Jour après jour, cela fait près de dix ans que les populations des quartiers 401 et 402 du quatrième arrondissement, Loandjili, n’ont pas accès à l’eau potable.
Raymond Pembellot, chef du quartier 402, a lancé un vibrant appel ce vendredi 14 juin à l’endroit des autorités locales afin de trouver des solutions probantes. Pour les habitants de ces deux quartiers, cette situation remonte à une éternité, et l’accès à l’eau potable n’est qu’un espoir lointain, car, disent-ils, des efforts ont été consentis en multipliant les rencontres avec la société en charge de la distribution de l’eau afin de trouver une solution rapide, mais hélas, ces efforts n’ont servi à rien.
Les populations de ces deux quartiers continuent de parcourir des dizaines de kilomètres pour s’approvisionner en eau potable. Il faut ainsi débourser 150 FCFA par bidon de 25 litres, une situation qui attriste de nombreux chefs de famille. « Nous avons pu rencontrer le directeur départemental de la SNDE qui nous a dit qu’il fallait changer le réseau de distribution pour un meilleur accès à l’eau potable, mais jusqu’à présent rien n’a été fait », s’est indigné Raymond Pembellot.
Cette situation de pénurie existe dans de nombreux quartiers de Pointe-Noire. Par contre, un petit effort est visible dans d’autres quartiers périphériques, où l’on peut trouver notamment des forages et des puits pour répondre tant soit peu à la demande de la population, même si l’eau fournie n’est pas toujours de bonne qualité.
Notons que l’usage de l’eau de puits ou de forage ouvre la voie à de nombreuses maladies d’origine hydrique, notamment le choléra, la bilharziose, et bien d’autres.
Prosper Mabonzo – Les Dépêches de Brazzaville/ADIAC