Depuis la nuit des temps et le soulèvement des esclaves de Rome, l’Histoire est familière de ces fulgurantes accélérations qui jettent tout un est peuple à l’assaut de la tyrannie : Tunis, en Tunisie, le Caire, en Égypte, Sana’a au Yémen et Damas en Syrie en n’ont écrit une nouvelle page.
Et les images de ces raz de marrée humains dans les rues des capitales citées sont à la fois toujours les mêmes et toujours aussi bouleversantes : on peut oser espérer que d’ici là, à l’instar du soulèvement populaire rentré dans la légende sous le vocable des « Trois Glorieuses » journées de la Révolution congolaise des 13-14 et 15 Août 1963 qui avait renversé les institutions de la première République du Congo, le peuple Congolais, va écrire une autre page de son histoire.
Cette fois, la Révolution Congolaise, sera florale comme le jasmin de la Tunisie, les tulipes du Kirghizistan, les roses de Géorgie ou les œillets du Portugal… Sera-ce un hommage aux feuilles de manioc qui nourrissent le peuple Congolais d’en bas: la «Révolution de Saka-Saka» afin de chasser le dictateur Sassou Nguesso. On peut aussi espérer qu’il n’infligera pas au peuple Congolais un dernier et tragique sursaut de violence et quittera enfin le pouvoir. Qu’il parte ! Si ce n’est pas encore fait à l’heure où ces lignes sont écrites.
Ce ne sera pas la confrontation du gouverneur de la France au Congo (Sassou Nguesso) et des ses soi-disant adversaires politiques nommés par lui-même pour faire la figuration dans une opposition dont la coquille est vide ce sera bientôt l’affrontement général de toute la société Congolaise mise en mouvement dans une irrésistible lame de fond et du maître du Congo, définitivement isolé par la nouvelle donne internationale et pathétiquement arc-bouté aux derniers vestiges du pouvoir à Mpila. La révolte aura pour elle la légitimité de la volonté populaire universelle d’indépendance. Rien n’y fera: ni le mensonge officiel sur le verdict des urnes juillet 2009, ni les ruses mijotées par le carré des hommes du PCT-RMP «Rassemblement des Moutons de Panurge» et leurs affidés au pouvoir et dans la pseudo-opposition, ni le coup de force du putsch à froid qu’ils sont entrain de mitonner afin de modifier la constitution pour permettre à M. Sassou de briguer un autre mandant en 2016. Avec un courage admirable, le peuple Congolais va réclamer son dû : le pouvoir qui est le sien (pouvoir du peuple civil confisqué par le pouvoir militaire dictatorial)
Le peuple Congolais aspire, comme les autres peuples, à ces choses simples dont il a été trop longtemps privé par Sassou Nguesso et la guignolesque opposition: vivre enfin dans une vraie République. Qui plus est, sera réellement démocratique. Vivre en paix, sans avoir à verser son sang ni celui des autres ; vivre libre, en décidant lui-même de ses propres affaires en en choisissant ceux à qui il les confie ; vivre dans la dignité matérielle et morale que le «Tout pour Sassou Nguesso et sa famille Rien pour le Peuple Congolais » éprouvent très durement. Il n’y a pas de peuple historiquement maudit, comme on a toujours voulu ici et là nous le faire croire s’agissant du Congo Brazzaville. Pourquoi l’effet domino maghrébin tarde-t-il à éclabousser le Congo ? Se demandait encore hier Djess Dia Moungouansi. ! Le génie politique d’une foule n’est que la confiance dans le commandement. Celui du peuple Congolais est une longue patience, une réflexion des génies Congolais pas doués mais qui, va produire des hommes de la taille de Castro, de Chavez, d’Evo Morales…qui vont surgir à un moment ou à un autre dans cette période critique de l’histoire de notre pays et, ils réussiront à rassembler le peuple Congolais indépendamment des forces traditionnelles. La preuve sera faite demain ou après-demain dans les rues de Brazzaville, Owando, Pointe-Noire, Oyo, Boko, Boundji etc. Que la communauté des citoyens Congolais sait aussi prendre rendez-vous avec l’Histoire et avec une admirable noblesse. Le vieux Congo, notre très cher pays accablé d’Histoire, meurtri de guerres (1959-1993-1997), des coups d’états et de la dictature, allant et venant sans relâche de l’espoir de grandeur en Afrique au déclin sur l’incertain « chemin d’avenir » des Sassou, qui l’emmène droit en Enfer sera Redressé, pour les années à venir, par le génie politique du Renouveau du peuple Congolais.
