Procès AOS: Pourquoi le pouvoir de Brazzaville veut arrêter Charles Zacharie BOWAO ?

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Par  Guy  MAFIMBA

Faute de preuves pour accabler AOS, les faucons du régime veulent la peau de Zacharie Bowao, la plume et la parole anticipatoire : le changement de la Constitution est juridiquement infondé, politiquement désastreux, socialement explosif ».

Pourquoi le pouvoir de Brazzaville veut arrêter CZ Bowao ?

Tout le monde a été surpris lors du procès de l’ancien Ministre André Okombi – Salissa du 1er février 2019, poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes, le ministère public par le truchement du procureur général a fait bondir à la dernière minute des supposées pièces à convictions portant sur des supposées écoutes téléphoniques de l’ancien ministre avec, semble-t-il, un sujet Belge ! Des écoutes téléphoniques stenographiées mais retranscrites à la main par les limiers de la dgst ! Tellement grossier et ridicule que le premier président de la Cour, Christian Oba s’est souvenu du procès des généraux Mbochis, dont les conversations avaient été interceptées grâce aux fameuses écoutes téléphoniques de Mboulou et Obara. C’est de là que l’assistance avait pris connaissance du projet des deux généraux Nianga-Mbouala et Dabira de protéger le « pouvoir Mbochi » en assassinant Sassou par coup d’état. Le président de la cour ne pouvait pas trouver mieux pour sauver la face du pouvoir qui avait choisi un « Tintin » pour jouer le rôle de procureur général, de renvoyer le procès au 25 fevrier; question de sauver la face et faire semblant de donner aux avocats de la défense le temps de s’ imprégner du contenu de ces écoutes. Des écoutes brandies qui ont meme surpris Maitre le mercenaire du Barreau Congolais, Maitre De Villiers qui découvrait la bourde du ministère public en même temps que l’assistance. Un amateurisme digne des Pieds Nickelés !

Mais que vient faire Bowao dans tout ça alors qu’il s’ agit du procès de l’ancien Ministre André Okombi – Salissa, candidat à la présidentielle de mars 2016 ! Pourquoi Bowao et quelle relation avec les fameuses écoutes téléphoniques brandit par le procureur général en plein procès ! Qui se cache derrière les pseudo conversations entre Okombi – Salissa et le fameux sujet Belge ?

Les cheveux grisonnants du Professeur et Philosophe, interesseraient-ils le pouvoir ou le contenu du cerveau de ce spécialiste de logique dont le logiciel déroute tous les hackers du pouvoir qui peinent à lui trouver des motifs pour l’embastiller et le mettre hors d’état de nuire; l’empêchereur de tourner en rond qui a expérimenté la force des mots face à la barbarie des Kalachnikov du pouvoir. Là où feu colonel Bakala n’a pas réussi à prendre à défaut pour l’enfermer après un interrogatoire musclé de près de 5 heures, Oko-Ngakala s’y est essayé de faire nettoyer une cellule à la maison d’arrêt pour l’emprisonner avec son compère de l’opposition, Mierassa, pour avoir contesté sur les ondes d’une chaîne de radio internationale la victoire de celui qu’il est convenu d’appeler 8% pour les suffrages recueillis par Sassou à la presidentielle, Bowao a toujours donné du tournis au pouvoir en place.

Pour les faucons du pouvoir, la question est comment faire pour faire taire définitivement Bowao pour qu’il ne se mette pas en travers de leur projet de succession dynastique et Ethnocentrique ? Par tous les moyens, ils ont essayé et n’y sont pas parvenus à le neutraliser !

Un long feuilleton qui a commencé par des intimidations avec menace de mort en utilisant les propres parents ethniques de Likouala comme postiers pour aller dire à Bowao qu’il s’ arrête s’il ne veut pas subir le sort de Pierre Anga. Après privation de passeport et interdiction de voyager même à l’intérieur du pays, les limiers de la sécuritate du pouvoir n’ont pas trouvé mieux que de « boutiquer » des histoires de coups d’états avec le Pasteur Ntumi qui avait pris le maquis de Ntsouélé en le faisant passer comme l’un des cerveaux penseurs et idéologue de la rébellion de ce dernier en collaboration avec Okombi et J3M. Le colonel Bakala tentant vainement de créer des passerelles entre lui, le général Jean Marie Michel Mokoko et Okombi – Salissa, il n’y est pas parvenu à faire la démonstration que ces trois leaders soutenaient la rébellion du Pool menée par Ntumi. On comprend mieux pourquoi le pouvoir cherche des cheveux noirs sur la tignasse poivre – sel de Bowao.

