Quand un dictateur utilise les Forces Armées Nationale pour réprimer et massacrer les populations civiles inoffensives, Mon-amie-la-France dit que le dictateur a le « DROIT » de…Et elle se tait.

Lorsque ce dictateur :

  • prive ses concitoyens de liberté,
  • nargue le monde entier,
  • organise des simulacres d’élections auxquelles il triomphe à 105%,

Mon-amie-la-France fait semblant de « s’indigner » pendant 3 jours, de « compatir » – du bout des lèvres ou de la plume – à la souffrance de la population opprimée pendant 2 jours, feint de « tambouriner » pendant 2 jours, puis se tait et jubile pendant des siècles pour avoir réussi à berner tout le monde, car, Mon-amie-la-France qui n’a que des intérêts, n’a, en fait pas d’amis du tout.

Les Congolais ne s’en rendaient pas du tout compte car ils aimaient et admiraient, Mon-amie-la-France, ils l’adoraient même; Mon-amie-la-France était leur modèle, leur référence.

Les Congolais ne savaient pas que Mon-amie-la-France s’incarnait en la personne de Denis Sassou Nguesso, et que le but ultime de Mon-amie-la-France était d’éliminer légalement tous les Congolais qui auront compris que Denis Sassou Nguesso était la France, et que la France était Denis Sassou Nguesso.

Les Congolais sont opprimés et massacrés dans leurs propre pays, malgré le fait que les Congolais que l’on dit « zoba », trop gentils, « trop-bon-trop-couillon » n’ont jamais nui, un seul instant, aux intérêts de Mon-ami-la-France.

Ainsi donc, à travers son incarnation Denis Sassou Nguesso, et avec une fourberie ahurissante, Mon-amie-la-France administre tranquillement l’injection létale aux Congolais, en se servant des fausses institutions qu’elle impose aux Congolais sous-couvert de Denis Sassou Nguesso.

Questions :

Si l’on se permet de détruire aussi facilement et gratuitement la vie des Congolais pour faire vivre TOTAL, Bolloré et autres, Mon-amie-la-France se rend-elle bien compte que la colère des Congolais peut très vite devenir une longue folie?

Si les Congolais décidaient enfin de prendre leur propre destin en mains, de se défendre contre Mon-amie-la-France et de s’en prendre violemment aux intérêts de Mon-amie-la-France, les appelleraient-on « TERRORISTES » ? « EXTREMISTES » ? Ou comprendrait-on qu’ils ont, eux aussi le « DROIT » de… ?

Si les congolais doivent mourir à cause de TOTAL, de Bolloré et autres intérêts de Mon-amie-la-France, alors, tant qu’à faire, les Congolais doivent mourir en vaillants combattants en faisant très bien comprendre à Mon-amie-la-France que LA VIE HUMAINE EST PLUS SACREE QUE TOTAL, Bolloré et autres.

Mon-amie-la-France a vraiment intérêt à comprendre que Sassou Nguesso n’est plus le président des Congolais car les Congolais n’en veulent plus.

Marie-Louise ABIA