Tenez, le décret présidentiel n°2008-126 du 23 juin 2008 dont nous publions ici l’intégralité, fixe les catégories de personnes ayant droit aux passeports diplomatiques en République du Congo.

Celui-ci a été décrété à l’issue des accords que le Congo a signés avec la France pour faciliter les voyages des autorités congolaises dans l’espace Schengen.

Plus d’une fois, les services d’immigrations françaises ont appréhendé dans les aéroports français des congolais dont l’appartenance au corps diplomatique était douteuse. Après vérification, il s’agit très souvent de personnes qui n’appartiennent pas aux catégories énumérées dans le décret du 23 juin fixant les modalités d’attribution du passeport diplomatique biométrique au Congo. Toute chose qui porte à penser que les autorités en charge de l’établissement de ce passeport se moquent éperdument de ce que peut causer ce trafic mafieux : la rupture de l’accord signé avec la France permettant aux responsables munis uniquement d’un passeport diplomatique de se rendre en France sans visas. En cela, Paris devrait redoubler de vigilance.

La mafia et la folie de certains ministres ont atteint leurs limites

Par ailleurs, lorsqu’on sait combien obtenir un visa européen dans les ambassades est un véritable casse tête chinois et que toutes les autorités qui ont droit à ce type de passeports seront soumises aux tracasseries diverses si un tel accord est rompu, il faut croire qu’aux Congo, la mafia et la folie de certains ministres ont atteint leurs limites d’autant plus que dans le cas actuel il s’agit du ministre des Affaires Étrangères, Basile Ikouébé, et de son homme de main Madouka ainsi que de leurs collaborateurs. Selon les articles 2 et 3 dudit décret présidentiel : « Le passeport diplomatique est attribué sous la seule responsabilité du ministère des Affaires Étrangères qui en assure le contrôle et la conservation. Le passeport diplomatique est délivré et signé par le ministre des Affaires Etrangères ». Mais, bien que la prérogative de délivrer un passeport diplomatique appartienne seule au ministre Ikouébé, il faut reconnaître que lorsque ce dernier est absent ou occupé, l’ambassadeur Madouka, cadre aux Affaires Etrangères, a la compétence de délivrer un passeport à quiconque puisque la signature du ministre est déjà incorporée dans la machine et les fiches de demandes des passeports déjà signées par lui. Madouka est d’ailleurs le gardien des cartons de passeports diplomatiques ce qui lui laisse une large marge de manœuvre.

Madouka et ses collaborateurs délivrent à qui ils veulent un passeport diplomatique

Ceci étant dit, en dépit des passeports attribués aux personnes qui n’ont pas qualité de diplomate sous les ordres du ministre lui-même, Madouka délivrerait à son tour, contre espèces sonnantes et trébuchantes et sans l’aval de son chef, des passeports diplomatiques à n’importe qui. En outre, force est de constater que deux des proches collaborateurs de Madouka, un homme et une femme, gérant le serveur informatique des passeports diplomatiques au ministère des Affaires Étrangères en ont également fabriqué pour leur propre compte ! Ces deux derniers ont même fait l’objet d’un interrogatoire à la DGST il y a quelques mois après l’interpellation à l’aéroport de Maya-Maya d’une citoyenne ordinaire tentant de voyager avec un passeport diplomatique. Selon nos sources proches des services de renseignements, ces deux agents du ministère ont été suspendus momentanément du service tout en protégeant leur chef hiérarchique, Madouka, qui a également baigné dans ce trafic. Ce dernier était chargé de jouer les médiateurs à la DGST pour le compte des deux agents en question afin qu’ils ne soient pas incarcérés et de peur que lui-même Madouka soit sur la sellette des services de sécurité de Jean Dominique Okemba.

