Celui qui observe le commandement ne connaît point de chose mauvaise, et le cœur du sage connaît le temps et le  jugement.  Ecclésiaste 8:5,6

Le 20 Mars 2016,  le choix du peuple s’est porté sur le projet de Guy Brice Parfait KOLELAS. Ce choix n’est pas le fait d’un peuple aveugle ni encore moins des militants fanatiques mais bien celui d’un peuple conscient refusant toute politique baignée dans les intrigues assassines, le vol et la corruption.

Voilà six mois que celui qui a été placé en tête des aspirations du peuple connaît une campagne de dénigrement, de salissure dans le seul but de dérouter les militants qui ont portés leur voix sur Guy Brice Parfait KOLELAS.

Très critique pendant la campagne en mettant le pouvoir en place et le PCT devant leur responsabilité face à la situation chaotique que connaît le pays. Guy Brice Parfait KOLELAS a montré sa loyauté et surtout sa solidarité dans cette opposition pour le bien commun. Il a appelé  ses partisans de voter pour les 5 candidats lors de son meeting du 17 mars au stade Marchand en citant ces derniers nommément.

Donnez-moi un seul exemple d’un autre candidat qui l’a fait. Dans chaque localité où Parfait est passé,  il demandait toujours à ses partisans de réserver le même accueil aux autres candidats, comme il l’a fait pour MOKOKO à Sibiti. Citez-moi un seul discours de MOKOKO où il demande de voter pour les autres. Parfait KOLELAS et Claudine MUNARI ont également manifesté cette union sacrée la 16 Mars à Mouyondzi.  Les faits et les vidéos sont là pour l’attester. C’est cela que vous appelez œuvrer pour nuire aux autres?

Par contre, pensez-vous que ça soit des propos justes d’un candidat responsable déclarant je cite :  » …si j’étais là,  le 20 octobre,  vous n’aurez pas pu subir ce que vous avez subi … » dixit Discours de campagne de MOKOKO à POINTE-NOIRE. Cela montre bien le dédain ou le mépris pour les autres candidats qui ont tant mouillé le maillot bien avant lui.

Parfait KOLELAS est l’homme fréquentable, le candidat qu’il fallait s’afficher avec pour marquer l’unité de l’opposition. Parfait KOLELAS s’est laissé emporter dans un élan de confiance convaincu que l’opposition rassemblée pouvait transformer le réel et que l’union d’individus doués de raison était le meilleur moyen de contrer un ordre inique qui creuse les inégalités, fragilise notre socle sociétal et porte en son sein le rejet des autres, quels qu’ils soient. Parfait KOLELAS doit se souvenir de ses paroles sages de son frère NTUMI : «  ba na mayela, Timuntu ka ti yôka di mayela… »

Quelle ne fut pas la surprise du peuple en découvrant les plans cachées des leaders qui étaient censés former un FRONT UNI après la victoire contre ce régime immonde. L’erreur de communication faite par l’équipe de campagne de Guy Brice Parfait KOLELAS à l’issue des proclamations des résultats par le pouvoir usurpateurs fut  aussitôt utilisée et exploitée à des fins malsaines. C’était comme un signal attendu par ses détracteurs pour mettre à exécution leur plan B: La mise en branle de leur campagne de dénigrement savamment orchestrée dans les officines obscures.

Pas besoin de revenir sur toutes les inepties rivalisant en médiocrité qu’en machiavélisme qui sont pondues tous les jours pour affaiblir le positionnement de Parfait KOLELAS. Ignorant que le leur n’est pas aussi brillant que celui de la personne dont ils se sont ligués à faire disparaître politiquement. Nous ne le dirons jamais assez : «  AFFAIBLIR KOLELAS, C’EST CONCOURIR A L’ÉCHEC DE L’OPPOSITION »

Pourquoi devrions-nous demander  à PARFAIT KOLELAS de quitter l’IDC ?

