Parole à l’Afrique et aux africains :
Interview de Patrick kibangou au sujet du mouvement des gilets jaunes et ses retombées pour l’Afrique.
Patrick KIBANGOU
Par Patrick KIBANGOU
P.A.A.
Bonjour Monsieur Kibangou. Passons vite au vif du sujet. La France et les Gilets Jaunes. Qu’en pensez vous en tant qu’africain de la diaspora ?
P.K.
Nous voulons commencer par dire aux Gilets Jaunes que les africains dans leur grande majorité sont fiers d’eux. Ils incarnent ce vaillant peuple français, véritable héritier de la France garante des valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Ils font partie de cette digne et courageuse population française qui s’est enfin réveillée pour dénoncer et condamner tous les dérapages de leurs gouvernants tout en revendiquant leurs droits.
P.A.A.
Pour quelles raisons les africains sont fiers des Gilets Jaunes ?
P.K.
L’écrasante majeure partie des africains, qu’elle soit de la diaspora ou celle vivant en Afrique, est fière et solidaire au mouvement des Gilets Jaunes, car la cause est juste et noble. Les desiderata vont dans le sens de l’évolution de l’humanité et des institutions. Quand on lit la charte officielle des Gilets Jaunes, les points 23-24 et 25 du chapitre IV sur la Géopolitique, ils s’accordent sans surprise aux revendications du peuple africain. Les africains sont conscients que les changements en France auront un impact positif sur leur vie.
P.A.A.
Vous parlez de la chartre des Gilets Jaunes, donc du Référendum d’Initiative Citoyen. Le Gouvernement semble ne pas considérer cette démarche. Il est vrai qu’il a reculé face à certaines revendications des Gilets Jaunes ; Mieux, il a initié un dialogue ou un débat pour que les français s’expriment clairement et sans tabou sur les problèmes qui le hante. Nous avons le plein droit de penser que ce referendum n’a plus de sens.
P.K.
Ce dialogue nous semble être de la poudre aux yeux du moment ou il est orienté vers des questions sur des reformes qui figurent dans le programme du gouvernement et qu’il a déjà commencé à réaliser. Donc il s’agit pour le gouvernement d’expliquer et ensuite légitimer leur course qui ne changera pas comme il l’a annoncé du reste. En réalité, les Gilets Jaunes sont allés plus loin dans leurs revendications. Ce qui est mis en cause dorénavant, c‘est le fonctionnement de la Cinquième République qui a démontré clairement qu’elle a atteint ses limites.
P.A.A.
Vous pensez aussi que le dialogue ne résoudra pas la crise politique en France ? La France est quand même l’un des pays dans le monde ou est ancrée la culture démocratique.
P.K.
En analysant les causes de la colère des Gilets Jaunes, il en ressort des sondages, que les français n’ont plus confiance à leurs politiques. Comment parler d’exemple de démocratie dans un pays ou beaucoup d’élus le sont, plus par absence de réelles alternatives que par des choix par conviction. C’est un pays ou la gauche et la droite de la politique sont des bonnets blancs et blancs bonnets. Dans ce cas, il était évident que la République en Marche apparaissait comme l’unique alternative. Au grand dam des électeurs français, certains caciques des partis de gauche comme de droite, véritables caméléons politiques, se sont retrouvés dans les rangs de ce fameux mouvement que les électeurs espéraient salutaire. Dès lors, sa crédibilité était inéluctablement mise en doute. Rien n’allait changer d’autant plus que cette pseudo-démocratie, une fois de plus, ne laissait aucune marge de manœuvre aux populations qui souhaitaient à travers ces élections, exprimer leurs véritables désirs de changement en formulant leur vision de la France. Le piège s’était encore une fois refermé derrière eux. Au final, ils se sont vu imposer pratiquement les mêmes politiques et avec sans surprise, les mêmes méthodes de gouvernement. Encore un coup d’épée dans l’eau.
