Quand nous crions que Denis Sassou Nguesso doit quitter le pouvoir en 2016, nous devons savoir que nos larmes ne suffiront pas à le faire partir. C’est à nous de nous organiser pour bâtir une stratégie qui puisse nous permettre d’atteindre cet objectif.
Malheureusement force est de constater, à 400 jours des élections présidentielles au Congo Brazzaville, notre cause manque de visibilité. D’autant plus qu’il n’y a aucun axe sur lequel un étranger peut se reporter pour comprendre ce que nous voulons. Tout le monde crie au loup. Mais chacun crie à sa façon, dans l’optique tirer à soi la couverture, sans prêter oreille à ce que dit l’autre.
Nous devons nous unir, tel est le but de cette pétition: https://secure.avaaz.org/…/LElysee_La_FrancAfrique_tue_No…/…
SIGNEZ LA.
FAITES LA SIGNER ET PARTAGEZ LA AU GRAND MAXIMUM.
J’invite tous les congolais, où qu’ils soient en France, de prendre contact avec le députés socialistes de leurs circonscriptions pour connaître voire débattre de la position du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale sur l’analyse que je fais des relations franco congolaises. J’invite toutes celles et tous ceux à qui j’ai adressé par courrier une documentation de venir apporter leurs témoignages sur la solidité de cette démarche.
Pour aller au combat, il faut mesurer ses forces. De l’intérieur Denis Sassou Nguesso n’a d’égal que lui-même. Nul n’a les moyens de s’opposer à sa volonté, l’opposition étant divisée.
Sans une pression extérieur, rien ne peut l’empêcher de se succéder à lui même en 2016. Nous avons la chance, contrairement à 1997, que l’Élysée soit occupé par un homme de gauche. C’est une opportunité qu’il nous faut exploiter car la communauté internationale suivra ce que dira François Hollande.
À nous de savoir ce que nous voulons.
Je profite de cette occasion pour rappeler aux jeunes en errance, voire en souffrance au Congo, que toutes les fois que vous vous connectez sur Internet, votre téléphone devient une arme. Ayez la lucidité et le courage de l’utiliser à bon escient. Il vous appartient de ramener vos parents, très souvent illetrés malheureusement, vers cette pétition. Il y va de votre avenir. Avant de lancer cette initiative, j’ai sollicité et obtenu la bénédiction du Vatican. À ce sujet, je prie nos compatriotes résidents à Amiens et ceux de Meaux de se rapprocher de leurs paroisses la semaine prochaine pour avoir le cœur net. D’autres localités suivront.
Prions pour notre cher Congo et que Dieu nous prête vie
Philippe ASSOMPI