Le poison des NGUESSO plane sur l’avenir des congolais

Par:   Jean-Claude BERI

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Jean Claude BERI

Le feuilleton désolant et tristement effrayant d’un régime marxisme-léninisme à la gouvernance clanique qui excelle dans la corruption et le pillage risque de se reproduire sur la Rive gauche du fleuve Congo. On retrouve les mêmes caractéristiques façonnant un pouvoir qui n’admet aucune alternance. On peaufine de nouveau des scenarios préparant l’invasion d’une autre armée étrangère sur le sol Congolais, comme en 1997.

D’après des informations dignes de foi qui nous parviennent, des démarches malsaines sont en cours sur le Congo, entreprises par les fossoyeurs de la paix et la quiétude du peuple congolais. La boulimie du pouvoir de Denis Christel SASSOU NGUESSO le pousse à mener des tractations malsaines consistant à créer une atmosphère hors-la-loi pour injecter le poison du mal des NGUESSO. Soutenu par certains fonctionnaires corrompus de la Commission africaine et ses partenaires européens notamment la Turquie, la France et le groupe des mercenaires russe WAGNER, cette atmosphère se vérifie tous les jours au quotidien.

« Un souverain ne devient grand que lorsqu’il sait mesurer l’attente de son peuple » a dit Confucius.

Le régime autisme de MPILA poursuit sa politique absurde d’exclusion et de violence permanente. Le Congo-Brazzaville est ruiné et menacé de famine dont la population se réveille chaque avec de faits divers macabres. Les suicides, assassinats, tueries et autres atrocités sociales inconnues il y a 20 ans pourtant devenues le lot quotidien des congolais.

Ce sont toujours et toujours les mêmes scenarios qui se répètent. La dictature de SASSOU est devenue une routine insupportable. D’abord il est arrivé au pouvoir avec l’appui des militaires étrangers en faisant couler le sang du peuple. Il s’y maintient par la fraude électorale et une violence extrême et qui, à mesure qu’il avance en âge, compte toujours plus sur la brimade et les exactions inhumaines sur le peuple pour légitimer ses caprices et vouloir nous imposer son rejeton comme successeur.

Virales sur les réseaux sociaux, les congolais tentant de dénoncer la barbarie et contrés les affres du mal installées au Congo. Il nous est difficile, dans ce blackout, de vous parler de toutes les tractations en cours sur le Congo au-delà, mais le cas le plus flagrant c’est l’implication du RWANDA

 C’est à se demander aussi pourquoi la France et le Rwanda s’investissent tant dans la perfidie de pouvoir maudit des NGUESSO contre le peuple congolais, qui, pourtant, mérite appui et compréhension de la Communauté internationale.

Cela reste comme le symbole du nouveau degré de la lutte contre l’usurpation et le refus de l’acceptation d’un héritage maudit des NGEUSSO qui se profile.

Les conséquences de ce délitement politique accéléré sont d’abord alarmantes pour les cinq millions d’habitants congolais, longtemps le petit Congo promu à un bel avenir grâce à son pétrole, aujourd’hui ruiné et menacé par la famine et en proie une vertigineuse décadence sociale. Porté par l’envolée des cours du brut dans les années 2000, le pays a multiplié ses incohérences politiques et a favorisé le vol organisé conduisant à sa descente en enfer puis a son effondrement. Une gouvernance stupide aggravée par le dirigisme des NGUESSO » prônant, la corruption et l’insécurité. Les détracteurs du bien –être des Congolais et le respect de vraies institutions démocratiquement élues.  Devant le poison des NGUESSO aiguisant toujours leurs armes flambant neuves, notre attitude doit demeurer la même, c’est-à-dire celle consistant à faire preuve de vigilance, de sérénité en nous attelant davantage au travail productif et en nous préparant, en bons citoyens, à faire barrage a ce scenario macabre. Le salut ne dépendra que du seul peuple Congolais suffisamment mur pour protéger efficacement sa démocratie contre tout ce qui est de nature à la perturber, y compris les tractations malsaines en cours le Congo.

Gardant en mémoire, le chaos du régime SASSOUISTE représente aussi un terrible échec de la politique clanique des NGUESSO qui veulent se targuer de nous laisser un héritage maudit. Les pressions actuelles des réseaux sociaux ne doivent pas faiblir pour encourager un réveil des consciences afin aider les acteurs politiques congolais, bien que trop timorés   à sortir de leur confort existentiel en travaillant pour une transition afin de mettre un terme à la propagation de ce virus des NGUESSO. Le CONGO un pays qui a tout, pourtant, pour être prospère, ne peut être voué à tel destin effrayant.