Rien d’étonnant que les gilets jaunes aient jeté l’opprobre à ces politiciens, car c’est un comble qu’ils aient, à travers leurs partis confisqué l’espace politique français et réussi à verrouiller les institutions françaises tout en s’appropriant des pouvoirs politiques et financiers, de même que médiatiques, et à la limite le juridique. Depuis sous leur égide, on remarque aisément que la Cinquième République n’est plus un modèle de démocratie exemplaire. Sinon, comment concevoir une démocratie qui consiste à imposer aux électeurs un assortiment de candidats issus d’un moule (l’ENA) qui formate des élites en vu de les intégrer dans un clan composé d’hommes et de femmes qui tous en substance donnent l’impression de ne rien savoir faire d’autres que la politique ? Et encore ? Ce que confirme d’ailleurs Monsieur François Hollande dans une de ses interviews en 1989. Voir sur You Tube – “ François Hollande se vante d’avoir été payé à ne rien faire”.
On comprend sans ambiguïté pourquoi cette classe politique française qui s’est dotée d’esprit électoraliste, enivrée d’arrogance, de mépris, de cynisme, et qui de surcroît se sent boosté par la certitude d’être au-dessus des lois qu’elles sont pourtant sensées incarner, cette classe politique française disais-je, est rejetée par les français à travers le mouvement des Gilets Jaunes.
En d’autres termes, ce mouvement des Gilets Jaunes est un acte de contestation d’un système d’escroquerie politique qui se révèle dorénavant malfaisant et vétuste.
P.A.A.
Monsieur Kibangou, si c’est un problème de caducité du système politique de la Cinquième République incarné par des politiques que vous qualifiez à vie, il va de soi que ce problème regarde seuls les français. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi les africains doivent être solidaire des Gilets Jaunes
P.K.
C’est aussi un problème qui touche les africains. Beaucoup de politiciens français, en l’occurrence Madame Le Pen, Monsieur Nicolas Dupont Aignan à ne citer que ceux là, ont fait de la politique sur l’immigration leur fond de commerce. Ainsi ils espèrent avec un tel sujet arriver au sommet de l’état.
A chaque occasion qui se présente à eux, Ils répètent à qui veut les entendre les mêmes critiques, les sempiternels arguments sans apporter des propositions concrètes pour résoudre ce problème qui intéresse les français autant que les africains. Or il s’agit d’abord de déterminer les causes de l’immigration, les analyser voir les conséquences et ensuite tirer des conclusions pour une politique qui ira dans le sens des intérêts de toutes les parties.
Est-ce aussi compliqué que ça ?
L’immigration dont nous parlons ne se fait pas que de l’Afrique vers l’Europe ou la France. Même si elle est la plus importante surtout au niveau des jeunes africains. Mais elle se fait aussi dans l’autre sens. Dans ce cas c’est beaucoup plus de retraités français qui s’installent en Afrique, car avec leurs maigres pensions, il leur est plus facile d’arrondir leur mois en Afrique. De cette immigration, les politiques français n’en parlent jamais.
P.A.A.
Quelle solution proposez-vous alors pour arrêter l’immigration clandestine des jeunes africains vers la France.
P.K.
D’abord nous devons souligner qu’il sera impossible d’enrayer totalement l’immigration clandestine, car les causes de cette immigration sont nombreuses. Cependant le premier constat est que l’immigration provoquée par le système politique de la Cinquième République est la plus importante avec plus de 85% des cas.
C’est là où le bât blesse.
C’est un secret de polichinelle, l’Afrique et les africains pâtissent des dérives de la Cinquième République française. Cette dernière s’ingère sans scrupule et de manière inique et abjecte dans les vies, sociale, économique et politique des populations africaines. Ce qui, cela va sans dire, a des conséquences néfastes sur leur sérénité et leur épanouissement. Sans remords et sans vergogne, elle se targue gauloisement d’aider les populations africaines. En réalité, elle n’a qu’une perception très confuse de leurs problèmes et des souffrances qu’elles endurent. Nonobstant les conséquences désastreuses de leur politique, cette Cinquième République continue à œuvrer d’une manière effrontée et byzantine à faire subir aux populations africaines les pires injustices allant jusqu’aux humiliations.
