Vous avez pu constater sur le site du DAC, www.dac-presse.com, que nous nous tournons vers chacun des acteurs de la vie politique puisque le sort de notre pays est dans l’association des idées de tous les responsables nationaux C’est à ce titre que nous pensons utile de connaître leurs opinions sur les principaux sujets qui nous occupent. Notre invité du mois est M. Ouabari Mariotti, ancien garde des sceaux, ministre de la justice sous le mandat du président Pascal Lissouba, membre du conseil des vice-présidents de l’UPADS, l’un des ténors de l’opposition congolaise, défenseur des états généraux de la nation. Il nous livre ici ses impressions sur l’état de santé de la république.
M. le ministre bonjour,
Merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à cette interview.
Question : A la dernière session du conseil national de l’Upads, les militants de ce parti avaient cru que les démons du passé étaient derrière eux. On a la preuve du contraire. Quel est votre sentiment sur le spectacle désolant qu’offre actuellement votre parti sur la place publique ?
Réponse. M. Ouabari Mariotti: Au sortir des travaux de la 2ème session extraordinaire du conseil national de l’Upads, direction nationale et militants du parti, nous croyions tous que l’Upads allait enfin se refaire proprement et redevenir le parti de nos rêves. Ce conseil national qui a été l’occasion d’une critique sévère des attitudes des cadres du parti qui tirent son action vers le bas a posé les jalons d’une marche sereine vers le congrès unitaire du parti devant se tenir fin mars 2013.
Il n’aura fallu que quelques temps après le conseil national pour que l’indiscipline et le non partage des valeurs essentielles que doit préserver un parti d’opposition de la taille de l’Upads qui a souffert d’un coup d’état, viennent annihiler le difficile compromis obtenu au conseil national. Des faits avérés comme des tiraillements au sein de la commission d’organisation des congrès départementaux, la participation hasardeuse de certains cadres du parti à une prétendue concertation avec le pouvoir à Dolisie sont là pour expliquer le malaise que l’Upads traverse. Et comme si tout cela ne suffisait pas, le congrès national a été reporté sine die.
Ce qui peut paraître comme un blocage de l’Upads ne l’est pas en réalité parce que le conseil national dispose des moyens politiques pour tirer les conséquences de ces perturbations, relancer la machine du congrès et recréer les conditions de sa convocation. J’y crois parce qu’à l’Upads personne n’a intérêt à voir le parti s’effondrer.
L’Upads était représentée à la concertation de Dolisie. Et pourtant certaines langues affirment que Dolisie n’a été que la manifestation hégémonique du PCT refusant la contradiction démocratique. Dolisie ne serait que la reproduction d’EWO. Qu’en pensez-vous?
Parler de représentation de l’Upads à Dolisie n’est pas exact. Il est plus juste de dire que des mandataires du secrétaire général du parti ont fait le déplacement de Dolisie pour conférer avec le pouvoir des prochaines élections locales. Cette présence à Dolisie s’est déroulée sans l’accord du conseil des vice-présidents qui s’en tient fermement à l’exigence de la convocation des états généraux de la nation qui devront débattre entre autres questions des conditions d’organisation d’élections démocratiques et transparentes dans le pays.
Les membres de l’Upads soutenant les travaux de Dolisie ont beau jeu de s’en féliciter à l’instar du Pct et des autres participants, rien n’indique que le gouvernement congolais organisera le scrutin de juillet 2013 en respectant les règles du jeu démocratique qui satisfassent toute la classe politique et la société civile. Le pouvoir est persuadé qu’une élection libre au Congo, quel qu’en soit le scrutin, le donne perdant. Il a tellement fait mal au pays qu’il n’y peut survivre que par la ruse, la fraude, la manipulation et le passage en force.
L’assemblée générale Upads France Europe du 23 mars 2013 a condamné cette participation des cadres de l’Upads à Dolisie et dénoncé par ailleurs toutes actions unilatérales et sectaires menées par les membres de l’Upads partisans de cette concertation, identifiés de fait comme les fossoyeurs de l’unité du parti.
