Par Guy Mafimba.
La mise à nu de la stratégie du pouvoir pour liquider le Pasteur Ntumi ou le bal masqué des stratèges Oyosapiens pour venir à bout du Pasteur Ntumi.
Tout le monde avait compris que la sortie de prison du frère Gustave Ntondo pour le propulser comme le signataire au nom de Ntumi des accords de paix pour mettre un terme à la guerre du Pool, cachait bien quelque chose de pas bien du tout. Tout le monde sait que Sassou Nguesso est rancunier et n’aime pas se faire humilier et surtout pas par les personnes qui lui tiennent tête et qu’il a toujours considéré comme ses sujets, des êtres inférieurs !
Le pot aux roses a été encore découvert grâce aux infiltrés du système qui ne supportent plus les gesticulations de Sassou Nguesso qui manque de sincérité dans ses initiatives. Voulant prendre tout le monde de court, Sassou veut être maître du jeu et du calendrier des exécutions programmées de ceux qui lui donnent des migraines et empêchent sa prostate de guérir !
Au commencement était la vaillante résistance du révérend, Ntumi, puis vint l’isolement diplomatique et le FMI
Acculé par le FMI qui attendait des signes de décrispation politique, l’une des conditionnalités non transparentes, ce afin de desserrer l’étau de son asphyxie financière; le Congo étant en situation de banqueroute pour cause de mégestion, mauvais choix et investissements hasardeux aux résultats calamiteux dans le domaine des infrastructures et autres grands ouvrages, Sassou Nguesso devait lancer des signaux d’apaisement politique !
Pour le faire, ses services vont lancer des leurres en commettant un Procureur marionnette en la personne de André Oko-Ngakala, plus connu par un qualificatif célèbre « d’ Autochtone d’Oyo » pour commettre des interpellations et autres auditions en direction de certaines personnalités triées dans le volet pour venir répondre de malversation financières. Du menu fretin là où, n’apparaissent nulle part les noms de Denis Christel Sassou Nguesso, Jean Jacques Bouya, Gilbert Ondongo, Etoka, Otoka, Elongo, Ngakala, Nsilou, Mvouba, Maboundou, Onanga etc.. et j’en passe. Simple illusion destinée à rassurer le FMI ainsi enfumer la communauté internationale.
Sur le plan sécuritaire, il commet son ministre de l’intérieur pour inventer un accord avec Ntumi afin de le piéger et mieux l’abattre. Ils vont de cela faire recycler à la hâte un projet d’accord de cessez-le-feu signé semble-t-il par les émissaires de Ntumi, Jean Gustave Ntondo et le représentant du gouvernement, le colonel François Ndé, Conseiller à la Sécurité du Ministre de l’intérieur, Zéphyrin Mboulou. Devant la presse nationale.
Le Complot cousu de fil blanc des pieds nickelés du Sassouland
Ce sera l’accord du 23 décembre 2017 ! Mais que cache-t-il ? S’agit-il d’une grosse arnaque ? Sassou Nguesso lui-même dans son discours devant le parlement réuni en congrès, en dévoile les grandes lignes parmi lesquels: » l’arrêt des hostilités et du ramassage des armes détenues par les éléments du Pasteur Ntumi, la restauration de l’autorité de l’Etat; la libre circulation des personnes, des biens et des services’’.
Un piège du pouvoir de Brazzaville qui pense d’abord qu’il va se refermer sur le Pasteur Ntumi, convaincu qu’il n’allait pas saisir l’opportunité de la paix. Aux revendications de Ntumi qui demande entre autres, ‘’la fin des hostilités armées dans le Pool, la tenue d’un dialogue inclusif, la libération des prisonniers politiques y compris les victimes de l’intolérance politique du fait de leur prise de position lors du référendum du 25 octobre 2015 et la présidentielle de mars 2016’’.
A ces revendications légitimes du Pasteur Ntumi, le pouvoir oppose ses propres exigences : Pas d’amnistie pour Ntumi, pas de desserrement de l’étau autour de Ntumi, au contraire une vaste campagne de manipulation tendant à montrer aux yeux du monde, une grande campagne d’adhésion des ‘’ex-Combattants’’ au message du pouvoir pour sortir des forets. Des campagnes bien orchestrées où l’on y fait participer rabatteurs et figurants pour montrer au monde entier la vague d’adhésion des ‘’Ninjas’’ pour sortir des forets du Pool.
Dans le rôle de rabatteurs, Nick-Fylla, Chris Wallembaud, L’Oyocrate Cyr Ebina et le presque Oyocrate du Pool, Joachim Mbandza, du RC de Claude NSilou.
Ce que tout ce petit monde ignore, c’est que le complot a été mis a nu comme pour celui des généraux !
Du ‘’Plus jamais ça’’…au ‘’sang et les larmes des autres’’ ! SASSOU n’a pas de parole
Sassou Nguesso, égocentrique, tribaliste, autoritaire, barbare et sanguinaire, un tueur de sang froid, l’ange de la mort qui a un pouvoir illimité de décider de la vie et de la mort de ses opposants.
