TSOUROU emprisonné, DZON KO, OKOMBI SALISSA assommé et sans emploi ! Le serpent à trois têtes serait-il vaincu sans livrer bataille !
« Le débarquement du si juteux bateau ou il était si beau de s’y retrouver pour jouir injustement et en toute impunité des biens et privilèges de la république pour le tonitruant ancien chef des cobras et aujourd’hui ancien Ministre OKOMBI SALISSA n’est surement pas un drame national. » JCB
Depuis la catastrophe du 04 mars 2012, SASSOU NGUESSO ne serait plus en bonne sainteté avec ses anciens « chiens de gardes ». Qui l’aurait cru que ces deux fidèles pitbull seraient aussi facilement débarqués comme des vieux kleenex usés du bateau de jouissance qu’ils avaient longuement contribué à maintenir dans les flots. Pourtant pour ceux qui suivent les péripéties du pouvoir de SASSOU, rien n’est surprenant. C’est d’ailleurs même dans sa constance agissement d’animal sans foi, ni remords. SASSOU reste l’une des bêtes les plus froid, dangereux et revanchard que le Congo n’est jamais connue. Il affectionne l’élimination politique des ses adversaires avec la plus effroyable des dommages qu’ils soient. De Marien NGOUABI, Bernard KOLELAS, YHOMBI OPANGO, KIKADIDI, Pierre ANGA, Auxence ICKONGA en passant par LISSOUBA, MOUNGOUNGA, à MARION MADZIMBA ou LEKOUNDZOU et récemment Maîtres HOMBESSA et MALONGA, Paul Marie MPOUELE, tous ont été victimes soit de la manipulation, des arrestations arbitraires, des assassinats, des empoisonnements et dont les soupçons se sont presque toujours portés sur la même personne : Denis SASSOU NGUESSO.
Doit-on s’en réjouir que le destin sombre frappe aujourd’hui ceux là même qui ayant participé aux atrocités envers le peuple congolais ? Ça devrait-être le cas nous répondrait-on ! Seulement se donner à une telle réjouissance n’honore ni la démocratie congolaise ni encore moins ne présage rien de bon quant à l’avenir du pays.
Au delà de tout ce qu’on peut leur reprocher, TSOUROU et Mathias DZON, mériteraient-ils le sort qui leur est aujourd’hui réservé ? Celui des indésirables politiques, des bannis de la république sur lesquelles l’infamie et l’opprobre leur sont collés à la peau par ceux là même, qui hier, étaient leurs partenaires et amis ? Doit-on leur en vouloir aujourd’hui de se remémorer que le Congo est un tout commun et indivisible et non une propriété clanique ?
Ce serait preuve d’une immaturité politique ne pas compatir peu soit-il car, dans ce combat, l’adversaire à plus d’un tour dans son sac pour détourner la vérité en sa faveur. Ceux qui font amende honorable mériteraient la clémence du peuple à condition que leur action soit à la hauteur du préjudice qu’ils ont fait subir au peuple congolais.
Pour certains, c’est dans l’union de toutes les forces populaires que la victoire sera certaine. L’histoire politique du Congo est depuis plus de 26 ans émaillée des braves gens dont le séjour sur terre a été si vite écourté pour avoir simplement osé défendre une certaine idée de la démocratie et de la divergence politique. Ce pouvoir si injuste et destructeur que nous combattons à ce jour est certainement responsable de plusieurs entorses judiciaires, usurpations de droits et libertés, favoritisme clanique et musellement de l’armée. Il ne peut être combattu par la seule volonté d’une poignée qui se croirait plus fort. C’est un combat qui demande l’implication de chaque congolais aujourd’hui victime de l’abus et de l’autorité clanique ayant confisqué tous les pouvoirs décisionnels du pays.
Ou encore, pour d’autres, y verrait-on la réussite par le mépris de SASSOU, une dangereuse espèce, qui contourne la loi pour alimenter sa machinerie politique visant à discréditer tous ceux qui se rebelleraient ?