Depuis six mois, nous avions fait profils bas pour ne privilégier que l’intérêt commun : C’est-à-dire la libération du peuple.  Cette opposition, telle  que nous l’observons aujourd’hui est traversée par des intérêts contradictoires, notamment égocentriques et économiques : nous devons choisir pour qui nous voulons agir, nous battre et surtout pourquoi. C’est bien là le but de la bataille. Car dans ces rapports de force sociaux, le positionnement du leader devrait être du côté du peuple. C’est-à-dire des femmes et des hommes qui ne détiennent plus le pouvoir, les codes culturels ou les richesses. Nous devrions être leur porte-voix et leurs défenseurs pour restituer ce qui appartient au peuple. Mais se ranger dans un positionnement du TOUT,  SAUF UN HOMME DU SUD est simplement suicidaire. Nous rejetons ce suicide collectif que veut nous imposer certains par les stratégies partisanes. Je sais que je vais être taxé de tribaliste, de diviseur, etc… Pourtant ce n’est que la vérité au regard des tractations nocturnes en cours à Brazzaville.

La liste de nos renoncements est si longue, ces derniers six mois, que cela donne le tournis. Au lieu de construire un rapport de force et de nous dégager des marges de manœuvres politiques et économiques pour mieux combattre cette dictature atroce, nous œuvrons presque méticuleusement à remettre en cause nos propres fondements politiques. Que serait le FROCAD sans l’UPADS ? Que serait l’IDC sans KOLELAS  ? Les manœuvres issues d’un PCT archaïque refont sur place.

Partant de la célèbre maxime « diviser pour mieux régner » en passant par l’amadouement d’un électorat par des propos mielleux appelant à la réconciliation et au rassemblement, en réalité on trafique pour s’auto-détruire. Ce n’est pas parce qu’ils font parti d’une opposition de circonstance qu’ils sont réellement opposants. Ne dit-on pas que « le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne se transforme jamais en caïman ».

Parfait KOLELAS a joué sa part de partition. N’a-t–il pas fait reculer le pouvoir dans les faits lorsqu’il a critiqué l’accroissement du chômage ?  N’a-t-il pas fait reculer le pouvoir quand il a sollicité une adhésion massive de ses militants (le peuple) ? N’a-t-il pas été plus clair et limpide que ça en déclarant je cite : « La victoire dans le mensonge est une défaite dans la vérité »

Parfait KOLELAS a fait peut-être plus de concessions que la plus part des leaders réunis pour la cause commune. Seulement cela est perçu comme une faiblesse, où on lui ressort le passé de son père et en faire des analyses réductrices.

Tous ceux qui sont accommodés hier de la compagnie de Parfait KOLELAS savaient pertinemment qu’il était bien le fils de BERNARD BAKANA, fils d’un traître ayant un penchant pour les positions versatiles, qui feint toujours d’être avec les autres pour saper par la suite leur travail…Toutes ces conneries que vous débitez étaient connues d’avance.

Pourtant ayant conscience de tout cela,  ils auraient soit viré KOLELAS depuis ou soit ne jamais signer avec lui  la charte de la victoire.

C’est là où le bât blesse, mes amis. Lorsqu’on a besoin des KOLELAS, on fait tout pour les avoir avec nous. Mais lorsque cela dérange leur magouille politique, tous les déchets de cette famille sont mis en lumière pour que le peuple les rejette comme un vieux kleenex usé. Comme si tous les autres étaient clean. C’est une injustice politique à laquelle il ne faut pas encourager. L’objectif est connu d’avance, on veut que Parfait KOLELAS déroule le tapis pour MOKOKO.

Qui peut me dire, autant que nous sommes, que MOKOKO serait parfait en ayant fomenté les coups tordus à l’endroit de MILONGO,  LISSOUBA et par la suite trahit la démocratie en rejoignant Mr 8%  qu’il a servi pendant près de 10 ans ?

Qui peut me dire qu’ OKOMBI est parfait après avoir été au service de Mr 8%  dans les massacres des populations et dans l’enrichissement illicite clouant le peuple congolais dans une misère indescriptible.

Qui peut me dire que MUNARI est parfaite, après avoir été le pion de SASSOU sous le gouvernement LISSOUBA trahissant ainsi la république.

Qui peut me dire que BOWAO est parfait après les lourds soupçons pesant sur lui suite au triste événement du 4 Mars 2012 et en étant également au service de Mr 8%.

