Le Sassouland ou la tragi-comédie d’un régime illégitime et ubuesque ou se côtoient tortionnaires, tricheurs, voleurs, cancres, pornographes, ethnocentristes, ce pour la gloire d’un tyran manifestement psychopathe. Juste IBOMBO rentre dans la danse.

Nous avons connu Pierrot  »le fou » le  »Ministron de la justice » et son acolyte  »mon parquet », puis vint le  »chakou de la communication » Thierry Moungala, le tout agrémenté par les séances de pornographiques du  »Ministron » de la culture. Rien y fait, vous avez cherché la  »rupture », faut aller. Ngakosso le diplomate du Sassouland nous inventa  »la trumpilisation », la honte est planétaire. Comme si cela ne suffisait pas, Juste IBOMBO le pasteur défroqué devenu  »Ministron » par effraction vient d’innover avec  »la gouvernance numérique de Tsambitso  ». 
Non de Dieu, qu’avons-nous fait pour mériter ça.

De quoi s’agit-il ?

Juste IBOMBO veut ni plus, ni moins, supprimer l’utilisation des réseaux sociaux, je le cite  » Les gouvernements de certains pays ont ordonné, ainsi, de bloquer les communications des réseaux sociaux, dans le but de protéger les revenus des sociétés de télécommunications. Certains autres États, ont pris des mesures d’interdiction des communications par des réseaux sociaux pour des raisons de sécurité  ». Sacrilège ! 
En réalité, le pouvoir de Brazzaville a conçu sa tyrannie sur la terreur, le mensonge et la manipulation. En dépit des arrestations, du musèlement des médias indépendants, de la manipulation de Télé-foufou, le Troubadour, les Dépêches de Brazzaville etc…, les médias aux ordres de Mpila et ses officines, les réseaux sociaux sont devenus le contrepouvoir décisif et  »la voix des sans voix » des 92% des congolais qui ont dit NON à Sassou Nguesso.

En vérité, toute cette tragi-comédie est dictée parce qu’on a dévoilé la guerre à huis-clos qui se déroule dans le Pool et les massacres que l’on souhaite caché à la communauté nationale et internationale ainsi que le vol de nos richesses par Sassou Nguesso et Cie, les tortures, les arrestations arbitraires, la misère des congolais etc.

Analysons cette déclaration solennelle  » aux chers compatriotes » de Juste IBOMBO.

Autant la forme est nullissime au plan sémantique et saupoudré de fautes de grammaire et de vocabulaire (niveau de responsabilité), autant le fond est la traduction d’une logique totalitaire d’un autre âge, à contre-courant de l’histoire, ce, alors que sous d’autres cieux on s’attèle à relever les défis de l’économie numérique de demain dans l’innovation, pour le croissance et la prospérité sociale. Quelle absurdité monsieur Juste IBOMBO !

Juste IBOMBO dans une posture autocratique assumée semble ignorer au passage l’organe majeur dans le développement des TIC. A défaut du silence de Yves CASTANOU, nous allons rappeler au  »Ministron » le rôle déterminant de l’ARPCE dans l’éclosion de l’économie numérique, facteur de créations d’emplois et de développement économique. Mieux les prérogatives de l’ARPCE à savoir : Assurer de manière indépendante, les missions de régulation, d’encadrement, de suivi et d’évaluation des secteurs des postes et des communications électroniques, en vue de faire entrer le Congo dans le Top 5 des pays africains leaders dans le secteur des postes et des communications électroniques  ».

Juste IBOMBO à la limite devrait au préalable initier une mission d’information auprès des experts ou aux parlementaires godillots afin d’avoir tous les contours de la problématique qui l’interpelle tant.

Juste IBOMBO pour ta gouverne, nous sommes à l’heure de la révolution numérique et la génération numérique. Votre  »fatwa d’interdiction des réseaux sociaux » peut être perçue comme une atteinte à nos droits fondamentaux (Cf. ARTICLE 9. Charte africaine des droits de l’homme et des peuples).

Révolution numérique, génération numérique. le  »primitif » Juste IBOMBO dévoile ?

