Par Jean-Claude BERI.
Menace terroriste au Congo ?
Le Congo-Brazzaville est à la croisée de défis socio-économiques et sécuritaires majeurs. Face à l’urgence de la menace terroriste souvent instrumentalisée qui prospère sur la précarité sociale ambiante, Denis Sassou Nguesso n’a pas su développer un cadre juridique ou les moyens organisationnels qu’il peut se mouvoir pour endiguer cette menace, s’il y’a bien menace, comme il ose nous le faire entendre.
Face à la défiance des USA et de l’Europe de ce régime criminel et barbare aux abois, Sassou change à présent de fusils d’épaule en faisant valoir la menace terroriste contre l’Occident afin de se faire caresser dans le sens du poil.
Avec la montée de l’islam sur lequel nous avions suffisamment alerté le peuple congolais (1), le gouvernement congolais a choisi le trafic opérationnel sous couvert d’échange de drogue et d’argent avec les pays dont l’implication dans cette menace n’est plus à démontrer que d’opposer un mécanisme sécuritaire. Le gouvernement actuel du Congo a toujours entretenu des relations très ambiguës avec le Qatar, l’Arabie saoudite faisant même de Dubaï, la destination privilégiée des politiciens véreux du Clan SASSOU.
Qui peut ignorer, comme nous l’avions écrit ici, que SASSOU souhaitait installer à Brazzaville la «plus grande mosquée d’Afrique centrale».
Sans la mobilisation de la communauté Chrétienne, des ONG et la Société Civile, aujourd’hui serait érigée à la place de l’ancien UAPT à Bacongo (Brazzaville) cette institution de la manipulation et exportatrice de malheurs.
Y a-t-il réellement menace terroriste au Congo ? Faut-il y croire ?
Le nouveau discours de SASSOU et sa bande est de déplacer le problème politique Congolais sur un terrain islamiste djihadiste pour se faire attirer les convoitises de l’Occident.
En indexant cet individu répertorié comme étant d’origine congolaise et de religion musulmane qui menacerait les ambassades Américaine et Française, nous sommes là dans une stratégie de changement d’échelle de violence au Congo.
Comme tout congolais le sait que les musulmans du Congo sont en majorité des étrangers venus soit de l’Afrique de l’Ouest, Est et Nord. Pour les nationaux devenus musulmans sont pour la plus tard le terroir des entrepreneurs de la violence extrémiste utilisée par NDENGUET et Jean-Dominique OKEMBA.
Nonobstant, on peut également observer que cette prolifération de l’islam au Congo a atteint des proportions hallucinantes après la victoire sanglantes de SASSOU en 1998. Simplement dans ses valises, ce monsieur nous a ramené des Soudanais, des Tchadiens et Centrafricains musulmans et autres pour faire le sale boulot. Le travail finit ses gens sont restés. L’installation de ces nouveaux arrivants suscitera plus tard les foyers de tension qui se sont considérablement élargies. Le radicalisme qui s’en suit est la conséquence de la violence politique véhiculée par SASSOU et ses fouteurs de merde.
La montée d’un supposé péril terroriste au Congo met en relief, en réalité les atermoiements du gouvernement congolais face aux défis politico-économiques qui gagnent du terrain sur tout le pays.
Depuis 1960 jusqu’à nos jours, je mets au défi le gouvernement congolais de nous citer un seul exemple. Le Congo n’a jamais été directement victime d’une attaque terroriste. Tout acte produit au Congo ayant comme signature terroriste, est l’œuvre de SASSOU. les faits sont là pour le démontrer.
Acculé de toutes parts, sur le plan national et international, Denis Sassou Nguesso et ses va-t-en-guerre tentent de trouver une porte de sortie honorable. Mais le coup est foireux, et hélas !
Le congolais par essence n’est pas terroriste. Seul le parti-Etat, le PCT qui porte en lui les germes du terrorisme au Congo-Brazzaville. Les vieilles méthodes communistes refont recette au sein de ce part qui tire sa source de la « révolution marxiste léniniste du 31 décembre 1969.
Ces méthodes consistent à détourner l’opinion nationale et internationale face à des difficultés auxquelles ce régime fait face notamment : la crise politique, morale et socio-économique.
Ils balancent un mensonge d’Etat pour créer une psychose générale au sein de l’opinion. Comment expliquer ces faits le jour même de l’arrivée d’une délégation du FMI à Brazzaville, après la bastonnade des journalistes par des miliciens à la solde du pouvoir ?
Nous l’avions écrit ici que la bombe qui avait détruit le vol d’UTA avait été placée dans l’avion au départ de Brazzaville. Sassou Nguesso qui savait tout sur cette menace terroriste n’avait pas arrêter ou dissuader ses amis Libyens (2). Cf : http://www.dac-presse.com/terroriste-denis-sassou-nguesso-repondre-de-crimes-notamment-celui-de-lattentat-dc-10-uta/
Contrairement à ce que toute personne censée, honnête peut ou peut pas faire sur terre; les explosions au cinéma « Star » à Poto-Poto et autres, sont bien les œuvres de Sassou Nguesso dans le but d’écarter du sommet du PCT, Monsieur Jean-Pierre TCHYSTERE TCHICAYA qui avait les faveurs de diriger le parti.
Denis Sassou Nguesso et ses sbires veulent redorer leur blason terni dans le concert des nations
Toujours sacrifiant des vies humaines pour redorer son blason et conserver à tout va le pouvoir acquis par les armes.