Ce réseau ne date pas d’aujourd’hui

A l’époque, un autre cadre des Affaires Étrangères fut incarcéré par le général Bouity au commissariat central où il avait croupi pendant plusieurs mois pour les mêmes motifs. Ce dernier, frappé par la galère et le poids des responsabilités familiales avait pris de l’argent à la cité et établi un passeport diplomatique à un individu qui fut arrêté par la suite à Maya-Maya.

Le passeport diplomatique vulgarisé

Ainsi dit, comme vous le constaterez dans les preuves que nous publierons la prochaine fois, en République du Congo, le passeport diplomatique congolais est devenu l’apanage des étrangers libanais, de la famille Talal en particulier, des petites copines de certaines autorités qui les aident à satisfaire leur concupiscence et qui en plus sont d’origines étrangères (des kinoises en majorité), des enfants majeurs des diplomates (alors que seuls les mineurs sont autorisés à l’avoir), c’est le cas de la fille largement majeure de Madouka qui a eu droit à un passeport diplomatique, et d’autres citoyens ordinaires. Basile Ikouébé, qualifié de pieds nickelés par les diplomates en poste à Brazzaville, et son Madouka de collaborateur prennent-ils leurs vessies pour des lanternes ?

Talal à déjà créé des problèmes au Congo à cause des passeports. Le libanais Talal anciennement chef d’Etat-major du Liban avec le pouvoir déchu, est devenu l’ami personnel du Président de la République. Ce libanais gérant plusieurs hôtels de la famille présidentielle, Olympic Palace entre autres, aurait une profession des plus insolites. Lorsqu’on lui demande quelle est sa profession, il répond : « ami du Président de la République » ! Allez y comprendre ! Talal serait un mercenaire d’origine chiite appartenant au Hezbollah, un mouvement politique armé libanais redouté par Israël et les États-Unis. Sur ces entrefaites, il n’y a pas si longtemps des libanais suspects avaient été arrêtés par les israéliens avec des passeports congolais. Chose qui aurait failli créer un incident diplomatique avec le Congo comme quoi, ce pays supporterait des terroristes ennemis d’Israël et des États-Unis. Des sources biens introduites soutiennent qu’à son arrivée, le Président chinois, Xi Jinping, devait être logé à l’Olympic Palace, mais ses compatriotes n’étant pas d’avis l’ont hébergé à l’hôtel Leger à cause de Talal jugé « dangereux ». Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est à ce même Talal qu’on délivre des passeports diplomatiques pour le compte de sa famille ! A l’époque, le colonel BaBa Macaire, ancien directeur de l’immigration, fut incarcéré et démis de ses fonctions, entre autres, parce qu’il se serait rendu sur place au Liban avec tout le matériel nécessaire à l’établissement des passeports à la famille, aux amis et connaissances de Talal. On se pose les questions suivantes : comment un étranger peut-il avoir un pouvoir plus grand que les congolais eux-mêmes dans leur pays ? Aussi, le Président Sassou entretiendrait-il des terroristes au Moyen-Orient ? Enfin, jusqu’où iront les accointances de Sassou et Talal ? (1)

Par contre, si tout ceci se passe à son insu, décidément, Denis Sassou-N’guesso a encore fort à faire avec ses ministres et ministères gangrénés par la corruption. Hier l’ancien ministre de la Santé, Georges moyen, et de la communication, Bienvenu Okiemi, se sont illustrés dans le détournement du budget et des rétroviraux des malades atteints du Sida, aujourd’hui Basile Ikouébé, Madouka et leurs collaborateurs dans le trafic des passeports diplomatiques. Ce dernier (Madouka), selon nos sources proches de la présidence de la République, aurait été récemment interpellé au Palais du Peuple pour la même affaire. On se demande à juste titre si les ministres de Sassou sont au gouvernement pour lui rendre service ou pour casser sa volonté à bien gouverner le Congo ou encore si ceux-ci sont en mission commandée pour déstabiliser certains acquis de la République ?