Quant aux africains, ils sont persuadés que l’instauration d’un vrai système démocratique en Afrique aura un impact positif sur le développement économique et socio culturel de leurs pays. Par ricochet, cela participera à la maîtrise de l’immigration clandestine et même à des retours massifs et volontaires des africains au bercail.
Vous comprenez donc que le changement dont il est question, ne viendra que par une rénovation du milieu politique français accompagnée d’une profonde réforme de son système d’action, car c’est de là d’où vient le mal. La disparition de la cellule africaine de l’Elysée sonnera sans nul doute le glas des dictatures en Afrique, l’arrêt du pillage des ressources africaines, la fin des aides financières douteuses, la maîtrise de l’immigration et l’abandon des ingérences politiques et militaires de la France en Afrique. Il s’agira aussi, comme le stipule la charte officielle des Gilets Jaunes, de rendre l’argent et les biens mal acquis des dictateurs africains et leurs sbires au peuple africain, de rapatrier tous les soldats français tout en permettant l’instauration d’une vraie démocratie capable de créer des institutions fortes dans les pays africains. Mettre fin à l’escroquerie du franc CFA qui maintient l’Afrique dans la pauvreté. Tisser des nouveaux rapports politiques et économiques basés sur des relations saines d’égal à égal avec les états africains. Voilà la solution et elle est proposée par le mouvement des Gilets Jaunes et non par les politiques de la Cinquième République. Vous avez probablement compris pourquoi nous sommes solidaires aux mouvement des Gilets Jaunes
P.A.A.
Donc les africains devraient prendre part aux manifestations des Gilets Jaunes ? Pourtant on ne les voit pas ?
P.K.
D’une part, beaucoup ont peut-être peur des représailles du gouvernement français. Ce qui est à la difficilement condamnable même si nous sommes dans un contexte où nos compatriotes restés en Afrique continuent à subir les effets désastreux d’une politique avilissante, sous le dictat d’hommes d’affaires improbes soutenus par quelques politiques français corrompus. D’autre part, il peut aussi avoir des extrémistes parmi les Gilets Jaunes et des manifestants qui préfèreront garder un silence coupable devant les dérapages que pourront subir les manifestants africains. Les politiques de la Cinquième République ont sciemment par leurs mensonges et leurs discours démagogiques sur les africains, réussi à exacerber la haine de certains français qui incriminent les pauvres immigrants ; à tort ou à raison ? Peu importe si beaucoup d’entre eux ignorent que la vérité réside sur l’énoncé de la première loi de Newton, aussi appelé ’’ principe d’inertie’’. Elle stipule :’’ Tout corps persévère dans l’état de repos dans lequel il se trouve ; à moins que quelque force n’agisse sur lui, et le contraigne alors à un mouvement’’.
En d’autres termes, les immigrés africains sont malheureusement les boucs émissaires de cette politique ignoble dont les conséquences sont suscitées par le dysfonctionnement de la Cinquième République, ceci à travers la cellule africaine de l’Elysée et son monstre de FrançAfrique. Le peuple français doit savoir que les africains paient le sophisme des politiques Français conjugué aux errements des dictateurs africains, au prix fort de leur liberté, de leur bien-être, de leur honneur et bien souvent même de leur vie. Il suffit d’écouter les dernières réactions de certains politiques Européens et en particulier ceux d’Italie, jusque là silencieux, pour comprendre que le monde à décerner “la Palme de la Forfaiture et de la Honte” aux politiques francais de la Cinquième République.
P.A.A
La Palme de la Forfaiture et de la Honte?
P.K.
Pourquoi avoir peur d’appeler un chat par chat, du moment où la traite négriere, l’esclavagisme, le colonialisme, l’exploitation de l’homme par l’homme, le vol ont été prohibés et sont condamnables par des lois onusiennes. Quel prix peut-on décerner à ceux qui restent impunément dans cette dynamique?