Les congolais qui n’ont pas la mémoire courte, se souviennent dans le passé que des accords de cessez-le-feu avaient déjà été signés entre le gouvernement congolais et les hommes en armes. Ainsi, il y a eu des accords de cessez-le-feu et de cessation des hostilités signés le 16 novembre à Pointe-Noire et le 29 décembre 1999 à Brazzaville. Le 17 mars 2003 à Brazzaville, on signait un engagement entre les représentants du Pasteur Ntumi dont Le Docteur Gozardio et Daniel Mahoulouba et du côté du gouvernement, Isidore Mvouba, à l’époque Ministre d’Etat, Ministre des transports, chargé de la coordination et de l’action gouvernementale, agissant au nom et pour le compte du gouvernement et de son chef Denis Sassou Nguesso, prenait l’engagement de garantir » les dispositions de la loi d’amnistie n°21/99 du 20 décembre portant.. »
C’était devant une médiation internationale comme garantie : « Les dispositions de la loi d’amnistie n ° 21 / 99 du 20 décembre 1999, portant amnistie des faits de guerre découlant des guerres civiles de 1993-1994, 1997 et 1998-1999 et étendues à ceux des événements du 29 mars 2002 ».
Comme on le voit, les signataires étaient représentés à un très haut niveau. Ces derniers parlaient en lieux et places de leurs mandataires.
Autre observation, c’est la signature des accords qui a d’abord été précédée par la rencontre des officiers des FAC et les chefs militaires des ‘’résistants’’, ce après le coup de force de juin 1997. D’où la présence des généraux comme Michel Mokoki, des colonels Bongouandza et autres qui savaient traduire les mots par les actes.
Raison pour lesquelles, les plus futés y ont vu une grosse arnaque derrière la démarche du gouvernement à chercher coûte que coûte de sortir Gustave Ntondo de prison pour lui faire signer cet accord oubliant au passage de créer en en amont, les mécanismes de sécurisation des parties signataires.
L’agenda caché de SASSOU NGUESSO, il avance masqué ! On t’a vu.
Ainsi, lorsque le comité ad hoc relègue la question de l’amnistie de Ntumi et celui de la libération des prisonniers politiques aux calendes grecques, refusant de la traiter, le pouvoir de Brazzaville gouvernement se dévoile et montre ses véritables intentions. Assassiner le pasteur Ntumi pour qu’il puisse imposer sa loi et sa force de répression punitive sur le Pool et au-delà, dans les départements jugé par Sassou comme hostile à son pouvoir !
Qui ignore que l’agression, les attaques et les bombardements à Soumouna, fief du Révérend Ntuli ont repris le 05 avril à cause du scrutin présidentiel qui a suivi le jour de l’annonce des résultats. Attaques et bombardements conçus, organisées et conçus par Sassou Nguesso et le trio ‘’JDO-Mboulou-Ndenget’’, l’appel de Sassou Nguesso à Parfait Kolelas le 04 avril preuve tangible de cette stratégie du bouc émissaire idéal. Le ‘’droit de poursuite de Ntumi’’ n’était qu’un prétexte pour neutraliser le Révérend Ntumi puis poursuivre à Brazzaville sur Jean Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa, Claudine Munari, Charles Zacharie Bowo etc…qui ont sans ambages dit non au hold-up électoral.
La réalité est celle-là et ce n’est un secret pour personne. Faire semblant de la dissocier avec la présidentielle de 2016 pour ne pas établir une relation de cause à effet, n’est que pure ruse que la communauté internationale a compris et qui renferme Sassou et son gouvernement dans son propre piège. Tel est pris qui croyait prendre! Il en est de même pour l’amnistie de Ntumi que Sassou et ses sécurocrates refusent d’accorder à Ntumi qui n’est autre que l’un des signataires de l’accord de cessez – le – feu à qui on lance vaguement qu’il peut se promener librement alors que sa tête avait été mise à prix avec affiches placardées dans les quartiers sud de Brazzaville. Cette rançon est toujours d’actualité ? Que se passera-t-il si quelqu’un qui se promène avec cette affiche croise le Pasteur Ntumi?
REPENTEZ-VOUS ! ‘’Changer la Constitution est juridiquement infondé, politiquement désastreux, socialement explosif’’. Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles.
Pour revenir au bon sens, le dictionnaire nous apprend que un cessez- le – feu, veut dire, arrêt des combats. Et la cessation signifie simplement: « mettre fin à quelque chose » cela veut tout dire abandon, arrêt, arrêt, interruption, suspension, etc., des qualificatifs qui nous enseignent la démarche à prendre. Et lorsqu’on parle de la cessation des hostilités, on y voit la trêve et on l’y associe l’armistice. Alors, pourquoi ne pas opter pour une démarche simple, plutôt que d’user de stratagème qui n’a seul objectif, tromper la vigilance du peuple pour imposer la paix par la violence et le sang! Mais lorsque la raison a quitté les Oyocrates du Sassouland, une séance de désenvoutement s’impose pour mettre un terme à cette insalubrité publique qui semble s’enraciner chez les Oyosapiens d’Edou, de Tchikapika et Oyo!
Vous voilà informés!