A en croire un diplomate en poste à Brazzaville qui a requis l’anonymat, le ministre Basile Ekouébé et son allié Madouka ne peuvent véritablement être punis puisqu’en réalité en dehors des passeports diplomatiques qu’ils délivrent à des fins personnelles, ils reçoivent les ordres de certains hommes forts de Brazzaville, hiérarchiquement plus élevés qu’eux dans l’aréopage du pouvoir de faire de même pour leurs amis et connaissances. Ce qui veut dire que les accords sont violés depuis le haut sommet et derrière cette affaire se cacheraient de gros bonnets que nous pourront mettre en lumière dans un prochain épisode.

Nous tenons à dire qu’avant cette publication, nous avons fait des efforts considérables pour rencontrer le ministre afin d’avoir sa version des faits mais malheureusement, tous nos efforts à recouper cette information auprès de lui se sont heurtés à une fin de non recevoir de la part de ses collaborateurs. Nous avons pu rencontrer Monsieur Madouka qui a nié les faits et pense que nous ne pouvons pas avoir de preuves parce qu’il s’agit de secrets d’Etat. Ainsi, il revient donc dans un proche avenir à Basile Ikouébé de nous donner doctement des éclaircissements, avant la publication dans nos prochains numéros des preuves en notre possession. Maintenant, s’il joue les Cahuzac ou les « je m’en tape » en prenant cela comme de la démagogie ou du chantage à l’instar de la position adoptée par son collaborateur, ce sera de sa faute. Cette démarche nous est inspirée par le patriotisme qui nous anime et nous impose un droit de réserve. En effet, si les chancelleries accréditées au Congo s’emparent de cette affaire et de nos preuves, assurément l’accord de tout un état sur les avantages du passeport diplomatique risquera d’être compromis et Sassou-N’guesso grincera des dents.

A suivre… dans les prochaines heures nous allons publier les preuves.

Brazza-News

(1)- CONGO-BRAZZAVILLE : EST-CE LA FIN DU REGNE DES POLICIERS RIPOUX ?

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Voici les preuves de la vulgarisation des passeports diplomatiques au Congo-Brazzaville

La légèreté de Basile Ikouébé et de ses services

Dans notre dernière publication du mardi 7 mai 2013, dans un article intitulé «la vraie diplomatie congolaise» : un réseau mafieux de passeports diplomatiques¨ entre le ministre Basile Ikouebe et David Madouka, nous dénoncions in fine les récurrentes violations des accords avec la France sur les passeports diplomatiques ainsi que celles du décret présidentiel n°2008-426 du 23 juin 2008 fixant les modalités d’attribution du passeport diplomatique biométrique et sécurisé. Nous concluions en disant que si le ministre Basile Ikouébé ne nous explique pas doctement cet état des choses, nous nous sentirons obligés de jouer notre rôle républicain en publiant les preuves en notre possession concernant l’établissement des passeports diplomatiques aux personnes qui n’ont pas qualité de diplomates et aux enfants majeurs de certains de ceux-ci. C’est ce que nous avons commencé à faire ici en publiant un extrait de nos preuves. Et, à l’avenir tout un dossier sur les affaires étrangères et ses business sulfureux sera rendu publique. Aïe ! S’il nous faut même mettre dans la rue tout le fichier des passeports diplomatiques délivrés jusqu’à ce jour afin que chacun se rende lui-même compte lesquels sont conformes au décret présidentiel précité ou non et prenne conscience de l’injustice du ministre des affaires étrangères, nous le ferons.

Le ministre des affaires étrangères n’a pas vraiment convaincu

Sur ces entrefaites, la réponse du ministre Basile Ikouébé – que nous avons rencontré – ne nous a pas vraiment convaincu. Pour justifier ce que nous mettons en lumière ici, le ministre se replie sur l’article 7 dudit décret qui stipule : « Le ministre des affaires étrangères peut, pour des raisons d’Etat, accorder le passeport diplomatique à toute personne ». Repli que nous trouvons troublant.