Blanchard OBA qui vient de participer au dîner des cons appelé injustement cocktail pour le « vivre ensemble », ajouté à cela les lourds suspicions de détournement qui pèsent sur lui , est-il plus propre que KOLELAS ?

Si nous résumons notre action à un concours de qui a plus de casseroles nauséabondes, tous ceux que nous adoubons aujourd’hui seront tous à ranger dans un même panier à linge sale que les DZON, MOUKOUEKE, ITADI, TSATY MABIALA

Cette opposition ressemble à des êtres doués d’une intelligence machiavélique, leur permettant d’élaborer des pièges très subtils. Elle culpabilise à outrance les autres, ne supporte pas d’avoir tort. Elle est incapable de discussions ouvertes et constructives. Par contre, elle bafoue ouvertement leur victime choisi, n’hésitant pas à la dénigrer, à l’insulter autant que possible sans témoins, sinon elle s’y prenne avec subtilité, par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux regards non avertis.

Méfions-nous de cette apparence séduisante d’une opposition qui s’auto-détruit.  Cette opposition est habitée d’une perversité narcissique digne d’un vampire, sans affect, qui aspire la substance vitale de sa victime jusqu’à l’anéantir. Avec un tableau aussi sombre de tous ces leaders, pensez-vous que le Congo à des jours meilleurs devant lui ?

Seulement nous avons l’opposition que nous méritons. Certainement pas la plus bête du monde. Sachant, tous autant que nous sommes,  nous remettre en cause, moi en premier. C’est le début d’une vrai politique de vivre ensemble.  C’est accepter l’autre avec toutes ses différences et surtout savoir reconnaître ses propres torts et savoir revenir sur une décision digne et raisonnable. Osons changer de discours  lorsqu’on s’adresse au peuple qui ne détient pas forcement le logiciel politique pour décrypter nos messages. Comment parler au peuple du changement et surtout le convaincre qu’on s’oriente dans la bonne voie et que le changement réussira. Le changement n’est pas qu’interne dans le fonctionnement ou dans l’esprit du peuple. Il faut aussi le faire savoir en externe, et ce n’est pas simple au début lorsque les premières preuves ne sont pas encore au rendez-vous.

Mais si nous sommes incapables de franchir ce cap d’unité pour construire une nouvelle opposition ça sera comme dans un couple lorsque le dialogue est rompu, il ne laisse plus la place qu’au divorce. DIVORCE NE VEUT PAS DIRE ENNEMI.

Le constat actuel nous fait penser à cette opposition, telle qu’elle existe aujourd’hui n’est plus cet outil de transformation de la société ni encore moins une machine de combat. Il serait préférable, je le dis avec amertume car c’est triste d’en arriver là, que nous poursuivons notre combat avec ceux que nous pouvons faire confiance.

La politique, c’est aussi le fait de refuser l’état de fait et construire un rapport de force qui nous donne des nouvelles marges de manœuvres pour agir. En restant dans une situation figée et fichée nous donnons le sentiment qu’il n’y a pas d’autres voies possibles que la résignation, nous renforçons la désespérance et le pouvoir clanique prospère dessus.

Parfait KOLELAS, sans pour autant vous demander d’être à la hauteur du charismatique feu ton père, devrait donc se pencher sur la défragmentation du logiciel existant de l’opposition et procéder à la construction d’un nouveau référentiel de l’opposition. Celui-ci doit se faire avec le peuple qui lui a fait confiance, afin que celui-ci s’imprègne de ces nouvelles dimensions politiques et donner un nouveau souffle à la lutte.

Étant l’indésirable, le pestiféré de cette opposition engluée dans l’hypocrisie, il appartient à KOLELAS d’aller construire une autre opposition hors de l’IDC et participer comme il peut à préparer une alternative au chemin politique autre que celui choisi par certains où la calomnie, les peaux de bananes et les tractations macabres sont légions.

Espérant que les  chemins de toutes et tous les militants pour la restauration de la démocratie finiront par se retrouver pour mettre en place le projet politique de reconstruction du Congo qui fasse reprendre à notre société la marche du progrès.

La balle est dans votre camp PAKO. La décision t’appartient …. Seulement,  cessons avec cette politique fiction mis en place par certains.

Jean-Claude BERI