En définitive, les histoires de la révolution Française de 1789 à 1799, Congolaise du 13-14-15 août 1963, les révolutions Tunisienne, et Égyptienne de 2011, nous ont enseignés que le sort des tyrans ne dépend que des peuples eux-mêmes qui vivent sous la tyrannie. La « Révolution de Saka-Saka » qui va arriver tel un tsunami de pétrole de Djeno à Oyo sera ce que les « tirailleurs » de Lissouba pendant des jours et des nuits n’ont pas fait lors de la guerre de juin 1997 afin de chasser définitivement Sassou Nguesso de la scène politique congolaise. Et on peut même estimer, sans esprit polémique, que la stratégie de Pascal Lissouba et les apprentis soldats de son armée de « Ma Yoto » (en papier) a laissé un répit et offert un sursis au maître putschiste et dictateur du Congo:
Il a usé habilement du sentiment de frustration personnelle et régionale créé l’agression armée contre le pouvoir élu de Pascal Lissouba pour obtenir, sinon le soutien de la métropole France, du moins sa neutralité pendant la guerre de 1997. Et il a contribué à l’effondrement général du Congo, depuis bientôt trente ans, c’est qu’il a brisé lui-même le « lien forcé par les armes » avec le peuple Congolais demain matin, dans la soirée ou après demain, il sera en fuite vers Oyo, vers le Maroc ou vers l’Espagne parce que personne, et même les balles des mitraillettes, des chars et les obus, n’arrêteront la volonté de rébellion du peuple Congolais contre l’ordre despotique et népotisme existant pour Refonder enfin la RÉPUBLIQUE du Congo.
En fin de compte, la seule chose qui importe aux Congolais est de savoir si les militaires fortement politisés par Sassou Nguesso ne tireront pas sur le peuple afin d’apporter le vrai changement démocratique.
Wallys KIMBATSA
Qu’il dégage !
Avec le sens du scoop qu’on lui connaît, sur arrière-fond de secret de Polichinelle, le Journal d’Antoine Glaser, La Lettre du Continent n°613 a tenu ses lecteurs en haleine au sujet des luttes intestines qui auraient, dit-on, actuellement cours au PCT (Parti Congolais du Travail, bloc monolithique fondé en 1969 par Ernest Ndalla Graille).
Selon donc La Lettre du Continent, il se passerait dans la basse-cour du Parti des luttes de pouvoir dont Sassou se serait bien passé puisque ces luttes sont liées au contrôle de cette formation. En clair, l’enjeu porte sur l’après-Sassou, homme politique qui vient d’entamer son déclin crépusculaire.
Les tribalistes, ces réactionnaires…
Tous ceux qui ont soutenu (alors qu’on les a accusés d’aigris, de jaloux, de tribalistes et surtout de réactionnaires) que Sassou était le premier des tribalistes, peuvent se rassurer et ravaler leur remords. L’article de La Lettre vient d’apporter l’eau au moulin. Glaser n’y va pas de main morte quand il s’agit de manier des notions « tribalisantes » comme « mbochi, téké, lari, likouala etc. ». En d’autres temps on lui aurait jeté l’anathème, car ces notions « politiquement incorrectes » militaient contre la sacro-sainte « unité nationale », un dogme que brandissaient les idéologues-maison pour décourager toute velléité contestataire.
C’est tout naturellement que désormais Antoine Glaser lâche des propos du genre : « Sassou est débordé par les luttes de positionnement entre les courants ethno-régionaux » sans que cela n’émeuve les coeurs sensibles. Ce ne sont donc pas des courants idéologiques qui se battent mais des « tribus-classe ». On apprend qu’il y aurait un bras de fer entre Isidore Mvouba, lari-sundi du Pool, Michel Ngakala (mbochi de la Cuvette) et Henri Ndjombo, Moundjombo de la Likouala. Lékoundzou, conservateur mbochi aurait été mis hors course grâce à un puissant poison administré suivant le mode de l’assiette roumaine.
