Jean-François NDENGUE et sa femme
Par Elie SMITH.
CONTRE L’AVIS DE SES MÉDECINS MAROCAINS, LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA POLICE CONGOLAISE EST RETOURNÉ À SON VILLAGE À OBOUYA POUR CONSULTER LES FÉTICHEURS.
C’est un Jean-François Ndenguét, très mal en point, qui est rentré en catimini à son village natal à Obouya, en compagnie de son épouse. C’était aux premières heures de la matinée du dimanche 25 novembre dernier, à bord d’un jet, via l’aéroport international d’Ollombo. À l’accueil, pas d’officiels, encore moins son cercle restreint de courtisans( journalistes, acteurs de la société civile et politiques) qui composent son état major de défense.
Tout fatigué et chétif, celui que ses partisans appellent « Werrason » est visiblement bien malade. ..
On est donc loin du style bling bling ou « matalana »(m’as-tu vu et entendu) qui caractérise habituellement le général Jean-François Ndenguét, comme lors de son arrivée à la suite de sa garde à vue à Paris dans le cadre de l’affaire des disparus du beach. L’on se souvient que pour la circonstance, le directeur général de la police au Congo était acclamé au son des fanfares et cris de joie de ses nombreux partisans auxquels il brandissait ostensiblement, à sa descente d’avion, le signe de victoire.
Cette fois-ci, c’est un homme rongé par la maladie qui est rentré sans bruit ni trompette. Un peu comme à la Maréchal Mobutu en 1996 lorsque l’Afdl de Laurent Désiré Kabila faisait son avancée à l’Est de la RDC. Un dernier sursaut d’orgueil.
DE QUOI SOUFFRE LA PANTHÈRE D’OBOUYA?
Des informations font état d’un entêtement de Jean-François Ndengué à braver l’interdiction qui lui a été faite par le corps médical marocain de rentrer au Congo tant son état de santé est plus que préoccupante. » Après une périlleuse opération de coeur couplée à une hypertension artérielle à laquelle est venue se greffer un diabète aiguë et, pis encore, une séropositivité du VIH, le Chef a besoin de repos » , décrit, d’une voix chevrotante, un certain Michel( nom d’emprunt), un proche de la belle famille de Jean- François Ndengué. Info ou intox?
Difficile d’en savoir davantage, surtout que le secret médical est bien gardé par les médecins marocains. Reste donc les « songui songui » à la congolaise où le vrai et faux se côtoient. Une chose est certaine, le directeur de la police congolaise est bien malade, en témoignent les images en notre possession. Toujours selon notre source, Ndengué ne fait pas confiance à la « médecine des Blancs ». Il croit être victime d’une attaque mystique préparée par ses adversaires. Il y voit même une attaque du fameux fétiche Téké » Kwebali ».
Une espèce de retour à l’envoyeur après les incantations des sorciers Tékés pendant les obsèques du colonel Marcel Tsourou. Est-ce pourquoi le bruyant général de la police congolaise, reconnu tortionnaire et assassin, revient consulter les mânes de ses ancêtres pour être sauvé ? » Le Kwebali ne connaît pas de pardon, ni contre force mystique « . Aïe !
Comme un malheur ne vient jamais seul, Jean-François Ndengué vient de perdre tous les marchés de gardiennage des principales banques congolaises où étaient souvent postés « ses » policiers.
Pendant qu’il était entré en agonie à Rabat, surtout depuis que son bulletin de santé a été connu à Brazzaville, Raymond Sephirin Mboulou a instruit, par courrier officiel, toutes les banques (Bgfi bank, LCB Bank, Bch, BCI, Ecobank, UBA, SG, Mucodec) de ne plus effectuer des virements, au titre de paiement de factures de gardiennage, à l’ordre de monsieur Jean-François Ndengué dont les comptes sont domiciliés dans les différentes banques. Une vraie douche froide, en attendant l’application des réformes de la police décidées en conseil des ministres.
Après les cérémonies de fétichisme visant à ressusciter « la panthère d’Obouya », il est prévu un retour du général à Rabat.
Elie SMITH
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