On a parlé, on parle et on dit que Sassou Nguesso est un homme charmant. On va répétant qu’il est et serait un grand charmeur. On dit qu’il charme tous ceux qui l’approchent. Il faudra s’entendre sur la valeur de ces mots-là. Mais comment l’est-il quand tout son intérieur est pourri et déficient, amoral et immoral ? Comment peut-on parler de Sassou Nguesso de charmer quand il se donne à souhait de commettre des actes irrévérencieux comme ceux qu’il commet à l’égard de son peuple. Mais ici le charme tombe en désuétude. Il se brise en mille morceaux et perd toute sa valeur. Ici l’éthique et la morale qui devraient présider et précéder son charme se cassent et cassent toute l’élégance même de l’homme qui commet de telles immondices que repousse la conscience. C’est ici que nous allons introduire dans l’action : l’éthique et la morale en politique. Oui l’éthique et la morale ne se justifient pas seulement sur le plan personnel, mais, aussi sur le plan institutionnel. Elles le sont aussi plus précisément sur celui des institutions politiques. Comment un homme, un groupe d’hommes peuvent-ils s’adonner aussi légèrement et idolâtrement à des satisfactions personnelles, d’un désir, d’un contentement, d’un bonheur, d’une béatitude aussi frustrante que ringarde. ? Comment peut-on se contenter du si peu, par rapport au gain qui hisse au sommet de la morale. Se contenter de l’éphémère, à la prospérité, à l’acte positif que l’on pourrait laisser comme pour dire : « ici fut l’œuvre de celui qui a tenté d’essayer mais il ne put ! » La morale et politique ! C’est un thème qui s’écrit dans la séparation que dans la conjonction. La pensée moderne assimile et séduit la politique à la domination, réfléchit en termes de hiérarchie et de pouvoir des uns sur les autres. Et au fur et mesure qu’on avance sur ce terrain très sensible et vaseux avec plutôt que sur ou l’autre, s’introduit le plus naturellement du monde, une autre saveur, une autre hauteur. L’éthique ! C’est l’élément par excellence qui donne du bon grain à moudre. C’est là que la politique la pluralité et la complémentarité pour réaliser par la justice le désir de vivre ensemble. Cette majesté de politiquement correcte ne peut cependant s’exprimer et s’accorder mutuellement sans un retour aux sources de la grande notion de citoyenneté, celle qui repose sur le sentiment de responsabilité et l’inscription dans le groupe, dans la communauté. C’est pourquoi la démocratie qui est aussi l’autre clé de comportement moral et d’éthique dans la politique ne peut se concevoir et ne pas se comprendre sans engagement moral. La justice ne peut se concevoir sans la morale publique et dans l’éthique : le tout politiquement bien agencé. L’opinion est morale avait dit Lucien Jaume. Et la politique ne peut se voir grandie sans la morale, c’est son arme fatale qui régule et ajuste. C’est aussi là toute la frontière entre le public et le privé. Ici la politique trouve toute sa splendeur, toute son élégance et sa commodité, son accomplissement, sa légitimité dans la morale et celle-ci s’accommoderait mal du partage et de la communion avec l’adversaire politique. Avec Sassou Nguesso et son Pouvoir tous les principes se heurtent à toutes les puissances contraires de la morale et ici se pose la question de son aménagement et de sa composition avec l’argent. Le rapport ambigu entre –la politique et l’argent. Est-ce que dans la même lancée on peut concevoir les contraires pluriels s’administrer ? Comment dans une société où cohabitent chrétiens et hâtés donc l’église et la laïcité ; admettre de si grands écarts de comportement immoraux et amorales ? Que l’Eglise regarde sans réagir un pouvoir et un chef d’Etat qui pillent leur pays, qui volent sans pudeur, sans retenue et sans état d’âme, c’est simplement épatant et inadmissible pour ne pas dire qu’ici l’EGLISE peut être considérée comme complice par assistance ? Et l’Eglise qui est un vrai régulateur de la Morale et de l’Ethique, ne peut regarder sans réagir ? L’Eglise devrait dénoncer sans retenue le comportement inqualifiable et irrévérencieux, frustrant, inhumain, perfide d’un homme qu’est SASSOU NGUESSO. Oui en effet quand les politiques perdent leurs repères, c’est à l’EGLISE de le ramener sur le droit chemin. L’EGLISE reste le REGULATRICE, l’AJUSTRICE dans les grands pays comme la France. Elle s’émeut devant l’in évidence de l’immoral.
QUAND LA CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE JUGE LE POUVOIR DU PCT ET DONC DE SASSOU NGUESSO.
Voici d’abord comment dans la débâcle et le sauve qui peut qui ont précédé l’évènement, le comportement du dernier carré de Sassou Nguesso s’immolant presque et prenant conscience du mal qu’il avait commis et fait au peuple congolais. Un dernier soubresaut de prise de conscience qui s’avère trop tard. Ils sont tous aux abois et la panique est générale chez tous ces ministres. Mais au lieu d’avoir tiré des leçons sur cette période, aujourd’hui, ils en font pire et s’accommodent de ce qu’ils affligent aux congolais. Une forfaiture sans commune mesure défiant toute morale et éthique. Convoqué à surseoir sur la situation sociologique et économique devenue de plus en plus criarde, voici le dernier Conseil des Ministres du dernier gouvernement de Sassou Nguesso en 1990 et vous comprendrez que ces gens-là, malgré tout, ont un cœur et une âme comme nous. Qu’ils peuvent chialer et le faire dans leur froc et Ils ont beau faire dans la journée, la nuit tombée, ils sont minables fragiles et donc peuvent pleurer comme tout enfant à qui on administre une chicotte. Ici le dur qu’ils font pendant qu’ils sont au pouvoir, s’envole, s’amenuise. Ils sont finalement des tigres en papier qui pleurent et chient dans leur froc le jour final. Vous verrez ici à leur dernier conseil qu’ils sont très fragilisés, agités n’arrivant plus à se regarder entre eux les yeux dans les yeux surtout quand ils aperçoivent leurs perfidies. Ils sont incapables de se mirer devant leur propre miroir et regarder avec les yeux de profanateurs, leurs immondices, leur perfidie et la situation politico-sociale ainsi créée par eux. A aucun cas, on ne pouvait imaginer qu’ils étaient aussi faiblards qu’on ne pouvait le penser. Une telle débâcle et panique de cette ampleur où toute fanfaronnade a disparu. Le sursaut d’orgueil l’amour propre, auraient dû les pousser à beaucoup plus de clairvoyance et de retenue mais hélas ! Une telle arrogance pour des gens qui se passent pour ceux qui ont cru nous avoir domptés, ceci est sans commentaire.
Je vous envoie lire mon article sur www.zenga-mambu.com : « L’HISTOIRE DU CONGO QUI BEGAYE TOUJOURS ou MEMEOIRE D’UN PAYS OU TOUT EST TOUJOURS REPETITION ». Article aux convulsions épatantes. A lire impérativement.
Dans la même lancée et sous les grands feux étincelants de cet événement, voici ce que déclarait le meilleur Ministre des affaires étrangères que notre pays ait eu : j’ai cité David Charles Ganao à la Conférence Nationale.
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L’éthique, la morale et la politique (fichier Word)
Me Tony Gilbert MOUDILOU