Seulement, voilà : tout cela c’est « beaucoup de bruit pour rien » puisque, de toute façon, Sassou, mbochi, a déjà jeté son dévolu sur Rodophe Adada, mbochi comme lui (on verra plus bas que c’est faux). En tout cas, c’est moins pour ses compétences que pour son appartenance ethnique que Sassou a désigné Rodolphe Adada. Avis à ceux qui osaient encore douter que Sassou, père de l’unité nationale, n’aurait jamais osé jouer la carte de la préférence ethnique.
Le pouvoir congolais, un cimetière mbochi
Incroyable comme le champ politique congolais est un vaste lieu de circulation du sujet mbochi ! Les invidus de cette ethnie (depuis Ngouabi) semblent y naître, y vivre, y voler, et y mourir.
Pour preuve (nous apprend A. Glaser) un autre Mbochi, juriste de son état, Emmanuel Yoka, cousin de Sassou, y met son grain de tribalisme avec une once d’ouverture en parrainant Charles Zacharie Bowao, sujet de la Likouala, c’est-à-dire nordiste, et, cerise, sur le gâteau, philosophe de son état. « Philosophie de la misère ou misère de la philosophie ? » ironisait en son temps, Marx.
La mainmise mbochi ne s’arrête pas là. Se tenant en embuscade pour sauter sur la proie, il y a Dominique Okémba (mbochi et neveu de Sassou). Ce parent, bien que ne disposant d’aucune base, a toutes ses chances de succéder au roi mbochi, car argument-marteau, Dominique Okémba dispose d’un atout majeur dans son jeu : il est d’Oyo, c’est-à-dire du même groupe ethnique que le chef suprême.
Exception qui confirme la règle
Chose étonnante, il y aurait des non-Mbochi qui « intriguent » pour s’emparer, eux-aussi, de l’appareil. Il s’agit d’Isidore Mvouba (sundi-lari du Pool), Okombi Salissa (Téké), Bongou Camille (pourtant Mbochi), Sylvestre Ossiala (Téké Ngangoulou). Exception confirmant la règle, Mvouba Isidore est un lari « pas comme les autres ». Le bougre a réalisé l’exploit de changer de groupe ethnique. Mvouba est devenu mbochi. Comme tout néo-mbochi, il possède des biens immobiliers à Oyo où il se sent comme un poisson dans l’eau. Bien entendu son immersion ethnique en société mbochi fait doucement rire ses nouveaux compatriotes d’Oyo-Edou-Penda. C’est même pour cette incongruité ethnologique qu’on ne lui laissera pas la chance de succéder à Sassou malgré ses galons de secrétaire général du PCT gagnés à la mort de Noumazalaye, autre éternel second couteau du régime. Mvouba oublie qu’on ne devient pas mbochi. On naît mbochi, on est mbochi ou on ne l’est pas pas. Mvouba est l’exception qui confirme la règle qui veut qu’on ne peut succéder au mortel Sassou que lorsqu’on a du sang mbochi dans ses veines.
Exemple togolais
Le tribalisme de Sassou est doublé d’un népotisme qui laisse cependant peu de chances aux barons mbochi, Michel Ngakala, Rodolphe Adada, Emmanuel Yoka et, encore moins aux alliés Téké ou Lari de premier ordre (Okombi Salissa, Isidore Mvouba) puisque, depuis les exemples rdécéens, togolais, gabonais, ce sont les enfants qui remplacent les pères quand ils meurent.
En effet, dans le cas congolais, les neveux, les enfants (filles et garçons) n’ont pas dit leur dernier mot. Il s’agit de : Edgar Nguesso, Willfried Nguesso, Serge Blanchard Oba (cousin). Ces consanguins ont créé des partis satellites aux noms démagogiques : Agir pour le Congo – (AEC) ; Mouvement pour la solidarité et le Développement (MSD) ; Club-2002-Parti pour l’Unité et la République. Ils attendent tranquillement le départ de Papa pour hériter.
C’est quoi le PCT ?