Vous conviendrez avec nous que les personnes dont nous allons faire allusion dans cet article n’ont pas obtenu leurs passeports diplomatiques pour des raisons d’Etat sinon par corruption, favoritisme ou clientélisme. Tenez, l’article 5 du décret n°2008-426 du 23 juin 2008 dispose : « le passeport diplomatique est accordé exclusivement aux conjoints et aux enfants mineurs des personnes visées aux alinéas 1 à 20 de la catégorie A et aux alinéas 1 à 4 ainsi qu’aux alinéas 6 et 8 de la catégorie C ».

Contrairement à l’esprit de la loi, Basile Ikouébé et ses services ont délivré à plusieurs enfants majeurs des diplomates des catégories précitées, y compris même aux enfants majeurs de ceux qui n’ont pas qualité de diplomate, des passeports diplomatiques! On en veut pour preuve, la fille majeure de David Madouka, dénommée Madouka Patricia née le 24 avril 1986 qui a eu droit à un passeport diplomatique sous prétexte qu’il n’y avait pas de cartons de passeports ordinaires à l’immigration. De qui se moque Madouka quand on sait parfaitement que quand bien même les passeports ordinaires sont devenus gratuits, ils restent difficiles à obtenir pour les citoyens. Pourquoi n’a-t-il pas octroyé à tous ces congolais qui attendent toujours les passeports ordinaires, faute de stocks, des passeports diplomatiques? N’est-ce pas là de l’injustice? C’est dire que pendant que le peuple peine à obtenir des passeports ordinaires, aux enfants des chefs on octroie des passeports diplomatiques.

Tout comme pour les écoles privées, les études dans des écoles chères et les évacuations sanitaires en Europe en lieu et place d’améliorer les systèmes éducatifs et sanitaires congolais.

Un certain Gokba Gockard Lilian Gloria qu’on fait passer également pour un fils de David Madouka, alors qu’il n’en est rien, a également eu droit à un passeport diplomatique. Ce garçon aux allures d’étranger était déjà majeur au moment de la délivrance de son passeport diplomatique. Pire, Monsieur David Madouka, pour paraître en homme valeureux et puissant auprès de sa belle famille, a délivré un passeport diplomatique à sa belle sœur, une certaine Atipo Ongandza Léonce Estelle! Clientélisme ou pas?

Qui est réellement David Madouka

Cet homme occupe actuellement les fonctions de secrétaire général adjoint, chef du département du protocole diplomatique chargé des affaires consulaires, privilèges et immunités diplomatiques. Voilà un ancien cobra pendant la guerre de 1997 placé à la tête des fonctions diplomatiques, lesquelles fonctions requièrent la maîtrise de soi et une éthique certaine. A preuve, lors de notre rencontre aux affaires étrangères, David Madouka qui s’était montré très violent parlait d’arracher ma tête de mes épaules! C’est donc contre espèces sonnantes et trébuchantes que David Madouka délivre des passeports diplomatiques aux gens de la cité. Nos sources font état de sommes allant de 3 à 4 millions de FCFA par pièce!

Quelques autres personnes qui n’ont pas droit aux passeports diplomatiques

Le fils et la fille, majeurs, du ministre Isidore Mvouba, Mvouba Eléonore et Mvouba Alain tous deux nés à Moscou respectivement le 20 Aout 1980 et le 6 décembre 1979, ont des passeports diplomatiques. Le numéro du passeport du fils est : D0022541.

Ikouébé Ladine Egie, certainement une fille majeur du ministre Basile Ikouébé, née le 10 mai 1981 et qui habiterait au 1103 de la rue Louémé (Plateau des 15 ans) a un passeport diplomatique numéroté : D0025229, délivré le 26 juin 2012 à 12h 41. Si on s’en tient aux déclarations du ministre Basile Ekouébé, cette fille a obtenu certainement ce passeport pour des raisons d’Etat, c’est-à-dire, pour des missions secrètes, sans nul doute confiées par le Président Sassou.