Le débarquement du si juteux bateau ou il était si beau de s’y retrouver pour jouir injustement et en toute impunité des biens et privilèges de la république pour le tonitruant ancien chef des cobras et aujourd’hui ancien Ministre OKOMBI SALISSA n’est surement pas un drame national. Lorsqu’on a choisit d’être du camp de ceux qui se nourrissent du sang du peuple, il est évident que la digestion soit difficile, car les cris d’un peuple meurtri n’ont pas de prix et son sang indigeste à la longue.
OKOMBI SALISSA aurait-il surestimé son importance au sein de ce clan au pouvoir qui ne lésine pas sur les moyens pour écarter tous ceux qui s’opposeraient à leur volonté hégémonique de conservation du pouvoir ?
En tout cas, ce qui est sûr, son affront au PCT à travers son association CADD-MJ n’est pas du goût des seigneurs régnant en maître au Congo. Les langues se délient pour dire que SASSOU l’avait dans le collimateur depuis fort longtemps. Il lui reprocherait ce supposé idylle avec sa défunte fille préférée EDITH. D’autres craignant, semble t-il, un rapprochement dangereux avec Mathias DZON. Pour finir on le soupçonna d’être à la tête d’une forte milice et d’un important stock d’armes parqués dans sa ville natale de LEKANA. Les paysans de cette localité avaient fini par découvrir qu’il s’agissait d’un coup monté. Les armes étant destinées à être retrouvées dans la résidence d’OKOMBI SALISSA afin de constituer une preuve de sédition de sa part. Mais le mal serait déjà fait dès cet instant. Comme un anaconda, patient et agissant avec prudence pour attraper et étouffer sa proie. SASSOU a fini par toucher OKOMBI SALISSA. L’as t-il définitivement éliminé ? Ça c’est une autre paire de manche qui commence. Seulement, il ne faut pas perdre de vue que les meilleurs amis de SASSOU, sont les amis morts.
Pourtant la règle paraissait simple : Obéissance aveugle au roi cobras et les portes du paradis vous seront toujours ouvertes. OKOMBI SALISSA a-t-il oublié, lui qui n’a jamais exercé un emploi, avant d’être la terreur des populations et le chien de chasse de SASSOU, qu’il était dangereux de mordre la main qui te nourrit ? Même si l’on s’est transformé en vampire, on ne peut tenter de boire le sang du grand Maître vampire sans en subir les conséquences. OKOMBI SALISSA aurait-il été aveuglé par le pouvoir au point de se laisser croire qu’il arriverait seul à sonner l’hallali ? Mais c’est oublier qu’une bête politique de surcroit dictateur aux abois n’en est que plus dangereuse. Le grand maître a fait son choix, après lui, c’est son clan qu’advienne que pourra. Que cela soit compris par ceux qui se risqueraient de contrecarrer ses plans.
BOWAO qui vient, également, d’être débarqué susciterait des réactions auprès des populations d’OWANDO. On lui reprocherait sa bourde du 4 mars, serait-il le seul en avoir commise? Le Clan YHOMBI n’approuverait pas cette rupture de contrat unilatérale. Une recomposition rapide serait en cours pour réparer cet affront.
Ce qui est sûr, c’est que ce revirement de situation n’est qu’a ses débuts. Il n’est pas sûr que celui qui a toujours gagné, gagne à chaque fois. Il serait prématuré d’enterrer OKOMBI SALISSA parce qu’il aurait perdu un round. Le règne d’un grand éléphant si long soit-il finit toujours par être estompé par un jeune éléphant. C’est la loi de l’alternance. Le Congo regorge de plusieurs OKOMBI SALISSA, si un tombe les autres prendront la relève. Il parait que le combat n’est qu’a ses débuts.
A suivre
Jean-Claude BERI : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.