Les autorités kényanes ont expulsé samedi 23 juillet le chanteur congolais Koffi Olomidé qui se trouvait à Nairobi pour donner un concert. En cause : une vidéo tournée vendredi à l’aéroport de Nairobi et montrant le chanteur en train de donner un coup de pied à une femme devant des policiers.

Retour à Kinshasa, sans passer par la case concert, pour Koffi Olomidé qui a atterrit samedi à Kinshasa après avoir été expulsé du Kenya par les autorités. Une polémique déclenchée par une vidéo devenue virale sur Web. On y voit Olomidé lancer un coup de pied vif en direction d’une de ses danseuses, sous le regard de deux policiers kényans.

La vidéo a suscité de vives réactions et même un communiqué du ministère de la Jeunesse et du Genre, qui parle d’une « insulte aux Kényans ».

Mis en cause par une vidéo, c’est par une vidéo publiée sur sa page Facebook que la star congolaise s’est expliquée. Le chanteur nie avoir porté le coup. « J’ai empêché quelqu’un de frapper mes danseuses », a-t-il affirmé. « On a encore voulu salir Koffi Olomidé », dit-il avant de présenter des excuses.

Trop tard en tout cas pour le gouvernement kényan, qui justifie l’expulsion d’une phrase lapidaire : « Ce genre de comportement n’est pas compatible avec nos valeurs ».

Par RFI

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Kenya veut une poursuite judiciaire de Kinshasa contre l’artiste musicien Koffi Olomidé

Le gouvernement Kenyan veut une réaction concrète de Kinshasa c’est-à-dire une poursuite judiciaire de l’artiste musicien Koffi Olomidé après son expulsion dans son territoire.

Le chanteur congolais Koffi Olomidé a été arrêté après avoir frappé une danseuse à l’aéroport Jomo Kenyatta (*).

Il est l’un des chanteurs les plus populaires d’Afrique, a été pris à la caméra d’avoir frappé sauvagement un coup de pied sur une femme à l’aéroport International Jomo Kenyatta au Kenya.

La police est venue intervenir pour arrêter l’attaque à cette femme, identifiée par les médias kenyans comme l’une de ses danseurs.

Agée de 59 ans, la star de rumba nié dans une page Facebook d’avoir attaqué la danseuse et dit qu’il respectait les femmes.

En 2012, il a été reconnu coupable en République démocratique du Congo, son pays d’origine, d’avoir agressé son producteur.

Le tribunal a donné le chanteur trois mois de prison avec sursis.

L’altercation avec son producteur, Diego Lubaki, était sur une dette d’environ $ 3,700 (£ 2,800), entendu par le tribunal.

En 2008, il a été accusé d’avoir tabassé un cameraman de la station de Radiotélévision privée RTGA de la RD Congo et de briser son appareil photo à un concert dans la capitale, Kinshasa, suite à un désaccord sur les droits d’enregistrement.

En fin de compte, le président de l’Assemblée nationale est intervenu pour régler le différend, négocier un rapprochement entre Koffi Olomidé et le propriétaire de la station de télévision.

Dans une vidéo postée sur Facebook, avant son arrestation, l’artiste condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour «coups et blessures volontaires» contre son producteur en 2012, se défend

Nouvelles du dernier incident est une tendance sur Twitter en Afrique orientale sous #KofiOlomide, Le chanteur a été emmené au poste de police de l’aéroport et pourrait être inculpé rapidement.

Certaines personnes ont appelé au boycott du concert du chanteur et ont souhaité qu’il soit arrêté et expulsés du territoire Kenyan.

VOA

(*) – Arrestation de Koffi Olomidé à Nairobi