Mon œil… Kiwounzou Morel, le maire de Makélékélé a lui aussi un passeport diplomatique contrairement au décret présidentiel qui ne l’a pas permis aux maires des arrondissements.

Voilà des gens qui sont censés faire respecter les lois du pays et qui les violent. C’est à peine si Morel Kiwoundzou, de par son bas niveau scolaire, comprend le concept de passeport diplomatique.

Loin de s’arrêter là, sa fille majeure, Kiwounzou Maurena Darlyne, née le 3 Juillet 1993 à B/ville possède un passeport diplomatique dont le numéro est : D0022530.

Une certaine Mavoungou Ongondo Glorya Belancia, née dans la même année que la fille de Kiwounzou, a eu droit, le 10 Aout 2012 a un passeport diplomatique.

Ndongo Eboua Edna Sydnese, majeure, née le 25 Juin 1985 a un passeport diplomatique numéroté : D0022599. Que dire de la famille Onanga Alfred ? Ici c’est le comble, presque toute la famille en possède. Il y a par exemple: Onanga Atsoko Joly Dorcas et Onanga Dieudonné.

Le cas des étrangers

La liste est non exhaustive. Ahmed Idriss Zina Wazouna née le 30 Novembre 1977 à Djamena de nationalité tchadienne, soi-disant chargé des missions aux affaires étrangères, a eu droit à un passeport diplomatique.

Rihan Adnan né le 30 octobre 1990 à Paris, un libanais fils de Talal Rihan, possède un passeport diplomatique. Son père libanais gérant de l’Olympic palace est un conseiller du Chef de l’Etat.

Rihan Adnan n’accomplit aucune mission d’Etat si ce n’est allé de temps en temps en Chine faire quelques business. C’est donc pour des raisons de son commerce personnel qu’il a eu ce privilège. Nous avons également le cas d’une certaine Nathalie Ngalulu, un sujet de la RDC à qui on a donné un passeport diplomatique pour les besoin de la cuisse.

Kouyaté Ousman né le 15 février 1959 à Bobo, un autre étranger, qui a eu droit à un passeport diplomatique dont le numéro est: D0025474.

Le Cornec Michel Charles né le 26 Juillet 1935 à Mekenès (Maroc) a obtenu son passeport diplomatique le 01 mars 2012 à 9h39. Le numéro de son passeport est: D0025014.

Nous n’allons pas nous étendre, il s’agit de tout le serveur informatique du ministère des affaires étrangères en notre possession. Tout ceci juste pour dire que s’il est interdit aux étrangers de posséder le passeport ordinaire congolais, le passeport diplomatique, à cause de l’article dont se vante le ministre, est devenu l’apanage de n’importe qui au Congo-Brazzaville. Il y a donc de l’ordre à mettre au ministère des affaires étrangères. Tout en gardant à l’esprit que le premier responsable de cet état des choses demeure le ministre Basile Ikouébé dont la légèreté dans la gestion des passeports diplomatiques n’est plus à démontrer.

Brazza-News

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« Une jeune femme congolaise de 19 ans a récemment été arrêtée à l’aéroport de Maya-Maya de Brazzaville au moment d’embarquer sur un vol Air France munie d’un passeport diplomatique au nom d’une certaine madame Moukila. Après vérification, la police des airs s’est rapidement aperçue de la fausse identité de cette personne », écrit La Lettre du Continent dans son N°646 daté du 8 novembre 2012.

Selon notre confrère, « Le nom figurant sur le passeport a été emprunté à un agent travaillant au service de délivrance des passeports diplomatiques du ministère (des Affaires étrangères et de la coopération). A croire le confidentiel français, « la jeune femme a également bénéficié de la complicité d’un autre fonctionnaire officiant dans le même service. Pour ce « travail », les deux agents, qui ont été depuis cette affaire remerciés, auraient touché chacun 3 millions F CFA ».

Par Starducongo.com | Mardi 20 Novembre 2012