Plusieurs voix s’annonce à la DRD sur le débat constitutionnel. Depuis le 23 janvier 2015, date historique où ce parti de la 3ème génération a lancé le débat sur la constitution du 20 janvier 2002 en son sein pour mûrir la question, le temps de se préparer à donner une position définitive au Conseil National qui seras organisé sous peu de temps.

Les militants du parti d’Héllot MAMPOUYA MATSON ont salué l’initiative d’organisé ce grand événement afin de prendre position sur le changement ou NON de la Constitution actuelle. Pendant ce temps les rencontres se multiplient du sommet à la base pour discuter de la question. Par exemple, les organisations spécialisées ont commencé tour à tour à discuter de la question. Récemment l’Organisation des Jeunes Dynamiques« O.J.D. » une structure des jeunes au sein de ce parti a débattu minutieuse sur la question Constitutionnelle ! Une tendance dominante pour le NON au changement de la Constitution semble se dégagée du milieu des jeunes, l’Organisations des Sages Dynamiques« O.S.D. »a aussi tenu sa réunion à ce même sujet également nombreux de ces membres évoque l’inopportunité de changer la constitution. Mais, tout ceci n’est encore que provisoire, le Conseil National qui est l’organe de décision et d’orientation du parti pourra prendre une décision définitive à la session qui va être organisé sous peu de temps.

Lors de la rencontre organisé par le parti au pouvoir « le PCT », a son siège à la CONGOLAISE à Mpila pour négocier et échanger sur les grandes questions de l’avenir du pays. La Délégation de  la DRD, parti ami du PCT était conduite par son Secrétaire Général Lazare MOUANGA NKEOUA, l’ancien Directeur de Cabinet Politique, le tout dernier de Bernard KOLELAS.

Ce parti de la 3ème génération  avait réaffirmé ses propos sur le débat de la Constitution du 20 janvier 2002, pour donner sa position au conseil national, car l’avenir de ce parti dépend de ses militants et les militants avaient donné mandat de cinq ans par le congrès au conseil national de dirigé sa destiné et de ce point de vue, Héllot MAMPOUYA ne peux rien sans  l’avis des autres. C’est pourquoi le débat a été renvoyé à l’instance suprême de ce parti qui se réunira à prendre une décision responsable. Face au débat Constitutionnel qui doit définir l’avenir de ce grand mouvement crée par la Démocratie et pour la Démocratie. Le leader de la DRD est devant le fruit de la connaissance du bien et du mal. Il devrait se servir de l’expérience de son parcours politique pour prendre une décision sage allant dans le sens de l’intérêt général afin de contribuer à sauver notre pays du grand danger qui lui plane au-dessus. « Les erreurs du Maître deviennent des bonnes leçons pour l’élève », dit un Proverbe africain. En d’autres termes, Héllot MAMPOUYA MATSON doit se servir des erreurs de son Maître Bernard KOLELAS pour prendre les meilleures décisions au lieu d’interroger sa propre conscience  comme l’avait fait son maître en 1997 quand il a accepté le poste de premier Ministre de Pascal LISSOUBA, qui l’a d’ailleurs conduit en exil, pour n’avoir pas associé le Comité National de son Parti(MCDDI) à prendre une décision digne et honorable sur l’appartenance ou non, au Gouverne-ment de Pascal LISSOUBA de Maba-Ma tatou. Lui seul avait décidé sur cette question… A tort ou à raison que Bernard KOLELAS avait pris cette décision considéré comme « unilatérale » ? La décision individuelle de son maître avait-il un impact sur l’avenir de son parti et de tout le peuple qui espérait en lui, le considérait comme le messie ?Lui seul pouvait bien répondre à ses interrogations ! Mais. En ses moments difficiles que traverse notre pays, les congolais se souviennent toujours de ce leader charismatique qui savait saisir le bon contexte pour changer la donne politique.Paix a son âme et respect pour cet Homme politique courageux qui a marqué les meilleurs moments de l’histoire de notre pays le congo.

Le courage ne suffit pas pour prendre une bonne décision, il faut une bonne analyse de la situation en tenant en ligne de compte le temps, la nécessité, le contexte et l’évolution du sujet etc.