P.A.A.
Pensez vous que l’Afrique sortira de ce bourbier ?
P.K.
(Sourire…)
Le constat est que devant tant de souffrances et d’ignominie, les africains se posent la question de savoir combien de temps encore, durera cette FrançAfrique et son esclavagisme moderne. Par contre, nous sommes de ceux qui nous disions : œuvrons tous au réveil et au sursaut patriotique du peuple français. Enfin, face à toutes ces absurdités, le peuple français à travers le mouvement des Gilets Jaunes, a décidé de prendre ses responsabilités. L’adversaire étant redoutable, le combat s’annonce rude et plein de coups bas. Cependant, rien ne sert de courir ; il faut partir à point’’, car » les batailles de la vie ne sont pas toujours gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais … » Ou comme l’a dit George Marshall dans ses carnets militaires de 1948 :’’ se battre ne suffit pas. C’est le courage et la ténacité qu’on met dans le combat qui en détermine l’issue’’. Autrement dit, les Gilets Jaunes doivent ajouter à côté de l’union qui fait leur force, des doses de courage, d’altruisme, de détermination et le fait de bien maitriser l’art de naviguer entre les torrents: la résilience; voilà des ingrédients indispensables qui permettront de déboucher à l’acceptation du RIC par les pouvoirs. Il est vrai que les gouvernants préfèrent initier un débat pipé comme le soupçonnent à raison les Gilet Jaunes.
Le Référendum d’Initiative Citoyenne est sans nul doute la meilleure solution démocratique pour atteindre nos aspirations. Cependant, les Gilets Jaunes devront se rappeler que leur adversaire est doué dans l’art de diviser pour régner. Facile, puisqu’il dispose d’instruments puissants capables de discréditer et d’anéantir leur mouvement. Néanmoins, nous osons croire que toute démarche pacifique qui mènera au but escompté, c’est-à-dire au Referendum Initiative Citoyen, devra être la bienvenue. Tout est-il, qu’il faudrait être très vigilant afin d’éviter de tomber dans le piège qui consistera à obtenir une liberté vide, une liberté d’ombres, une liberté qui ne consiste qu’à changer de prison, rendant le combat vain, du moment ou tous, nous seront juste des victimes de l’obscurantisme moderne guidés par des fausses promesses des politiques.
P.A.A.
Oui, mais vous devez…
P.K.
Excusez-moi de vous interrompre, car je ne voudrai pas donner l’impression d’avoir éluder la question sur la participation des africains, non pas au débat, mais plutôt aux manifestations des Gilets Jaunes.
Grâce aux réseaux sociaux et à l’esprit patriotique de certains compatriotes africains, qui dans les métros comme dans les bus, nous avons réussi à interpeller quelques français sur les liaisons immondes entre leurs gouvernants et les dictateurs africains. La lutte étant celle des injustices, il serait donc judicieux que les Gilets Jaunes impliquent les peuples africain et arabe dans ce processus de lutte, afin qu’ensemble, nous conjuguions nos efforts pour mener pacifiquement et à bien les changements souhaités par tous. Surement, chaque communauté y trouvera son compte.
Pour se faire, le citoyen français lambda devra au demeurant comprendre que l’exil ou l’immigration est souvent forcée. Dans la plupart des cas, elle n’est pas un acte de plaisir pour les Africains qui dans leur migration sont prêts à sacrifier leur vie pour fuir l’enfer imposé par les adeptes et les apologistes de la FrançAfrique.
