Très sincèrement, je suis offusqué, en colère ! Il y a des choses dans notre pays qu’il faudrait absolument bannir. Je n’ai pas voté pour MOKOKO, tout le monde le sait.
Mais là c’est trop, Je suis MOKOKO. Il y a des combats qui mériteraient qu’on se serre les coudes. Pourquoi traiter un citoyen qui a servi son pays au plus haut rang de cette manière? Quel regard voulez-vous qu’on accorde demain à vos progénitures si vous n’avez aucun respect pour les filles et fils des autres en les soumettant au supplice inhumain de leur père. Le combat qui devrait être un combat d’idées, projet contre projet, vous le transformez en un simulacre de justice dont les accusations sont montées de toutes pièces. Ne pas être aux côtés de MOKOKO dans ces moments de détresse, c’est ne pas être congolais dans le sens profond des valeurs qui nous rassemble.
MOKOKO a juste défendu la libertéMOKOKO a juste défendu la démocratie
MOKOKO a juste voulu rétablir l’État de droit
NOUS DEVONS TOUS SE SENTIR CONCERNÉS ET DIRE QUE MOKOKO N’EST PAS SEUL
Nous devons avoir en mémoire que cette lumière qui a brillé le 25 Septembre 2015 continuera longtemps de nous éclairer et qu’elle n’était pas juste qu’un feu de paille. Ce jour, le peuple congolais s’est levé comme un seul homme, unit autour de nos valeurs fondatrices. On peut espérer que le sursaut du 25 Septembre 2015 sera plus durable et mieux ancré dans la mémoire collective, ne serait-ce que parce qu’il ne fut pas motivé par un seul homme politique, par un clan, par des considérations mesquines. Mais plutôt par un élan de démocratie et la volonté de recouvrer la liberté dont auquel aspire tout le peuple congolais.
Retrouvons-nous au-delà des clivages partisans qui ne font que le jeu du pouvoir pour redonner à la politique ses droits et ses lettres de noblesses. Cette énième forfaiture du pouvoir et de cette oligarchie militaire envers JMM MOKOKO doit nous fortifier davantage dans le combat pour dire NON AU VOL DES ÉLECTIONS DU 20 MARS 2016.
Il est exclut qu’on détourne son regard, car cela dépend de notre avenir commun. Jusqu’à quand allons-nous accepter les échecs de l’intégration, les failles de l’éducation, les limites de la liberté d’expression, le sens de la nation du vivre ensemble, et, toujours, la misère sociale et surtout la domination d’un clan.
La leçon du 25 Septembre 2015 doit être le moteur de notre combat, le peuple doit faire de nouveau l’irruption sur la scène de notre histoire pour rappeler qu’il est souverain.
SAUVONS LE SOLDAT MOKOKO
Jean-Claude BERI
DAC