En tant que notion, un réseau social représente un groupement qui a un sens : la famille, les collègues, un groupe d’amis, une communauté, etc. Il s’agit d’un agencement de liens entre des individus et/ou des organisations. **Facebook est le plus large réseau social au monde. Devenu pour beaucoup leur porte d’entrée sur le web, Facebook permet de découvrir de nouveaux contenus, de suivre la vie de vos proches, de chatter et de partager photos et vidéos auprès de vos amis et de vos proches. Facebook propose également des solutions efficaces aider les entreprises à toucher leurs clients.  **Twitter : A la différence de Facebook, centré sur le réseau d’amis proches, Twitter permet de suivre librement n’importe quel utilisateur (ami, marque, personnalité) et de partager des messages courts limités à 140 caractères. Tandis que certains utilisateurs l’utilisent quasiment comme un chat public pour interagir avec un noyau dur d’amis, entreprises, marques, médias, journalistes et créateurs s’en servent également comme d’un outil de promotion efficace. **Google Plus :Google+ est un service à mi-chemin entre Facebook et Twitter. Il permet en effet de communiquer avec vos amis et votre famille en limitant la visibilité de vos messages et photos à un groupe défini de personnes (grâce aux « cercles »).  **Tumblr : Tumblr est une plateforme permettant de publier des textes, citations, liens, photos, sons et vidéos de manière ultra-simple sans passer par la création fastidieuse d’un blog mais avec des possibilités intéressantes de customisation au niveau du design de votre page.

**Medium : Medium est un réseau social pour les écrivains, les experts et les

penseurs qui souhaiteraient laisser traîner leur plume en longueur.  ** Skyblog : Skyblog est une plateforme de blog permettant à chaque utilisateur de créer son profil et de poster photos et vidéos.

**Linkedin : Linkedin est un réseau professionnel permettant de valoriser ses compétences et de se connecter avec son réseau : amis, collègues, partenaires, clients.

** Viadeo : Viadeo est un réseau social professionnel permettant de réseauter,

rechercher un emploi, mettre en valeur ses compétences.

** YouTube : Site web d’hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, évaluer, regarder, commenter et partager des vidéos. 
Autrement dit, chaque réseau social dans sa spécificité contribue à l’innovation, la promotion, la croissance et le développement macro ou micro d’un citoyen, une structure ou un pays.

Juste IBOMBO quelle hérésie !  »A connait pas à demander mon frère !  ».

En somme, d’ici-là, le Congo s’achemine doucement mais sûrement à la Corée du Nord en matière d’usage des réseaux sociaux. On y va vers la restriction purement et simplement des réseaux sociaux au Congo parce que, d’après IBOMBO, ils véhiculent de fausses informations et parce que les jeunes en usent pour passer des faux messages. Rien que ça. Et tout cela s’explique par le dévoilement de la guerre à huis-clos qui se déroule dans le Pool et les massacres que l’on souhaite cacher à la communauté nationale et internationale. IBOMBO qui veut supprimer et interdire l’usage des Facebook et autres médias sociaux, n’était – Il pas lui-même un accroc de Facebook ou il publiait tout ce qui lui passait à la tête y compris leur bras de fer contre un médias français que ses amis et lui avaient attaqué en diffamation. A cette époque – là, on pouvait se photographier devant la première chambre correctionnelle du TGI de Paris.

Alors, comme partout, si les informations données et véhiculées sur les réseaux sociaux sont fausses, donner les bonnes. La restriction des libertés ne poussera pas le Congo à accepter d’être un Goulag! Les médias sont muselés, même si les réseaux sociaux sont blacklisté, les congolais seront toujours informés par d’autres canaux. Avant le téléphone, l’internet, comment nos aïeuls s’informaient-ils? On dira le Tam-tam! Alors IBOMBO, tu peux couper ta fibre optique, restreindre les communications téléphoniques, voir écouter chaque citoyen, le génie créateur des Congolais s’exprimera pour y trouver une parade. Tant que la répression, la violence et l’arbitraire continueront à régner le génie créateur congolais continuera à s’exprimer. Il faudrait que IBOMBO comprenne que l’impasse ou celui qui n’a recueilli que 8% des suffrages exprimés par les congolais est en train d’embarquer le pays juste pour que son rejeton le succède, ne plaide pas pour une sortie honorable de cette crise. Alors internet coupé ou pas, réseaux sociaux interdits ou non, le mal est là. Il faut l’extirper.

Alors! Mabé Ekoti vrai!

Guy MAFIMBA