Dolisie n’est peut-être pas la reproduction totale d’Ewo, mais en est une forme déguisée pour ne pas faire perdre la face de ceux-là mêmes, déçus d’Ewo, n’y sont allés que pour légitimer leur qualité d’alliés du pouvoir. Mais dans le fond, rien n’a changé. Dolisie a maintenu en l’état le système électoral frauduleux en vigueur dont la loi y relative.
A l’approche du congrès unitaire de l’Upads et au-delà, quels sont vos axes de réflexions prioritaires pour que ce parti se refonde, évite de sombrer à nouveau dans un climat de discorde et s’élève comme du temps du président Lissouba à la hauteur d’un parti de gouvernement?
Je ne sais pas si la date du congrès de l’Upads approche, en tout cas, je vous l’ai dit plus haut, l’échéance de fin mars étant dépassée, vont désormais intervenir des accommodements nécessaires avant qu’il ne soit fixé une autre période. Cependant, pour ne pas laisser perdurer l’atmosphère pesante et nocive qui prévaut au sein du parti au risque de le voir voler en éclat si sa direction n’est pas renouvelée dans les jours qui suivent, il est urgent que le conseil national se réapproprie la convocation du congrès pour redonner la parole aux militants lassés des turpides de leur parti.
L’histoire des partis nous enseigne que leurs congrès sont des moments propices pour les rénover et les revitaliser. L’Upads souffre des maux connus. Le congrès est l’occasion d’examiner les moyens d’en finir.
Dans l’entre temps, l’Upads France-Europe est également en droit d’organiser son congrès départemental à l’instar des fédérations Upads-Congo où s’y sont tenus des congrès analogues. L’Upads-France-Europe, vivier des cadres du parti, a de fortes raisons de bien marquer sa contribution et sa part de responsabilité au congrès national.
Pour la réussite d’un congrès véritablement unitaire, il doit être examiné avec soin les revendications de participation au congrès des tendances, courants et autres lignes du parti s’étant constitués en partis parallèles à l’Upads, non concernés par les congrès de 2006 et 2009 pour désamorcer toute velléité d’organisation de congrès Upads parallèles, le processus d’unification actuelle n’ayant touché que les acteurs des congrès 2006 et 2009.
L’Upads doit travailler à relever sa crédibilité politique pour mieux remobiliser la base. Plus que jamais l’Upads doit être porteuse d’espérance pour ramener ses militants à la politique d’autant qu’ils s’en éloignent en raison de l’indifférence que le pouvoir affiche à l’égard des populations et des mauvaises conditions de vie que sa pratique leur impose. L’Upads qui réunit encore à ce jour les atouts essentiels pour revenir aux affaires ne pourra s’offrir les chances de gouverner à nouveau que si elle s’active à réaliser les ambitions politiques qu’elle a de la peine à opérer. Les pièces qui l’ont conduit au pouvoir en 1992 doivent être entretenues et consolidées.
L’unification du parti est à parfaire avec toute la hauteur d’esprit que cette généreuse action comporte. L’ancrage à l’opposition doit être réaffirmé.
Au lendemain du congrès, l’Upads a besoin d’un cap clair pour l’immédiat comme pour le long terme. En cela, une mobilisation sans exclusive de toutes les forces est indispensable en ce qu’elle est une invitation à l’audace et au courage pour rendre possible ce qui ne l’est pas en son sein ces temps-ci. Les pratiques politiques du parti sont à changer en profondeur pour les rendre plus humaines. La démocratie doit primer dans la vie du parti et, pour tout dire, l’Upads doit s’engager de se revêtir de l’image d’un grand parti libre et moderne.
Confirmez-vous comme le pensent certains milieux que le pouvoir congolais tord le cou à la démocratie et à l’état de droit dans notre pays? En faisant appel à votre expérience d’ancien ministre et d’acteur politique quelles sont les pistes possibles à emprunter pour réellement réactiver ces valeurs?
