Il est possible de trouver des travers à la conférence nationale [elle n’est qu’une œuvre humaine], mais quels que soient ces travers, celle-ci demeure la plus grande messe que le Congo ait connu jusqu’alors.

De mon point de vue, la conférence nationale représente une analyse pertinente de la situation sociale, politique et économique de notre pays. Son caractère populaire, rétrospectif et prospectif du pays le situe jusqu’ici dans la double dimension qui fait d’elle la plus grande et la plus importante de toutes les manifestations socio-politique du Congo moderne. A ce titre, elle incarne le concentré de notre histoire d’une part et, fait office de plateforme de nos espérances d’autre part.

La concentration de notre histoire se traduit par le survol historique de notre pays ayant abouti à une codification rigoureuse du passé. Et, une plateforme de nos espérances, car après rétrospection et prospection elle pose des orientations claires et des interdits parmi lesquels figurent la limitation du nombre des mandats à deux cela pour canaliser les passions politiques souvent source de malheurs. En sus, afin d’éviter que les générations futures ne soient prises dans l’étau des vieilles générations, elle a limité l’âge des potentiels candidats à la présidentielle à 70 ans.

A ce titre ces deux mesures sont d’une grande importance pas en tant que simples symboles mais comme conditions de renouvellement d’idées à la tête de l’État, source d’apaisement des acteurs politique pris distinctement et constituent un mécanisme de pédagogie envers le peuple souverain. Sous cet angle, ces mesures m’apparaissent être le gage d’un environnement socio-politique sûr donc plate-forme attrayante et sûre pour les investisseurs lesquels, à leur tour sont créateurs d’emplois donc créateurs d’hommes et femmes libres.

La construction physique d’un État est une chose mais celle portant sur l’âme de celui-ci en est une autre. Et, dans ce rapport le premier, m’apparaît être, un simple arc-boutant du premier car très dépendant du premier. Le Congo a plus besoin de la construction d’une âme celle capable de protéger sa dimension physique.

Pour ces raisons sus-citées et fortes ancrées dans le génie congolais lègue des parents et grands-parents, je refuse d’être tenu coupable d’un mécanisme qui vise à instituer l’hégémonie d’un clan sur le pays. Et sur ce point, je souhaiterai avoir tort.

Ami(e)s mien, j’ai dit!

GRACIAS D. UMUNTU NGUMUNTU