Il est temps de lever une équivoque. Créé en 1969 par l’idéologue Claude Ernest Ndalla, le PCT, en suivant la logique de Glaser, est une propriété kongo/lari. Marien Ngouabi, un nordiste kouyou, fit la bêtise de croire que le poste de Secrétaire Général du Parti était moins important que celui de Président de la République. On lui fit comprendre que Ndalla Graille, secrétaire du parti, avait plus de pouvoir que lui puisque selon le théorème des partis de masse à la sauce soviétique : « le parti dirige l’Etat ». Emu, Ngouabi remit les choses en ordre. Un congrès extraordinaire plus tard, on révisa les statuts et on s’arrogea les grades du secrétaire général et de chef de l’Etat. A partir de ce coup d’état, le PCT devint une affaire de mbochi. Parti unique, il prit le parti de contrôler tout le territoire de la République avec l’esprit totalitaire typique des formations politiques des pays du Pacte de Varsovie. Quand Marien Ngouabi meurt en 1977, la deuxième personnalité du Parti, Tchystère Tchicaya est supposé prendre la place du défunt. C’était mal connaître les desseins des assassins de Marien Ngouabi. « C’est en catastrophe qu’ils avaient dû inventer de toutes pièces un monstre juridique et politique appelé « Comité militaire du parti » lequel permit à Yhombi et à Sassou de garder le pouvoir dans le giron régional de la Cuvette. » (Mwinda – 12 juin 2011)
En vérité, le PCT ne fut (et ne sera jamais) jamais le plus grand parti du Congo en dépit des apparences. En 1992, après la Conférence de la Baule, cette illusion de grandeur vola en éclats. Le PCT fut réduit à sa plus petite expression avec l’avènement du multipartisme. Le MCDDI de Bernard Kolélas, l’UPADS de Lissouba rétablirent la vérité socio-ethnique du Congo quant à la structuration politique du territoire. Aux élections démocratiques (les seules jamais organisés au Congo depuis 1960), le PCT (premier parti marxiste d’Afrique selon ses agents de propagande) mordit la poussière. Il ne récolta que 17 %.
La suite, chacun la connaît. En 1997, Sassou fit son coup d’Etat. Le dictateur ramena la structuration politique du Congo à la situation antérieure à 1990. Le monopartisme revint en force et, le PCT usurpa de nouveau la première place après avoir procédé à un nettoyage au karcher du territoire.
Aussi quand Antoine Glaser écrit son papier sur les intrigues au PCT, c’est sans doute pour faire du remplissage ou par méconnaissance de l’histoire politique du Congo. On n’a pas besoin de sortir de Science-Po pour comprendre que ce ne sont pas les statuts du PCT qui vont dégager (au sens de dessiner) le futur Président du Congo. Syndrome gabonais oblige, le fils de Sassou succédera à Sassou, qu’il (ce fils) soit membre ou non du PCT. D’ailleurs cet héritier naturel n’a pas besoin d’en être membre.
Le hic
Car il y a un hic. Le printemps arabe (à en croire Hilary Clinton) va bientôt atteindre l’Afrique au Sud du Sahara. A ce moment-là, PCT ou non, les Congolais vont « dégager » Sassou (au sens tunisien de ce verbe devenu symbole de changement politique radical).
Loubaki – © Congopage
Parti Congolais du Travail (PCT) : L’heure de vérité approche
Après les travaux préparatoires qui ont été placés sous la direction de la coordination nationale, l’heure est au peaufinage des différents documents de base adoptés récemment en plénières. Mais des sources concordantes font état d’une tension virtuelle qui aurait gagné cette étape déterminante pour l’avenir du PCT. Contestations des cadres placés à la tête de certaines commissions d’une part, et refus de participer aux travaux préparatoires par certains leaders des partis alliés, d’autre part. Autant de sujets qui pourraient confirmer le mauvais climat qui aurait caractérisé les préparatifs des travaux du congrès extraordinaire du Parti Congolais du Travail.