Le pouvoir en place à Brazzaville est bien responsable de la baisse de la crédibilité de la démocratie dans le pays. Dès le retour aux affaires de M. Sassou Nguesso dans les conditions que l’on sait, est abrogée la constitution édictée par la conférence nationale qui a mis fin au monopartisme. S’en sont suivies les promulgations d’un acte fondamental puis d’une autre constitution taillés selon les choix de M. Sassou.
Depuis 2002, avec un code électoral scélérat, toutes les élections sont entachées d’irrégularités et remportées par le Pct. A trois ans de l’expiration du mandat de M. Sassou, devient réalité la rumeur persistante lui prêtant l’intention de réviser les articles 57 et 185 de la constitution du 20 janvier 2002 relatifs à la limitation du nombre des mandats du président de la république à deux et de la limite d’âge de 70 ans pour se représenter à l’élection présidentielle. Et pour préparer l’opinion à la révision, des gens du pouvoir lancent éperdument sur la place publique ce qui leur semble être l’obligation de modifier la constitution, alléguant sans gêne que M. Sassou est le seul congolais apte à garantir la stabilité politique et la paix au Congo au delà de la fin de son deuxième mandat, ce qui lui ouvrirait les portes d’un troisième. Il y’a encore quelque temps, cette question de la révision de la constitution n’était, de l’avis des autorités, qu’une pure invention de l’opposition.
Le mépris pour le peuple qu’affiche l’entourage de M. Sassou dans cette affaire de constitution est insoutenable. Soucieux de sa vile intention de s’accrocher au pouvoir, cet entourage dénie à une nation entière dont se renouvellent sans arrêt de brillantes générations d’hommes et de femmes la capacité de choisir un chef d’état autre que M. Sassou à même d’exécuter ce qu’il pense être du domaine de l’irréalisable sans ce dernier.
Les forces démocratiques doivent s’alerter d’une telle dérive autocratique, en propager la dangerosité dans les régions et la faire échouer. Les mêmes qui sont arrivés au pouvoir en putschistes ne peuvent librement s’octroyer le droit de s’y maintenir par un autre putsch contre une constitution écrite par eux-mêmes.
S’agissant des questions ayant trait à l’état de droit, la situation est également désastreuse au regard de nombreuses mesures illégales et injustes tels la traque d’enseignants en grève, la confiscation des média d’état, le bâillonnement de l’opposition qui peine à s’exprimer, les recrutements à caractère ethnique dans une force publique qui n’en finit pas de s’équiper en armement de guerre, la proportion à 90% aux postes de commandement de l’administration publique et de l’armée des personnalités originaires de la seule région natale de M. Sassou. S’y ajoutent les nombreux actes de tortures dans les centres d’enfermement de la police, le dossier des milliers de victimes de la tragédie du 4 mars 2012 où les congolais qui ont perdu tous leurs biens attendent toujours d’être indemnisés à hauteur des dommages subis.
Ces pratiques autoritaristes qui assombrissent l’image de notre pays accréditent bien la thèse de la crise multiforme que nous impose un pouvoir qui redoute l’alternance. Nous ne le dirons jamais assez. Il n’y pas d’autres solutions pour ré-asseoir l’état de droit et la démocratie que celle d’un véritable dialogue entre les toutes les forces nationales. Que d’appels au respect de la démocratie et des libertés fondamentales n’ont-ils pas été lancés en direction du pouvoir qui a brillé par insolent mutisme? Les derniers en date sont ceux de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH) et de l’association des droits de l’homme et l’univers carcéral(ADHUC) suite à l’arrestation et la détention arbitraire de syndicalistes enseignants.
