M. Hojeij de nationalité libanaise vient d’être arrêté et gardé à vue au commissariat central de police de Pointe-Noire par les agents de la police judiciaire.
Son arrestation fait suite à la plainte déposée par Mlle Barros Flore de nationalité congolaise, pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la paralysie de ses membres inférieurs.
En effet, employée dans un salon de coiffure à Pointe-Noire, Mlle Barros Flore arrive ce 17 décembre 2010 à son lieu de travail sis au Centre-ville. Quelques heures après, elle prend place devant ledit salon et fait venir un cordonnier ambulant pour la réparation de ses chaussures.
Le nommé Hojeij voisin et logeur, demande au cordonnier de quitter ces lieux. Il est appuyé par son employé, Moïse qui, d’un ton sévère, demande au cordonnier de déguerpir. Refusant de s’exécuter sur ordre de la requérante, monsieur Moïse engage une discussion avec Mlle Barros Flore. Pendant que les deux échangeaient les paroles, le sieur Hojeij s’empare de son arme électrique appelée matraque électrique et tire sur Mlle Barros Flore à plusieurs endroits de son corps. Elle s’écroule quelques secondes après en s’appuyant sur son patron venu au secours.
Depuis lors, malgré les soins médicaux dont les frais sont supportés par son patron, Mlle Barros Flore n’a pas retrouvé l’usage de ses deux jambes. Elle est déclarée personne inapte à cause de la paralysie de ses deux jambes selon le certificat médical délivré par le Dr OTSATSA en service à l’hôpital général A. Sicé de Pointe-Noire. Désespérée, Mlle Barros Flore a rendu public cet incident à DRTV et déposé plainte contre M. Hojeij à la police.
Suite au constat lamentable fait par les agents de la police judiciaire, ceux-ci ont décidé d’arrêter le sieur Hojeij qui ne s’inquiétait de rien et avait refusé de porter assistance à Mlle Barros Flore, afin qu’il réponde de ses actes devant la justice de la République du Congo qui fonctionne bel et bien. Selon les sources médicales, Mlle Barros Flore doit être évacuée dans un grand centre hospitalier de l’étranger, pour y recevoir des soins appropriés.
Circonstances aggravantes : le commerçant a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne craignait rien car « La justice au Congo se règle à coups de millions ».
L’auteur des faits a été mis en détention à la maison d’arrêt de Pointe-Noire.
La communauté libanaise s’est cotisée pour faire évacuer la victime et l’une de ses sœurs sur le Maroc afin qu’elle y soit soignée entièrement aux fais de la communauté.
Deux des libanais les plus influents de Pointe-Noire se sont exprimés sans ambages pour désavouer leur compatriote sur les chaines de télévision locale.