« Je lui ai dit d’abandonner cette histoire de vengeance, il n’a pas voulu m’écouter », Omar Bongo Ondimba.

Comme chacun peut le voir, Denis Sassou Nguesso est revenu au pouvoir par les armes, en 1997, pour se venger.

Il faut donc que les Congolais et l’ensemble de la Communauté internationale le comprennent bien. Même s’il parle abondamment de la paix, Denis Sassou Nguesso est en réalité un problème, pour le Congo bien sûr mais aussi pour l’ensemble de la sous-région d’Afrique centrale et même au-delà.

Laisser Denis Sassou Nguesso changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir jusqu’à sa mort serait une grave erreur historique pas seulement pour les Congolais, mais pour toute l’Afrique et pour le monde.

Nous savons que le Président François Hollande lui avait déjà fait parvenir un courrier lui demandant de respecter la Constitution et de quitter le pouvoir au terme de son mandat, en 2016. Cette lettre lui avait été transmise par l’Ambassadeur de France au Congo, et c’est Jean-Yves Le Drian qui en était le porteur. En partance pour Bangui, il avait fait une courte escale à Brazzaville, et sans descendre de son avion, il avait fait venir l’Ambassadeur de France à l’aéroport de Maya-Maya pour lui remettre cette lettre de François Hollande.

Nous espérons vivement que le Président François Hollande restera très ferme sur cette position.

Il ne faut surtout pas croire à son pseudo-dialogue (un monologue) qui est destiné à berner la communauté internationale. Ce pseudo-dialogue de Sibiti c’est de la poudre aux yeux.

La vérité est que Denis Sassou Nguesso veut gagner du temps. Il ne veut pas organiser les élections présidentielles en 2016. Ce qu’il veut c’est organiser une période de transition jusqu’en 2018. Il a même déjà choisi son futur Premier Ministre de transition, en la personne de son vieil ami André Hombessa (c’est du moins ce qu’il lui fait miroiter).

Sa stratégie est simple, laisser passer la tempête jusqu’en 2017 et attendre le retour au pouvoir en France de ses amis de la droite et de ses amis Républicains aux Etats-Unis.

Bienvenu MABILEMONO