Pour écarter JP Tchystère Tchicaya à qui le pouvoir revenait légitimément et dont la popularité au sein du comité central du PCT était ascendante, Denis Sassou Nguesso ordonna à ses sbires de déposer des bombes au cinéma « Star » et à l’aéroport de Maya-Maya. Monsieur Ndala Graille en sait quelque chose.
Pour étouffer un perceptible mouvement des éléments du général ADOUA et le mécontentement des anciens guérriers dont le colonel Marcel Ntsourou, Sassou Nguesso lança la nouvelle de la mort du général Adoua et mis le feu à la poudrière de Mpila. Les vrais causes et auteurs ne sont pas élucidés à ce jour.
Le Colonel Marcel Ntsourou, bien qu’il ne soit pas un saint au sein de ce régime criminel et barbare, fut accusé à tord. On connaît la suite de ce qu’il advient à la vie du Colonel Tsourou, mort par empoisonnement à la maison d’ârret de Brazzaville.
Lors des dernières élections présidentielles au Congo-Brazzaville, pour éviter une éventuelle et prévisible révolte populaire ménée par l’opposition qui était en tête des résultats du premier tour, Kolelas et Mokoko, Denis Sassou Nguesso ordonna à la Cour Constitutionnelle de valider des faux résultats qui le déclaraient vainqueur au 1er tour. Raymond Zéphirin Mboulou fut le sale boulot en publiant les resultats de cette mascarade à 03H00 du matin.
Sassou Nguesso et ses sbires dont Jean-Dominique OKEMBA et Jean-François Ndenguet avaient ordonné aux miliciens à la solde du pouvoir (les 12 Apôtres) de sémer la désolation à Bacongo et à Makélékélé et puis de brûler les édifices publics dans ces 2 arrondissements de Brazzaville.
Et tôt le matin, le pasteur Ntumi fut désigné comme l’auteur des troubles. Depuis lors, ce sont les larmes et le Sang dans le POOL. La question est de savoir : Pourquoi détruire une région, le Pool, en prétextant une opération de police ?
A s’y méprendre, dans les jours qui vont suivre, nous allons entendre que ce pouvoir aux abois à procéder à l’arrestation des leaders de l’opposition en les accusant d’être de mèche avec les soit-disant « terroristes ».
Denis Sassou Nguesso veut brouiller la piste de l’affaire des cargaisons de cocaïne dont Jean-François Ndenguet (DGPN) et le colonel Serge Oboa, directeur général de la sécurité présidentielle (DGPS) sont cités nommément.
A travers ce soit-disant « terrorisme anti-américain et anti-français au Congo-Brazzaville », Denis Sassou Nguesso voudrait rédorer son blazon perdu dans le concert des chefs d’Etats Africains fréquentables, et pourquoi pas se faire adouber par Trump et Macron.
Nous aurons peut-être demain des réelles menaces terroristes c’est parce que SASSOU a introduit le loup dans la bergerie. Car le deal entre SASSOU, le Clan et ses groupuscules musulmans « radicalisés » est en train de s’effriter pour des raisons économiques. SASSOU ne peut plus entretenir des groupuscules qui ne sont en réalité que des musulmans économiques et non des vrais musulmans qui eux ont toujours été respectueux des droits et devoirs qui régissent la nation congolaise.
Comme on peut aussi observer que ce fameux terroriste désigné n’a choisi d’attaquer que les intérêts des ambassades Américaines et françaises qui sont aujourd’hui les plus regardantes en matière de dérives démocratiques et atteintes des droits de l’homme. Curieusement ces deux Ambassades ont déposé une requête le 28 Novembre demandant s’entretenir avec le premier ministre sur l’arrestation et l’embastillement de certains leaders de l’opposition ce 27 Novembre 2017.
Nous vous signalons que le Congo abrite de nombreuses compagnies occidentales, notamment dans le cadre de l’exploitation du pétrole et des services. Pourquoi n’ont-ils pas aussi faits l’objet des menaces ? Le terrorisme à la congolaise est-il devenu sélectif ?
A mon avis, c’est une menace inventée et exploitée par les autorités congolaises et son porte parle se fait l’aboyeur relayeur de l’information aussi douteuse que tendancieuse.
En réalité ce que cherche le gouvernement congolais, c’est de distiller une certaine rhétorique visant à surfer sur la vague globale anti-terrorisme et d’essayer de s’attirer les bonnes grâces des puissances occidentales qui luttent contre le djihadisme. Et ce dans l’espoir de susciter des réactions de solidarité. Ce qui est loin d’être le cas.
Fidèle à son réfèrent J Goebbels, Le ministre de la communication du Congo-Brazzaville, Thierry MOUNGALLA n’a fait que réciter son maître « Plus le mensonge est gros, plus il passe. Plus souvent il est répété, plus le peuple le croit »
Le peuple congolais n’est pas dupe. Nous savons où sont les vrais terroristes au Congo.
Prochainement, dans nos colonnes, nous allons édifier ceux des Congolais qui en savent très peu sur le dessein criminel de Sassou Nguesso.
Jean-Claude BERI
1 – http://www.dac-presse.com/faut-peur-de-montee-de-lislam-congo-brazzaville/
2 – http://www.dac-presse.com/terroriste-denis-sassou-nguesso-repondre-de-crimes-notamment-celui-de-lattentat-dc-10-uta/