En 1998-2003, en prenant les armes, il a fait ce que le préambule de la constitution du 15 mars 1992 prévoyait « le droit et l’obligation de tout citoyen de résister par la désobéissance civile, à défaut d’autre recours, à quiconque entreprendrait de renverser le régime constitutionnel, de prendre le pouvoir par un coup d’Etat ou de l’exercer de manière tyrannique. »
En 2015, en sa qualité de Délégué général chargé de la promotion des valeurs de paix et de la réparation des séquelles de guerre, il s’oppose au changement de la constitution du 20 janvier 2002 pour ne pas permettre à Denis Sassou Nguesso de briguer un troisième mandat.
En 2016, en se fondant sur les dispositions de l’article 10 de la constitution du 20 janvier 2002 qui stipule que : «Tout citoyen, tout agent de l’Etat est délié du devoir d’obéissance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés publiques. L’ordre d’un supérieur ou d’une quelconque autorité ne saurait, en aucun cas, être invoqué pour justifier ces pratiques » , il a repris les armes pour résister à l’oppresseur et se défendre contre le plan machiavéliquement conçu par monsieur Sassou et son clan visant à terroriser les populations du Pool et à le tuer pour faire diversion et s’autoproclamer président de la république.
Les événements survenus le 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville étaient conçus de toute pièce et orchestrés par Denis Sassou Nguesso et son clan pour non seulement faire diversion et détourner l’attention des populations afin que la cour constitutionnelle proclame sa victoire volée mais aussi pour avoir un prétexte d’attaquer le révérend Pasteur Ntumi et de maintenir un climat de tension ou de guerre dans le pays afin de faire avaler son hold-up électoral au peuple congolais et se maintenir au pouvoir.
En organisant sciemment les événements du 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville notamment à Bacongo et Makelékelé dans le but :
– de détourner l’attention des populations et créer la psychose afin de proclamer une victoire volée et non méritée et
– d’attaquer le révérend Pasteur Ntumi afin de maintenir dans le pays un climat de guerre, pour se maintenir illégalement au pouvoir, monsieur Denis Sassou Nguesso et son clan sont donc des terroristes.
Alors qu’est-ce qu’un terroriste ?
Un terroriste est un partisan, agent du système de la terreur autrement dit un terroriste est celui qui réalise les actes de terrorisme.
Du latin terror, terreur. Le mot terrorisme a été utilisé pour la première fois en novembre 1794 pour désigner la « doctrine des partisans de la Terreur » pendant la Révolution Française.
Le terrorisme désigne l’usage de la violence par certaines organisations politiques pour atteindre leurs objectifs : faire pression sur l’Etat, contraindre une population à l’obéissance, médiatiser une cause, promouvoir une idéologie….
Le terrorisme peut prendre la forme d’attentats, d’assassinats, d’enlèvements, de sabotages, d’actes d’intimidation, etc. Au-delà des victimes directes, qui sont souvent des civils, le terrorisme cherche à frapper l’opinion publique, à l’intimider, en instaurant un climat de terreur et de peur (2).
Le terrorisme d’Etat est l’utilisation par un gouvernement de mesures d’exception et d’actes violents à l’encontre d’une partie de ses administrés, sous couvert de raison d’Etat.
Le terme terrorisme désigne aussi une attitude d’intimidation, d’intolérance ou des pratiques abusives dans le domaine de la politique, de l’économie, de la justice, de la culture…
On distingue le terrorisme de la résistance (ou guerre des partisans) qui met en avant un objectif légitime en revendiquant le droit à l’autodétermination des peuples et la lutte contre l’oppression ou contre un envahisseur.
Exemple : La Résistance en France pendant l’Occupation allemande, au cours de la Seconde Guerre mondiale.
La guérilla, quant à elle, a des cibles purement militaires et cherche à recueillir le soutien de la population.
Au regard de cette définition, force est de constater que le révérend Pasteur Ntumi n’est pas un terroriste comme veut le faire croire monsieur Sassou à la communauté internationale. Ce qu’il fait c’est de la résistance car son objectif est de lutter contre l’oppression du pouvoir illégal et illégitime de monsieur Denis Sassou Nguesso.
Frédéric Bintsamou alias le révérend Pasteur Ntumi a toujours été faussement accusé par Denis Sassou Nguesso et son clan. En effet, en 1998 pour le diaboliser et le discréditer le Denis Sassou Nguesso et sa police politique ont menti le peuple congolais et la communauté internationale à propos de son stock d’armes en disant « qu’il était acquis dans le cadre d’un trafic de drogue ».
Or la police politique de Denis Sassou Nguesso n’a jamais prouvé ses allégations de trafic de drogue imputées de façon sadique et éhontée au révérend Pasteur Ntumi. En effet, selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, les preuves de ce prétendu trafic de drogue n’ont jamais été apportées par la police politique de Denis Sassou Nguesso ni celles des plantations de chanvre. Ainsi pour attaquer le révérend Pasteur Ntumi, il fallait inventer de toute pièce comme ils l’ont fait le 4 avril 2016 une raison moins facile à vérifier.