Rappelons que Héllot MAMPOUYA MATSON était formé politiquement par Bernard BAKANAS KOLELAS, le Père de la démocratie au Congo Brazzaville et le leader charismatique et incontestable et ne peu on aucun cas décevoir ses militants. La preuve il avait refusé de signé le document initié par les PCT qui vise le Grand OUI au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Le leader actuel de la DRD a été pendant plusieurs année Porte-Parole de Bernard Kolelas et du MCDDI dans les moments difficiles qu’il a traversé. Toujours fidèle à son idéal, aujourd’hui cet Homme politique  Congolais sait faire la lecture politique et  à atteint la maturité  pour prendre une décision sage et honorable. A côté de ceux qui sont radicalement contre le changement .d’autres militants pensent que cette constitution n’est pas bonne, elle avait été verrouillé pour empêcher le Président Fondateur du MCDDI Bernard KOLELAS, Pascal LISSOUBA de l’UPADS et Joachin YOMBI OPANGAULT de RDD etc. a se présenté à une élection présidentielle. Et mieux vaut qu’on la change…  A la seule condition que le président Denis SASSOU NGESSO annonce officiellement devant le peuple congolais qu’il ne sera plus candidat à l’élection présidentiel de 2016 pour mieux assurer et garantir le peuple congolais qui s’inquiète du flou qu’entretient le 1er citoyen congolais, le chef de l’Etat qui est impliqué directement à ce débat.

Le Président de la  DRD, Héllot MAMPOUYA MATSON, a opté pour la stratégie de caméléon pour résoudre et répondre à des grandes questions délicates de la vie politique nationale. Mais de quel côté se positionnerait-il parmi ses deux tendances qui sont, l’un  pour et l’autre contre le changement constitutionnel? D’ici peu, les choses vont s’éclaircir et les militants de la DRD attendent impatiemment ce moment car leur avenir en dépend.

Il y a de cela près de deux ans, depuis la date de sa création 18 Mai 2013, le parti dirigé par Héllot MAMPOUYA MATSON a connu des avancé spectaculaire par sa mobilisation et son audience au sein de la population dans les douze départements du Congo. Il a été présent à la première élection (locales) et à gagner officiellement une vingtaine des conseillés à l’issu de cette échéance électorale ;il aurait pu avoir plus des conseiller s’il n’eût été des maneouvres dilatoires du PCT…

Aujourd’hui toutes les dispositions sont en train d’être prises pour mieux organiser cette première session du conseil national de la DRD.  Le Journal Sel-Piment a mené les enquêtes pour comprendre les préparatifs de cette fameuse session. Par exemple :

Concernant les préparatifs de la session du conseil national de ce Parti

Aujourd’hui il est a signalé que la DRD ne remplit pas encore les conditions prévue par la loi sur les financements des partis politiques et donc, ne peut bénéficier  qu’aucun financement de l’Etat.il fonctionne pour l’instant par les dons, des legs et les cotisations (ordinaires et spéciales) de ses membres et sympathisants. D’ailleurs, une cotisation spéciale et extra statutaire aurait été lancée à tous les membres de la DRD pour les dispositions pratiques de cet évènement important attendu.

Mal gré, les problèmes d’ordres logistiques, nous pensons que les choses seront claires. Car lors de  sa DECLARATION DE FONDATION DE LA DYNAMIQUE REPUBLICAINE POUR LE DEVELOPPEMENT EN SIGLE : « DRD ».Disait-il Héllot MAMPOUYA MATSON :

« …Ainsi nous sommes nous rassemblé autour de l’amour pour notre patrie et le désir de lui apporter le meilleur de nous-même en privilégiant la paix et la cohésion nationale. Partageant notre inébranlable foi en notre pays et en sa capacité à accélérer son développement au profit de chacun d’entre nous sans distinction aucune, nous avons épousé le serment des pères de l’indépendance pour transcender les divisions factices et stériles, les égoïsmes et l’irrationnel, afin de nous engager vers la fraternité, l’unité et la solidarité…

Ce fut là le rêve de Bernard KOLELAS dont je ne me suis jamais départi et ne me départirai jamais. Nous avons le devoir de l’enrichir… » .Il poursuit en disons :

« …La démocratie est la forme organique de notre action. C’est pour elle que la Dynamique s’est créée et par elle seule qu’elle vivra. La Dynamique Républicaine pour le Développement s’engage à en être l’avant-garde et le modèle, même face à des comportements non démocratiques.