Comment faire pour l’impliquer et le mettre définitivement hors d’état de nuire en s’ appuyant sur des preuves qui seraient produites par une justice aux ordres et des auxiliaires de police corrompus jusqu’à la moelle épinière pour le mettre un pied à terre, pourquoi pas sous terre ?

Le pouvoir cherche en jouant au laboureur et ses enfants, pensant que les Okombi, Mokoko et Bowao ne connaissent pas leur mode opératoire.
Que cherche-t-on ? Qui cherche-t-on ? Pourquoi s’ acharne – t-on sur Bowao ?

Pour ceux qui ont la mémoire courte, point besoin de rappeler que à l’été 2018, le régime sur instructions de JDO et Ndenget avec ses jeux de passe passe, avait encore et une fois, procédé à deux interpellations musclées de deux proches de Bowao par les chiens de garde de Ndengue. Il s’agit du frère cadet de Bowao évoluant a la garde prèsidentielle et son ancien garde aide de camp, qui après avoir subi des atrocités dans les geôles du pouvoir; traitements cruels qui ont « bousillé » son « Bangala » le rendant impuissant pour le restant de sa vie tout comme le chauffeur de Bowao qui a perdu une partie de sa motricité visuelle pour être restés aux côtés de Bowao. Le frère cadet de Bowao officier de compagnie et l’ancien garde du corps de Bowao lorsque les gens de Obara et Ndengue les « cueillent » sans mandat sont harcelés pour leur extorquer des aveux sur une supposée connivence aux visées subversives entre Bowao et Okombi.
Non messieurs, le seul lien qui uni ces deux cadres du PCT est leur conviction de favoriser pour le bien du Congo et des congolais une alternance pacifique et civilisée.

La meilleure au cours de l’interrogatoire, les pseudo – enquêteurs sont allés jusqu’à demander au frère cadet de Bowao quelle relation il entretenait avec le général Léonard Essongo ? Quelles étaient leurs relations ? Surpris, le cadet des Bowao a simplement répondu que ce dernier était leur chef de famille et c’est lui qui réglait les problèmes du clan. Pour ce qui ne le sauraient pas, le général Essongo n’est autre que le Chef d’Etat-Major de Sassou. On comprend mieux pourquoi le pouvoir de 8% traite ceux qui travaillent avec eux qu’ils considèrent comme leurs supplétifs qui doivent les accompagner à prendre et pérenniser leur pouvoir.

Le procureur en faisant sortir de sa gibier des supposées écoutes stènographiées entre Okombi et le fameux Belge, en réalité du  »bidon », il y trouve également un moyen d’impliquer dans ce  »deuil du droit » Bowao et le colonel Kinfoussia pour les arrêter et les mettre hors circuit en faisant d’une pierre trois coups :
– maintenir en condamnant sévèrement Okombi et emprisonner Bowao pour le faire taire.

Ayant déjà réussi à inoculer en prison le poison à Paulin Makaya à qui ils interdisent la sortie du territoire jusqu’à ce que poison puisse produire ses effets, il leur faut écarter de leur route tous les gènes en circulation qui leur donne des sueurs froides par leur liberté, leurs analyses et leur répartie ! Si vous ne saviez pas les raisons de l ‘ ajournement du procès Okombi – Salissa pour le 25 fevrier, vous voilà informer. On veut décapiter la tête de l’opposition pour se frayer un boulevard pour les échéances a venir avec des opposants accompagnateurs. Mais le peuple est là ! Vous voilà démasqués.

Okombi – Salissa a mis à nu votre stratégie et a révélé le vide sidérale du dossier d’accusations.

La vérité n’a pas de tombe !  »La plume qui prévient vaut mieux que le canon qui détruit ».

 »La parole anticipatoire disqualifie le silence coupable »

voeux-2019-235x300-9225468 Guy MAFIMBA MOTOKI.

Guy MAFIMBA