: « Le stock d’armes se serait constitué d’une part des armes restées en circulation depuis les combats de 1995-97, d’autre part ayant été apportées dans le cadre du trafic de drogue (Il faudrait sans doute apporter, ici, les preuves de ce prétendu trafic de drogue pour étayer cette affirmation. Or, les soldats n’ont jamais prouvé leur hypothèse, ni celle des plantations de chanvre. Il fallait bien trouver une raison pour attaquer ; la meilleure était certainement la moins facile à vérifier. ). (donc en contradiction avec les affirmations de l’entourage du Pasteur ; affirmations qui sont objectives, puisque vérifiables; tout comme la suite du propos), et enfin, celles résultant des prises sur les militaires défaits lors de multiples combats. De victoires de guérilla en victoires face à l’ensemble des forces armées congolaises, ces jeunes ont pu constituer un véritable arsenal d’armes et munitions.(3) »
Le pouvoir de Denis Sassou Nguesso est un pouvoir de sang fondé essentiellement sur le mensonge, la médisance, la diffamation, la tricherie, la division, et la fabrication du faux, le crime…
Ce pouvoir ne vient pas de Dieu car il est le produit de la combinaison de trois éléments : la méchanceté, la trahison et le fétichisme. L’histoire de son accession à la magistrature suprême au Congo-Brazzaville est très édifiante pour comprendre d’où vient son pouvoir; elle justifie la thèse selon laquelle « le pouvoir de Denis Sassou Nguesso ne vient pas de Dieu mais de la combinaison de trois éléments malicieusement conçus : la méchanceté, la trahison et fétichisme (4) »
Le révérend Pasteur Ntumi n’est pas un terroriste mais un résistant qui se bat pour le respect de la légalité et la légitimité constitutionnelle. Monsieur Denis Sassou Nguesso est l’oppresseur qui pratique le terroriste d’État envers les populations du Pool; étant malin et rusé, il veut rouler les congolais et la communauté internationale en jetant l’opprobre à ceux qu’il opprime qui ne savent que se défendre.
Selon Nelson Mandela « C’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé qui détermine la forme de lutte. Si l’oppresseur utilise la violence, l’opprimé n’aura pas d’autre choix que de répondre par la violence. Dans notre cas, ce n’était qu’une forme de légitime défense (5) »
Le révérend Pasteur Ntumi ne fait que répondre à la violence utilisée par l’oppresseur monsieur Denis Sassou Nguesso contre les populations du Pool et sa personne; ce qu’il fait n’est pas du terrorisme mais de la légitime défense.
Le révérend Pasteur Ntumi ne peut pas faire confiance à un État et à une justice qui n’existent plus autrement dit qui n’existent que de non. Au Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso a tué l’État : l’armée, la police, la gendarmerie et la justice n’existent plus. Ces institutions régaliennes sont privatisées et deviennent la propriété privée de la famille des Nguesso et ses amis (le clan de la famille).
Si monsieur Denis Sassou Nguesso n’est pas un terroriste, qu’il nous dise sur quel instrument juridique il s’est fondé pour tuer le président Marien Ngouabi, le cardinal Emile Biayenba et le président Alphonse Massamba Débat, renverser le président Pascal Lissouba, changer la constitution, se maintenir par le sang des autres au pouvoir, bombarder les populations du Pool, arrêter arbitrairement les membres de l’opposition, fabriquer les fausses accusations pour arrêter ses adversaires politiques et gérer le pays comme une épicerie familiale ?
Tous les congolais doivent le savoir où ils se trouvent : « monsieur Denis Sassou Nguesso est un petit voyou6 qu’il faut chasser à tout prix du pouvoir; le Congo n’avancera jamais avec ce petit voyou et son clan. » Le temps n’est plus à la division, à la peur et aux discours creux et vains mais à l’action.
Un voyou est toujours sourd aux appels de la raison car il ne comprend pas le langage du dialogue, du compromis, de l’intérêt général, de l’apaisement, du vrai rassemblement et du vrai vivre ensemble.
Maître Céleste Ngantsui
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1- Le Révérend Pasteur Ntumi, de son nom de naissance Frédéric Bitsamou, est né le 29 août 1964 à Brazzaville au Congo. Ses partisans le présentent en tant que responsable religieux, « Pasteur », voire « homme de Dieu ». Au delà de cet aspect religieux, il est le chef des « Ninjas », engagés dans la guerre civile présentée comme la « libération du Pool » contre Denis Sassou Nguesso, de 2002 à 2005.
2- http://www.toupie.org/Dictionnaire/Terrorisme.htm
3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Pasteur_Ntumi
4- Le fétichisme désigne, au sens propre, l’adoration des fétiches. Le terme provient étymologiquement 1 de feitiço (« artificiel » puis « sortilège » par extension)
5- Nelson Mandela, Un long chemin vers la liberté (1996) Read more at http://dicocitations.lemonde.fr/citations/citation-128341.php#0BxVtZWrT3qGxU04.99
6- individu peu scrupuleux, qui ne respecte pas les lois, se prend pour un Dieu et agit par canaille.