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C.S.C.C. (comité de soutien pour le changement de la constitution) : Laurentine MILONGO a lancé la campagne de sensibilisation dans le pool

Présidente du C.s.c.c (Comité de soutien pour le changement de la Constitution), Laurentine Milongo, actuel administrateur-maire de la communauté urbaine de Boko, a procédé, mardi 12 août 2014, à Kinkala, au lancement officiel de la campagne de sensibilisation sur le changement de constitution. La cérémonie a eu pour cadre la salle des conférences de l’hôpital de Kinkala, en présence d’Arnold Mathat, président départemental de la Caresco au Pool, et des membres de la coordination du C.s.c.c.

Dans une ambiance festive, l’arrivée de la présidente du C.s.c.c (Comité de soutien pour le changement de la Constitution) a été saluée par un tonnerre d’applaudissements, comme pour marquer l’adhésion de l’assistance au changement de constitution. Les participants ont entonné des chansons qui symbolisent l’unité et la concorde nationales. Tous les districts que compte le département du Pool y étaient représentés.

Ouvrant le bal des allocutions, le président départemental de la Caresco, Arnold Mathat, a rappelé l’objectif de cette rencontre. «Aujourd’hui, à deux ans près de la fin du septennat en cours, les Congolais de tous les horizons suivent avec beaucoup d’attention le débat sur la Constitution, conscients que c’est l’avenir de tout un peuple, de toute une nation qui en dépend. Bien entendu, il nous faut faire le choix le plus réfléchi, pour conserver les acquis de la bonne marche ou du fonctionnement de notre jeune démocratie et contrer l’éventualité de toute situation de mauvais goût, et ce, pour le bien des générations futures», a-t-il dit.

La présidente du C.s.c.c, Laurentine Milongo, a, tout d’abord, demandé une prière, avant de commencer son discours. «Maintenant, il est question, à nous peuple du département, de dire ce que nous pensons de la Constitution. Deux questions sont posées: est-ce qu’on va réviser la Constitution ou la changer? C’est à nous, peuple, de répondre à cette question. C’est sûr que la question n’est pas posée au président de la République. Mais, c’est, au contraire, lui qui nous la pose. Il fait bien l’exercice de la démocratie, parce qu’il veut savoir ce que son peuple pense à ce sujet», a-t-elle lancé.

Puis, elle a rappelé que son défunt époux, l’ancien premier ministre de transition, André Milongo, en son temps, avait déclaré que la Constitution du 20 janvier 2002 n’était pas bonne pour notre pays. «Il disait qu’à la longue, cette Constitution poserait bien des problèmes. Il le déclarait, en 2002, si mes souvenirs sont bons, c’était à la veille du référendum constitutionnel où il demandait aux militants et sympathisants de l’U.d.r-Mwinda de voter contre cette constitution. Parce qu’il était soucieux de l’avenir. Aujourd’hui, je le prends comme un prophète. Parce qu’il disait, en 2002 et voici qu’en 2014, soit douze ans après, qu’on pose cette question. Donc, en tant qu’épouse de l’ancien premier ministre, je ne peux qu’adhérer à cette cause», a-t-elle rappelé, avant d’épingler certains manquements de cette Constitution. Cette Constitution ne parle même pas, par exemple, des veuves, des orphelins; les handicapés physiques du fait des guerres, ou des maladies et même du fait du contexte familial vécu. «Une bonne Constitution devrait tenir compte de tout cela. Donc, dans nos descentes, nous allons expliquer le contenu de la Constitution de 2002 et ses manquements, pour convaincre l’auditoire», a-t-elle dit. En effet, la présidente du C.s.c.c sillonnera tous les districts du département du Pool, dans le cadre de cette campagne de sensibilisation sur le changement de constitution.

Pascal Azad DOKO

Source: Lasemaineafricaine