L’héritage maudit des NGUESSO c’est :

  • Les suicides de jeunes entrepreneurs accablés par les lourdes charges fiscales imposées par une politique anti-solidaire
  • Les massacres de nos jeunes dans les commissariats ou ils devraient être sous la protections d’une vraie police.
  • Denis Christel SASSOU NGUESSO comme digne successeur de son père.
  • La décadence de la vie sociale dont pour beaucoup la mort demeure la seule issue.
  • Le musellement des voix discordantes
  • Le vol et l’insécurité systémique
  • L’emprisonnement et l’assassinats des opposants
  • Prédominance des inégalités sociales pour mieux dominer
  • Favoritisme et impunité des acteurs véreux et totalement insolvables
  • Imposition au peuple à vivre sous une Constitution immorale…..

Rejeter cet héritage maudit des NGUESSO c’est refuser :

  • Couvre-feu abusif
  • État d’urgence discriminatoire
  • Déploiement de militaires dans nos villes

Lorsque DENIS Christel débite des chiffres qui font rire après chaque sortie à l’étranger, à expliquer que “les congolais qui manifestent sont des délinquants” ou à prétendre que personne ne peut déstabiliser l’Etat, c’est-à-dire lui, son père et leurs quelques alliés. Dans l’ordre, on retrouve aussi un PCT “majoritaire”, façon moderne de dire “parti unique”. Lequel parti est géré, possédé et embrassé de force par une équipe qui obéit au doigt et l’œil au Clan au pouvoir. Un PCT répétant des phrases débiles dignes d’une épicerie des domestiques politiques. Le tout consolidé par un appareil acteur, liés entre eux par les liens d’ésotérismes et affairistes.  PCT est un héritage maudit des NGUESSO toléré pour les besoins d‘un coloriage politique hypocrite, avec, comme aide de camp, une armée asservie au culte de la stabilité du Clan.  L’héritage maudit des NGUESSO c’est aussi quelques journaux du clan, des médias à sa botte et une mainmise sur les marchés stratégiques pour s’assurer la collaboration stratégique vers l’extérieur.

Dans ce schéma panarabe, le dictateur est, généralement, lui-même ministre de la Défense (on ne vole pas un voleur) et son fils, sa femme ou son frère gèrent les milieux d’affaires et le patronat, fragile ou complice du pays. Quand éclatent des émeutes ou que naissent des oppositions, le dictateur se tait pour mieux souligner sa souveraineté, qui ne daigne pas se pencher sur les détails intestinaux du pays ; le ministre de l’Intérieur envoie des policiers frapper ou interdire en expliquant qu’il s’agit de délinquants ; un communiqué de terroristes « les pseudos « BEBE NOIR »   est rendu public par un aboyeur stupide, qui n’hésite pas à se médire. On a démantelé d’une cellule terroriste inexistante pour bien faire passer le message aux parrains francafrique, mais aucun terroriste n’a été présenté à la presse.

Le tout a pour but de saupoudrer le peuple en le divisant en deux : une partie recevra plus de semoule et de bières pour les fêtes qui arrivent et l’autre plus de coups de matraque. Et cela c’est le quotidien de nos compatriotes depuis 23 ans ou LES NGUESSO dansent, boivent et le peuple broie du noir Et cela ne change pas même si c’est indécent, risible, assassin ou dramatique. Même s’il s’agit de la dernière minute du règne du Clan. Même si le peuple est à la porte du palais ou maudit le dictateur à chacune de ses apparitions. L’enivrement du pouvoir altère les méninges des dictateurs au point de penser qu’ils resteront éternels et que leurs ministres de l’intérieur et de la défense auront raison tout le temps sur le peuple.

Il reste à conclure en tournant les yeux vers l’avenir. Toutes les informations que les membres de la diaspora agissante, des lanceurs d’alertes sur les réseaux sociaux ont pu recueillir tendent à confirmer cette tendance qui s’est peu à peu cristallisée dans leur esprit : celle du renforcement des soldats ayant pour mission des répressions dissuasives, s’apparentant à celles d’une armée d’occupation tenant sous son joug un peuple sans défense, tout à la fois exaspéré et assoiffé par le changement et l’étranglement social. La crise politique qui, à l’instar de tant d’autres pays dans le monde, touche la fin de règne des NGUESSO de plein fouet fait néanmoins qu’à l’heure où sont écrites ces lignes, il ne se dégage encore aucune autre  alternative politique claire et oppositionnelle derrière laquelle pourrait s’engager avec force et décision la majorité de la population congolaise, de telle sorte que forces politiques et sociales oppositionnelles – passablement fragmentées et divisées – ne sont pas encore parvenues à se débarrasser de la méfiance qu’elles ont les unes envers les autres ainsi qu’à s’unir dans un même projet de sortie de crise. Pourtant le spectre de poison  maudit des NGUESSO plane sur l’avenir du CONGO.

Jean-Claude BERI

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