Après les concerts « Koffi chante Tabu Ley » et « Koffi chante Lutumba », le patron de Quartier Latin s’annonce avec un autre événement de la même trempe dédié cette fois-ci à Franco Luambo du TP OK Jazz».

Si les menaces et autres agressions ignobles qui sont perpétrés par les Combattants « Bana Congo » en Europe, constituent un obstacle majeur pour certains artistes congolais de se rendre dans ce continent, il n’en est jamais le cas de toutes les façons pour le Jeune Pato Koffi Olomide Mopao.

Interdit lui aussi de se produire sur le sol européen, ce chanteur romantique de la rumba continue en revanche de multiplier des concerts à Kinshasa, où il exécute avec ardeur les répertoires de ses collègues à travers son concept devenu à la mode : « Koffi Chante X ou Y » de la musique congolaise.

L’inventeur de l’école « Tcha-tcho » revisite en public ses propres tubes qui l’ont porté sur la scène africaine et internationale.

Après les deux derniers exploits avec « Koffi chante Tabu Ley » et « Koffi chante Lutumba » qui ont connu un succès foudroyant, le patron du groupe Quartier Latin s’annonce époustouflant avec un autre événement de la même trempe.

Cette fois-ci, ce sera « Koffi chante Luambo Franco » au cours d’une soirée somptueuse qui aura lieu le 7 juillet 2012, à la piscine du Grand Hôtel Kinshasa. Cette information a été révélée par lui-même l’artiste.

Ce dernier a précisé que le projet « Koffi chante Luambo » lui a été proposé par la famille de l’illustre patron du groupe Ok Jazz.

« Ses enfants représentés par un des fils nommé Emongo m’ont écrit officiellement, voulant que je chante leur père comme je l’avais fait récemment avec le poète Lutumba Simaro et le Seigneur Rochereau Tabu Ley », a indiqué Olomide, «l’homme aux longues idées ».

Evidemment, selon les échos, les grands hommages rendus par Koffi à Lutumba et à Tabu Ley, deux monuments vivants de la rumba congolaise, n’ont pas laissé indifférents les mélomanes et surtout la famille de Franco de Mi-amor en Europe.

« Ce n’est pas moi qui ai pris l’initiative mais plutôt les enfants du Grand Maître. Ils ont vu les images de deux derniers évènements et ont compris la grandeur et la valeur de ce que j’ai pu faire sur scène avec ces deux génies de la musique congolaise moderne. Raison pour laquelle, ils veulent que ma voix honore aussi la mémoire de leur père en interprétant son répertoire constitué de ses belles compositions qui continuent à peindre la société africaine en général et congolaise en particulier. En tout cas, je ne pouvais pas refuser une telle offre, connaissant la grandeur artistique du feu Luambo Franco », a-t-il renchéri.

Mopao s’apprête à chanter Luambo !

Unique leader à reconnaître les mérites de ses prédécesseurs dans la génération actuelle, Mopao Mokonzi vient d’entamer avec rigueur les préparatifs de cet événement très attendu par le public congolais. L’auteur du célèbre tube « Coucou » est déterminé à frapper encore un grand coup lors de cette soirée. Voilà pourquoi, il peaufine des séances de répétitions accélérées dans son château du quartier Mont fleuri, à Kinshasa.

Soutenu par quelques anciens musiciens de l’Ok Jazz à la chorale, le chanteur érotique travaille en premier lieu les textes et paroles de chansons qui ont marqué la carrière de Franco de son vivant. Puisque Franco a laissé une discographie riche, Koffi a reconnu qu’il ne lui sera pas possible d’exécuter toutes ses œuvres en une soirée.

En effet, il n’a sélectionné qu’une dizaine des chants à interpréter dont les titres sont très connus des mélomanes.

« Je prépare une autre série de chansons qui ne manqueront pas d’émerveiller les amoureux de l’art d’Orphée. Ce sera une soirée 100% nostalgie avec les mélopées signées Luambo Makiadi.», a confirmé Papa Fleur.

Pour ce qui concerne l’orchestration, il sera accompagné par une équipe des instrumentistes de Bana Ok que dirige Simaro Masiya, ancien élève de Franco.

Le chanteur a recouru à d’autres figures de proue dont les noms sont considérés comme des surprises de ladite soirée. Ses propres musiciens de Quartier Latin seront également de la partie. Koffi sur la peau de Grand Maître Franco apparaît encore comme une bonne nouvelle pour les fanatiques qui ont vécu la belle époque du Tout puissant Ok Jazz.

Toutefois, reconnaît-il, l’exercice ne semble pas être facile car il s’agit d’interpréter un grand, compositeur, guitariste et baryton à la fois, de renommée planétaire.

Des surprises à ne pas manquer ! Pour cet artiste de 56 ans, la soirée « Koffi chante Luambo Franco » est une grande fête qui s’inscrit dans un seul but de célébrer et de pérenniser le nom d’un « Grand » de la musique congolaise dont les œuvres durent des générations en générations. ‘‘C’est surtout pour moi une reconnaissance au Grand maître qui est un précurseur d’un style de la rumba « Odemba » où j’ai puisé aussi beaucoup des choses artistiquement, pour façonner ma musique’’, a conclu Antoine Agbepa Mumba dit Koffi « Ba goût danger ».

Oncle Yorgo Franco Luambo, rappelle-t-on, fut décédé le 12 octobre 1989 à Namur, en Belgique, des suites d’une longue maladie.

Auteur- compositeur d’exception, il a eu aussi le génie de savoir évoluer avec son temps, de rester actuel à travers les époques.

Trente trois ans de carrière délirant durant jusqu’à sa mort, le patron l’OK Jazz, est resté « inoubliable », résistant à l’usure du temps alors que ceux de son époque ont débarrassé le plancher assommés par les assauts du temps.

Aimant les blagues et l’humour, le Grand Maître Franco a été un bon vivant, dévorant la vie à pleines dents et affichant sans retenues son faible pour l’assiette, pour la bonne chair. Bravo l’artiste !

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La chanteuse congolaise Elisabeth Mudikelay dit Tshala Muana, victime d’une crise d’hypertension provocant des troubles symptomatiques graves dans son système ophtalmologique, a été évacuée, il y a quelques jours à New Delhi en Inde sur demande du Chef de l’Etat de la Republique Démocratique du Congo, le président Joseph Kabila.

C’est en Côte d’Ivoire, dans les années 80 que la reine du Mutwashi a été révélée au monde. En 1984, le défunt artiste ivoirien, François Lougah, voulait Tshala Muana en mariage. A l’époque, cette velléité de mariage avait défrayée la chronique en Côte d’Ivoire. La cantatrice de la musique congolaise s’est lancée dans la politique. Elle était candidate malheureuse aux législatives de 2011.