Sur la place de Paris vous êtes l’un des acteurs les plus en vue défendant l’idée de la tenue des états généraux de la nation. Selon un sondage réalisé sur notre site 68% des congolais seraient favorables à cette tenue. Mais pour dialoguer il faut deux partenaires. Or le PCT s’y oppose catégoriquement. Quelle attitude adopter pour convaincre le PCT de rallier la convocation d’un vrai dialogue national, seule solution semble-t-il pour restaurer la démocratie au Congo?
Je ne suis pas étonné que votre sondage ressorte une si forte proportion de congolais qui penchent pour la convocation des états généraux de la nation. Je me l’explique par le rejet du régime en place au Congo et comme je l’ai dit par la volonté des congolais de voir la nation se rassembler pour trouver en commun les voies de sortie de l’impasse actuelle que leur pays traverse.
Revendication légitime de l’opposition comprise à tort par les autorités congolaises comme étant, d’après elles, un ordinaire instant de désordre, de violence, de règlement de compte et de revanche susceptible de raviver des haines de toute nature, les états généraux de la nation sont plutôt un haut lieu de débat citoyen, pacifique et responsable pour reconstruire sur des bases saines, démocratiques et solidaires une nation en pleine déliquescence à un moment de son histoire où elle n’a jamais aussi riche.
C’est parce que le Pct feint d’ignorer que le pays est en crise qu’il s’oppose aux états généraux de la nation. Les arguments du reste fallacieux qu’il invoque pour justifier son refus qui se résument à la paix, la stabilité des institutions et la croissance économique ne sauraient constituer des solutions à la crise multi-dimensionnelle du Congo. Que dire d’un pays immensément riche dont 80% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, 70% de jeunes au chômage, les ¾ des installations scolaires, universitaires et sanitaires en ruine, la démocratie, la liberté de presse, les droits de l’homme au rabais ? Que penser d’un état non préoccupé par un partage plus équitable de richesses nationales, la moralisation de la vie politique, l’impunité, la corruption des administrations, la dévalorisation des adjudications des marchés de l’état pour la plupart jamais exécutés et dont les attributaires sont prioritairement choisis dans le camp présidentiel et ses affidés?
Il n’existe pas de remède miracle pour que le Pct fléchisse. Mais, au regard des faits de pauvreté, des injustices et des inégalités que ce parti affronte dans les milieux populaires alors que ses dirigeants vivent dans un autre monde meilleur, il finira par patriotisme se résoudre à la réalité de l’acceptation des états généraux. Ils ne sont plus loin les jours où la sagesse prendra le pas sur la surdité incompréhensible de ce parti.
On vous a vu manifester le 8 avril dernier à Paris, Place Chassaygne, aux cotés des congolais venus dénoncer les dérives de la politique menée par le gouvernement Sassou. Pensez-vous que cette diaspora multiple qui s’est enfin réunie à cette occasion peut-elle être l’un des moteurs du changement souhaité?
A la manifestation du 8 avril à Paris à laquelle j’ai pris part, comme vous le dites, la diaspora congolaise, du reste plurielle, a effectivement fait bloc pour dénoncer les dérives autoritaires et la mauvaise gouvernance de M. Sassou. Il ne pouvait en être autrement, tant la démarche de la diaspora était constructive, dictée par son amour pour le Congo et le sens de l’intérêt général. Pour la diaspora qui œuvre à taire ses divergences, le temps du ressaisissement et du dépassement est arrivé en vue du redressement du pays. C’est l’ardente obligation qu’elle doit aux populations congolaises qui souffrent des méfaits du système Sassou, mais aussi un devoir à l’égard des futures générations de la diaspora qui pourront prendre appui sur les réussites actuelles aussi longtemps que le Congo sera en crise.
Constituée de citoyens respectueux des lois et règlements de la république, la diaspora a pris soin de préparer sa manifestation dans la dignité et l’ordre. Les résultats sont là et je puis vous assurer qu’il en sera organisé d’autres si le devoir l’exige. Je saisis cette occasion pour saluer l’effort de mobilisation qui a contribué à la réussite de cet événement. C’est le signe de la vitalité de la diaspora, de sa détermination de montrer aux populations congolaises qu’elle partage leurs souffrances et que leur lutte pour des jours meilleurs est aussi la sienne.
