Procès Jean Marie Michel Mokoko et Norbert Dabira:
LA HONTE DES OFFICIERS GÉNÉRAUX !
Par : Gys Corel Diangany ( Source : La griffeinfos Journal)
Même si la honte ne fait pas de dommage sous d’autres cieux, au Congo les généraux Jean Marie Michel Mokoko et Norbert Dabira ont, devant les juges, fait une démonstration rocambolesque qui ne cadre pas avec leurs galons.
Excédé de voir leur comportement devant les juges au tribunal de Brazzaville, un internaute a posté une question sur son mur faceboook demandant « Quelqu’un peut me dire quels sont les critères pour être nommé général des FAC? »
Les réponses ne se sont pas faites attendre : « Le grade de Général dans l’Armée est politique. Et les critères de nomination sont subjectifs. ». a écrit un internaute. «C’est la reconnaissance au temps jadis et la gratitude dans l’obéissance des mauvais moments et être un bon soldat oui-oui » a écrit un autre.
En effet, ces réponses ont poussé la curiosité de certains internautes qui, dans leur entendement se sont dits finalement « aucun général ne peut égaler les généraux Nianga-Mbouala et Denis Sassou Nguesso. Si le premier est nommé par le second et a montré ses capacités de faire condamner Norbert Dabira en s’exfiltrant du coup d’Etat pourtant monté ensemble, le second s’est auto-nommé et porte les germes d’un grand officier supérieur de l’Armée congolaise et qui ne peut être déposé militairement. Cette reconnaissance a été appréciée par l’accusé Dabira devant les juges. Au moment où il a senti le vent du complot tourner en leur défaveur, il (Dabira) a vite dit à Nianga-Mbouala de laisser cette décision d’abattre le Président Sassou à l’Habyarimana. « Parce que cet acte pourrait produire une guerre civile » a-t-il dit avant de poursuivre « je connais mon frère, [président Denis Sassou Nguesso] il ne peut être déposé par les armes. »
Et lorsque le Juge lui a demandé : « toi aussi tu es conscient que personne ne peut le [président Sassou] déposer ? », Norbert Dabira a répondu affirmativement en le plaçant au firmament de toutes les intelligences de sécurité. Là, il «s’est désigné» comme une feuille de papier alors qu’il est général et ancien inspecteur des Armées. Heureusement, le Congo n’a jamais été attaqué par une armée extérieure, sinon ce serait une catastrophe humaine. Pire, c’est tout à fait normal que les angolais aient pris des militaires congolais en otage à KIMONGO puisque l’Armée avait à sa tête des généraux de cet acabit. « Des généraux dont les compétences sentent le doute » ont dit certains partisans de l’opposition déçus par sa prestation.
Si le président Sassou « ne peut être déposé par des armes » pourquoi avoir eu l’idée d’abattre son avion et chercher des Snipers ? De tels généraux poussent les gens à dire qu’il y a des officiers supérieurs comparses et hauts gradés qui gonflent les rangs de l’armée pour rien. Comment un général peut-il confondre un coup d’Etat à un jeu de NITENDO ? Comment un général de son rang ne peut pas juger la moralité d’une personne avec qui il partage un complot ? Comment un général comme lui, grand écrivain sur lequel les congolais fondent espoir en matière de l’armée peut-il manquer de paroles et balbutier par des « je…je… » devant les juges ? En tout cas, tous les congolais sont unanimes de dire que le Congo héberge des généraux dont certains ne sont que des porteurs de galons pour intimider les populations et gonfler l’effectif de l’Armée. Si Norbert Dabira est mal côté pour avoir balbutié devant les juges, son homologue Jean Marie Michel Mokoko est le plus cité dans cette forme de «bassesse intellectuelle ». Dans son procès, il a été comme un véritable feu de paille. Il a opté pour le silence en brandissant une immunité juridictionnelle que les juges n’ont même pas considérée. Alors que même un enfant menacé par sa mère pour avoir pris un morceau dans la marmite ne peut rester muet. L’enfant va quand même se défendre soit pour dire la vérité et éviter la chicote ou chercher à bénéficier des circonstances atténuantes.
Comment un général comme Jean Marie Michel Mokoko peut-il se placarder sous une immunité juridictionnelle balayée d’avance par les juges quand tout le monde savait que répondre ou pas, il s’attendait à un emprisonnement de plusieurs années.
Les adeptes des alcools disent : « qui boit meurt, qui ne boit pas aussi meurt. Vaut mieux boire et mourir avec plaisir » Mais le général Mokoko n’a pas exploité cet adage, il a préféré garder silence et aller mourir en prison avec tout son secret. Certes, c’est un militaire mais ce genre de silence s’observe en cas de guerre pour ne pas trahir les positions des troupes quand on se fait capturer. Le général Mokoko a confondu le silence militaire pendant la guerre et celui d’un coup d’Etat dont il est accusé pour « atteinte à la sûreté nationale ».
En tout cas, le peuple congolais est resté dans la soif de la vérité du Général Mokoko, lui qui devait semble t-il déballer toutes ses connaissances sur ce coup d’Etat datant de 2007 et sur ce complot dit-on monté contre lui. Le général Mokoko a déçu ses partisans qui comptaient sur lui pour un grand déballage total. C’était devant la Cour qu’il fallait démontrer le montage ou le complot dont il est, semble t-il, victime. En somme, les généraux Jean Marie Michel Mokoko et Norbert Dabira ont montré les limites de leurs galons.
Cet internaute a donc raison de s’interroger quand il dit : « Quelqu’un peut me dire quels sont les critères pour être nommé général des FAC ? »
Gys Corel Diangany