef de l’État. C’est bien un principe. Le Congo vit à l’heure des « administrateurs-maires médiocres, nuls ou nullâtres » depuis octobre 1997. Denis Sassou Nguesso s’y complait de collaborateurs médiocres. Sauf exceptions grandioses et malheureusement fugaces.
Au Congo-Brazzaville, de nombreux gouvernants souffrent d’une pathologie devenue incurable : La médiocrité, l’incompétence, l’absence de l’Éthique et la culture des antivaleurs morales. Nos gouvernants doivent comprendre que l’audace d’espérer, une nouvelle conception de la politique Congolaise doit être de rigueur, ils manquent tous de vision de l’avenir, de lucidité, voire d’humanité. Ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est l’intérêt général, le bien commun, le destin d’une nation. Ils sont dans les calculs personnels et égoïstes, les tactiques, les bons coups comme dans un laboratoire pour chercher comment s’enrichir rapidement. Ils ont peur des débats mais cherchent toujours des slogans qui vont faire parler d’eux. Ils sont tous sclérosés par un système de gestion clanique qui tire tous les Congolais dans les bas-fonds. Ils sont parvenus au sommet de l’État grâce à leur réseau familial, clanique, relationnel, et excellent par une vanité quasi pathologique, inversement proportionnelle à leurs facultés intellectuelles. Privés d’éthique, de notion de la vérité, imbus de mensonge, incapables de travailler en profondeur sur l’avenir de la société Congolaise, ils versent l’agressivité fébrile, le sectarisme forcené, le tribalisme et le régionalisme. Ils ne cessent de parler aux Congolais de la « paix » et du « vivre-ensemble », mais cela n’est que des propos mensongers. Je leur dirais surtout que la liberté est plus importante que les élections ou les manœuvres politiciennes. Le Congolais doit avoir le droit à sa liberté d’expression, de culte, de ne plus vivre dans la misère et ne plus vivre dans la peur.
Chris ABELA
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(1)– Extrait d’un article de la semaine Africaine, publié le mardi 24 mars 2015 dans la rubrique « Coup d’œil en biais »
(2)– Hugues Ngouélondélé, kaléidoscope d’un maire incompétent à Brazzaville
(3)– Lettre de démission de Guy Marius OKANA, conseiller démissionnaire, chargé des questions citoyennes, des politiques et des questions d’assainissement et d’hygiène de Brazzaville.