Une question revient comme un leitmotiv sur toutes les lèvres. Le Parti Congolais du Travail (PCT) ira-t-il uni au congrès? La réponse à cette question appartient aux cadres, militants et sympathisants de cette formation politique. Eux seuls sont capables d’opérer des choix qui engageront l’avenir de ce parti politique. Au regard des enjeux qu’il recèle, nombreux sont ceux qui pensent que les travaux de ce sixième congrès extraordinaire seront houleux et pourraient en fin de compte exacerber le fossé entre les rénovateurs et les conservateurs.
Toutefois, sans être prophète, mais en restant tout de même réaliste, l’unanimité apparente d’aujourd’hui fait craindre une compétition fratricide au moment de la désignation des cadres chargés d’animer les instances dirigeantes et de l’élection du Secrétaire général du Parti. Les dirigeants de ce parti sont réputés à la fois combinards et frileux face aux progrès. Ils appliquent allègrement la maxime de Charles-Maurice de Talleyrand selon laquelle, «en politique, il n’y a pas de convictions, il n’y a que des circonstances».
En effet, les cadres de ce parti sacrifieront-ils cette formation politique sur l’autel de leurs propres intérêts? Loin de faire un procès d’intention, les cadres du PCT sont presque tous animés par la volonté de puissance et n’entendent jouer les seconds rôles. Ils ont fait de la politique une profession et non un moyen parmi tant d’autres pour résoudre les problèmes de tous. A ce Propos, Martine Aubry, la patronne du Parti socialiste français a affirmé récemment que « la politique, ce n’est pas une carrière, c’est se dire à tout moment où suis-je le plus utile». Ainsi, les différents cadres du PCT devraient s’inspirer de cette réflexion digne d’intérêt pour ce vieux parti qui est à l’heure actuelle à la recherche d’un nouveau souffle.
A qui profitera un éventuel échec du congrès?
Ce congrès extraordinaire, aux allures d’une cure de jouvence est attendu aussi bien par les militants et sympathisants du PCT que par la classe politique congolaise toute entière. Il apparait à la fois comme un test de maturité politique, d’ancrage aux valeurs de la démocratie, d’esprit de tolérance et d’un parti au pouvoir qui devra servir de modèle à d’autres. Son échec éventuel, disqualifierait le parti aux yeux des militants et des autres partis politiques. Un journaliste de renommée internationale qui a requis l’anonymat a laissé entendre que le PCT court le risque d’une implosion, au regard de la radicalisation des positions des uns et des autres sur certains concepts innovants. Il a même indiqué que «la tension est vive».
Face au séisme politique en perspective, les cadres du PCT sont sur leurs gardes, comme s’il s’agissait d’une partie de guerre où chacun cherche à conserver la position acquise de haute lutte. Il n’est pas rare d’entendre certains cadres dire ne rien comprendre au «parachutage» de quelques personnalités à la tête de certaines commissions préparatoires du congrès, alors qu’ils ne sont ni membres du comité central du PCT, ni militants actifs dans une quelconque structure du parti. L’autre sérieux point de friction porte sur la désignation de certains leaders des partis politiques pour faire partie des commissions chargées de préparer cette grand-messe. Ces dirigeants dont certains sont les députés élus sous le label de leur parti respectif, se disent surpris par la mesure et en conséquence refusent de prendre part aux travaux des commissions dans lesquelles ils ont été affectés. Si les uns ont accepté l’offre du PCT, d’autres par contre l’ont déclinée pour vice de procédure.
Des sources non encore confirmées affirment que les partis politiques très proches du PCT devraient se saborder au profit du Parti congolais du travail. Une clause que certaines formations politiques alliées au PCT rejettent sans autre forme de procès. C’est dans ce climat délétère, emprunt de quelques sautes d’humeur que se prépare le sixième congrès extraordinaire du Parti congolais du travail. On sait que certaines personnalités n’ont pas intérêt à ce que ce congrès produise les effets escomptés, pour culpabiliser ceux qui ont eu la lourde charge de diriger les travaux préparatoires. Pourtant, le PCT n’est pas encore zappé par les Congolais. En témoignent les nouvelles adhésions en masse qu’il connait ces derniers temps. Aussi, les cadres de ce parti sont-ils appelés à se départir de leur esprit soupçonneux pour ne pas décevoir tous ceux qui fondent leurs espoirs en lui.
Patrick Yandza – © Le Patriote