Ce qui indigne les Africains, c’est que la France dans sa grande majorité ferme sciemment les yeux sur la misère et les massacres des populations africaines qui ne revendiquent simplement que leurs droits élémentaires comme inscrit dans la charte de l’ONU. Paradoxalement, les politiques français se sont cantonnés dans une politique propagandiste qui met juste l’accent sur les méfaits de l’immigration éludant volontiers le fait que c’est une des conséquences de leur ignoble politique africaine. Nul n’ignore que la culture africaine est intimement liée à la vie en communauté et familiale, donc à la terre natale
Il suffit de visionner sur YouTube l’aveu de Jacques Chirac qui sans vergogne affirme : “ Qu’une grande partie de l’argent des Français vient précisément de l’exploitation depuis des siècles de l’Afrique” pour comprendre les causes de l’immigration. Ce qui choque est que tous les politiques français savent que ce pillage systématique des richesses africaines par leurs amis hommes d’affaires passe par les larmes et le sang des autochtones. Mieux, ces hommes d’affaires ne payent même pas d’impôts, ni en France et encore moins dans ces pays africains ; ou quand ils les paient, c’est dans des conditions ou la France et/ou les pays africains sont les dindons de la farce. En plus de cela, d’énormes quantités d’argents en provenance d’Afrique et destinées aux politiques français sont transportées dans des mallettes sans que les douanes et le fisc français n’interviennent. Il y a une multitude de preuves qui montrent que la justice autant que la presse française est au service des politiques. En résumé, les puissants n’ont pas créé la justice et la presse pour qu’elles soient au service des faibles.
P.A.A.
Vous mettez en cause la Cinquième République ou les politiques qui servent sous la Cinquième République.
P.K.
Un sondage montre que plus de 73% des français ne font plus confiance en leur politiques, donc par répercussion aux institutions et au système politique qu’ils incarnent dans la Cinquième République. Cette Cinquième République est marquée par une justice et une presse en majorité complaisante, si ce n’est au service de sa puissante et inamovible classe dirigeante.
Plusieurs exemples saillants illustrent l’indignation du peuple français sur la politique de deux poids deux mesures de la justice et la presse.
La réalité est que ce comportement est dicté par ceux-là même à qui le peuple français avait au demeurant accordé son suffrage. Peu importait si c’était par obligeance, par complaisance ou peut-être simplement par défaut de mieux, du moment ou l’on peut comprendre le dilemme des français qui, longtemps ont été abusés par un système qui leur demande toujours de faire le choix inconséquent entre la peste et le choléra. Quelle immoralité ! Le fait de ne pas présenter aux électeurs une panoplie des candidats probes et représentatifs, leur permettant d’exprimer librement leur choix, le fait d’ignorer délibérément les votes blancs des électeurs autant que les raisons des abstentions ; toutes ses manigances peuvent être naturellement assimilées à une escroquerie politique ?
C’est stupéfiant que ce système puisse donner le sentiment qu’il manque à la France des hommes et des femmes brillants, susceptibles d’être des bons politiques à même de gagner des élections, et au final capables de diriger talentueusement l’hexagone. Au cas contraire, comment expliquer qu’un groupe d’hommes et de femmes, qu’ils soient de gauche ou de droite, par dévolution pour la politique, se soient conférés mutuellement le droit d’être des politiciens à vie, et cela, nonobstant leurs éthiques nébuleuses et/ou leurs biographies quelquefois émaillées de scandales.
En évidence, il s’agit donc pour le mouvement des Gilets Jaunes de rectifier le tir pour l’aboutissement d’une démocratie plus juste, celle qui impliquera tous les citoyens français dans la vie publique par la voie de consultations. N’est-ce pas leur droit? Comment pensez-vous que cela se fasse, si ce n’est par référendum.
P.A.A.
Un dernier mot…
P.K.
Mon dernier mot s’adresse aux Gilets Jaunes. Recevez nos sincères salutations, notre admiration et notre soutien, vous qui aujourd’hui écrivez l’histoire de la France tout en redonnant ses lettres de noblesse au peuple français.
Comme l’a dit Johann Wolfgang Von Goethe : “Ecrire l’histoire est une façon comme une autre de se libérer du passé”.
Parole à l’Afrique et aux africains :
Interview de Patrick KIBANGOU