Le progrès est notre but ultime. Il constitue ce rêve congolais qui s’estime en droit de revendiquer la jouissance des avancées matérielles, mais aussi sociales, philosophiques, tout en préservant les valeurs de notre culture bantoue, dans un partage harmonieux tenant compte de la diversité humaine et en équilibre avec l’environnement… ».

Il est à signalé que pendant son exil, Bernard KOLELAS était opposés à ce que le général sassou nguesso ne puisse modifier cette Constitution adopté le 15 mars 1992 par référendum, après la conférence nationale souveraine et qui a abouti à l’ouverture démocratique et au multipartisme.Cette Constitution avait consacré un régime semi-présidentiel avec un parlement bicaméral. Malheureusement OTSOMBE le soi-disant bâtisseur est allé au bout de sa logique : il a alors abrogé la Constitution du 15 mars 1992 et proposé un acte fondamental le 24 octobre 1997 qui a ouvert une période transitoire de cinq (5) ans.  Le 20 janvier 2002, une nouvelle Constitution est adoptée par référendum. Elle a obtenu, selon les chiffres officiels, 84,26 % des suffrages exprimés, avec un taux de participation de 77,98 %.

La Constitution du 20 janvier 2002 consacre ainsi le régime présidentiel avec un parlement à deux chambres et institue le mandat présidentiel de sept (7) ans, renouvelable une fois, ce qui limite à deux (2) le nombre de mandats présidentiels.

Dès son retour de l’exil en 2005 à l’issu de la mort de son épouse, le père fondateur du MCDDI, maître politique de Héllot MAMPOUYA MATSON avait suggéré au président Sassou de changer la Constitution qui éliminait plusieurs leaders politique à la course présidentiel. Pour remettre celle du 15 mars 1992 afin de respecter les acquis de la conférence nationale souveraine de 91 ! Le président du comité central du PCT Sassou Nguesso n’a voulu rien savoir. Aujourd’hui il est rattrapé par le temps, la limitation d’âge et le nombre de mandat. Trop tard, après la mort de Bernard KOLELAS six(6) ans après le Président Sassou et le PCT veulent changer la Constitution. Ce qu’il aurait pu faire bien avant et aujourd’hui regrette-t-il ? Ou veut-il se rattraper pour son intérêt personnel ? Il veut rempiler ; est-ce normal ? Pourquoi un troisième mandat non prévu par la constitution actuelle ?

Au Congo Brazzaville sous le règne du PCT, depuis le président Marien NGOUABI jusqu’au président DENIS SASSOU NGUESSO plusieurs génération des jeunes ont été sacrifiés pendant plus de 40 ans ; une jeunesse sans diplôme, et ceux diplômés sont sans emplois, sans logements, et sans espoirs d’avenir etc. le pétrole et bien d’autres richesses qui devrait profiter à tous les congolais ne profite qu’a un groupe des personnes. La jeunesse congolaise doit prendre conscience à leur actuel et reprendre son autonomie pour éviter de sacrifier  les générations avenir. C’est pourquoi la Dynamique Républicaine pour le Développement en sigle « DRD » doit privilégier l’intérêt général, la NATION CONGOLAISE  BIEN COMMUN et indivis.

Les militants de la DRD pensent que, leur parti doit se prononcer clairement sur la question Constitutionnelle avant le 15 Aout 2015 pour ne pas rester en marge du débat car la nature a horreur du vide…

En réalité pour un avenir radieux de ce parti. A tort ou à raison la DRD est obligé de se déterminer à prendre position au débat actuel et choisir le bon côté  pour garantir son avenir. Affaire à suivre.

ANKOBEKE DIAKOULABANTOU FERNEY JUSTEL