Une crise constitutionnelle qui fragilise la démocratie en RDC
La proposition de modifier la constitution de la République Démocratique du Congo risque d’accroître la méfiance des citoyens envers leur gouvernement. Selon des analyses, cette initiative pourrait être perçue comme une manœuvre pour prolonger le mandat présidentiel de Félix Tshisekedi, qui a pris ses fonctions dans un contexte controversé en 2018.
Les priorités du président Tshisekedi
Depuis sa réélection, Tshisekedi a placé la révision de la constitution au cœur de ses préoccupations, la qualifiant d’obsolète et d’imposée par des forces extérieures. Il a annoncé son intention de créer une commission nationale chargée de rédiger une nouvelle version de la constitution l’année prochaine, ce qui suscite des interrogations parmi la population congolaise.
Les craintes des Congolais
Les citoyens congolais craignent que cet intérêt soudain pour la réforme constitutionnelle ne soit qu’un prétexte pour modifier les limites de mandat présidentiel avant la fin du mandat actuel de Tshisekedi. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l’avenir démocratique du pays et à la volonté réelle du gouvernement de répondre aux besoins des Congolais.
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Source : allafrica.com