Tel qu’est mené à l’extérieur avec un sens élevé de la responsabilité le combat pour l’alternance au pays, je suis persuadé que l’apport de la diaspora sera un appoint de taille aux côtés des forces intérieures pour faire aboutir le changement.
Des différentes localités où ses membres sont installés, de ses multiples sites internet et autres réseaux sociaux, la diaspora s’ouvre en permanence aux forces vives de la nation congolaise demeurées au pays. Elle prend le temps nécessaire d’échanger avec les intellectuels, les travailleurs, les femmes, les étudiants, les syndicats et autres couches sociales, ce qui facilite son travail d’éveil des consciences. Dans les milieux acquis à l’idée du changement, elle travaille à préparer les équipes et à rassembler les énergies. C’est une diaspora agissante.
Pensez-vous que l’espoir est encore permis pour la jeunesse congolaise longtemps désabusée par la classe politique?
Oui, l’espoir est encore permis non seulement pour la jeunesse mais aussi pour l’ensemble du peuple congolais. Depuis que des dictatures invétérées comme celles de Kadhafi, Ben Ali, Hosni Moubarack se sont écroulées grâce à la pression populaire, tout devient possible en Afrique. Au Congo, la mobilisation démocratique et le volontarisme politique suscités par le fort désir qu’ont les congolais de tourner la page Sassou pour mettre fin à leurs malheurs pourraient être un début de réponse à l’atonie économique et sociale du pays.
La jeunesse congolaise se doit partager le sentiment, précieux pour conforter la confiance, que l’après Sassou agira pour des motifs d’intérêt général, de protection et de justice, loin de la brutalité, de l’arrogance et du pillage qui marquent les années de Mr Sassou. Pour autant, la jeunesse doit mesurer aussi que cet après Sassou sera confronté aux difficultés en raison des enjeux immenses qui se dressent devant lui. C’est dans ce contexte que doit s’inscrire l’espoir de la jeunesse.
Enfin pour terminer, pourriez-vous nous confirmer la rumeur selon laquelle le président Sassou vous aurait accordé une audience lors de son séjour parisien?
Cette rumeur court dans toute la France et je suis l’objet de grossières et violentes attaques inutiles sur les réseaux sociaux pour semble-t-il avoir trahi l’Upads et la cause de la diaspora. Il n’en est rien, n’ayant entrepris aucune démarche pour être reçu par le président Sassou. Et je mets quiconque au défi de m’apporter la preuve de cette entrevue au cas où elle aurait bien eu lieu, images et autres supports à l’appui.
Tout étant vice-président de l’Upads, je suis le délégué à l’extérieur du collectif des partis de l’opposition congolaise signataires de l’accord du 17 août 2012. Également partenaire de plusieurs associations de congolais de l’étranger engagés pour l’alternance au Congo.
Si déjà à Brazzaville, Mr Sassou n’a jamais daigné s’ouvrir aux membres de l’opposition ne serait-ce que sur les questions de la vie de la nation qui pourraient requérir leur avis, je ne vois pas comment il se retournerait vers moi à Paris. Je n’ai rien à lui apporter, pas du tout intéressé par la gestion ministérielle d’un pays en crise dont les membres du gouvernement font office de figurants dans une équipe où le pouvoir de décision est dans le clan présidentiel.
La donne est ailleurs. Ou bien le pouvoir a pris l’option de salir mon engagement à l’étranger pour m’isoler en me déconnectant de la ligne des associations où je siège ou bien c’est l’œuvre d’un sinistre pyromane qui extériorise sa folie.
En tout cas, je suis serein et continue mon combat pour que les choses changent rapidement au Congo tout en prenant soin de ma personne.
fait à Paris le 19 Avril 2013
Ouabari-Mariotti
Interview réalisée le 19 Avril 2013 par DAC PRESSE