C’est une information RFI. La dette publique du Congo-Brazzaville atteint 120% du Produit intérieur brut. En mars dernier, le FMI qui est en discussion avec Brazzaville sur éventuel programme d’aide budgétaire, avait annoncé un chiffre bien inférieur, 77 %… mais à l’époque, le Fonds monétaire international s’était plaint d’un manque de transparence de la part de Brazzaville sur les transactions liées au pétrole congolais. Une partie de la dette était donc cachée.

C’était un secret bien gardé mais en juin dernier, Brazzaville, affaibli par ses défauts de paiement répétés, a finalement dû révéler au FMI l’ampleur des dégâts: une dette de 120% du PIB, soit presque deux fois le taux autorisé au sein de la zone CEMAC.

En cause : la réalité des comptes du gouvernement congolais en Chine. Brazzaville a signé un partenariat stratégique avec Pékin prévoyant la réalisation d’une vaste série de grands travaux, en échange d’une partie des revenus du pétrole. Un partenariat – opaque -, dont les montants – faramineux – ont longtemps relevé du « secret d’Etat », déplore une source proche du dossier.

Par RFI