Quand les loups de l’Oyocratie commencent se manger entre eux !
Jean-Dominique Okemba et Jean-François Ndenguet viennent de lancer la DGST aux trousses du général Norbert Dabira et AYI Odzali (le fils de François Odzali).
Jean-Dominique Okemba et Jean-François Ndenguet qui sont décidés à avoir la tête de Nianga Mbouala et qui ne font plus confiance à ce dernier car le trouvant contestataire à leur égard, ont ordonné à la DGST (Direction Générale de la Surveillance du Territoire) dirigée par Philippe Obara, l’une des services de police politique au Congo-Brazzaville, d’ouvrir une enquête parallèle et non-officielle contre Nianga Mbouala et Norbert Dabira.
Les affres de la dictature de Sassou Nguesso, l’une des plus pires d’Afrique
Norbert Dabira
Il n’est plus un secret dans le monde fourbe, barbare et criminel de l’Oyocratie, et cela ne fait l’ombre d’aucun doute que Jean-Dominique Okemba est décidé à briser la carrière du général Nianga Mbouala.
On sait tous que Jean-Dominique Okemba a utilisé Jean-François Ndenguet pour lancer une pavée nauséabonde, accusant Nianga Mbouala d’avoir des accointances avec le Pasteur Ntumi.
Avec le temps, ils en ont fait un instrument de chantage et de pression dans le but d’écarter le général Nianga Mbouala du commandement militaire de la garde présidentielle du dictateur Sassou Nguesso. Depuis lors tous les faits et gestes de Nianga Mbouala sont suivis à la loupe par les services parallèles de Okemba et Ndenguet.
La preuve vient d’être faite une nouvelle fois par la convocation à la DGST du général Norbert Dabira à la suite d’un entretien téléphonique avec Nianga Mbouala.
On sait que Okemba et Ndenguet ont créé de toutes toutes pièces, il y a de cela quelques mois la crise Pool afin de valider la tricherie électorale de Sassou, en pointant du doigt le pasteur Ntumi, leur complice d’hier dans le soutien son financement et sa création.
Pointés du doigt par les forces vives congolaises, ils ont cherché à se refaire une virginité et ont cru trouver une parade en accusant le Pasteur Ntumi de « terroriste », d’être à l’origine des violences des peuples du Pool.
N’ayant pu capturer le pasteur Ntumi, bien que l’ayant asphyxié financièrement et économiquement en commanditant des bombardements sauvages et aveugles à Soumouna, à Mayama et dans le reste du Pool, voilà que Okemba et Ndengeut veulent faire croire aux autres « Oyocrates » la cause de l’échec de leur stratégie macabre en pointant du doigt Nianga Mbouala et Dabira.
Général Ngatsé Nianga Mbouala
Évoquant un entretien téléphonique que Nianga Mbouala aurait eu avec Norbert Dabira, Okemba et Ndenguet se sont livrés à une nouvelle manœuvre pour espérer affaiblir et humilier, celui qui veut empêcher leur dessein funeste, et celui qui est devenu leur cible principale dans l’Oyocratie, Nianga Mbouala.
Se souvenant de ce qu’est advenu au colonel Marcel Ntsourou, et craignant le pire pour sa vie notamment des conditions draconiennes et mortelles dans les geôles de la DGST, Norbert DABIRA a eu des sueurs froides !
Avant de se rendre à la DGST, où il a été convoqué à la suite d’un coup de fil jugé suspect donné à Nianga Mbouala, Norbert DABIRA, selon des membres de sa famille, a fait sa prière, et a dit aux siens : « Alerter les autres au cas où je ne reviens pas de si tôt » .
Le mobile pour lequel le général Norbert Dabira a été convoqué reste bien flou. Certaines langues revêches chuchotent que Dabira est soupçonné (à tort?) de préparer, avec son alter ego Nianga Mbouala, une révolution à la « Manangwa » . « Une conversion téléphonique entre les deux généraux aurait mis les services en alerte », croit savoir une source proche de la DGST. Vrai ou faux ?
Toujours est-il que les autorités sécuritaires de Brazzaville se montrent trop nerveuses ces jours-ci. Après la bastonnade infligée aux journalistes pendant près de 2 heures par les éléments de la GRB, une unité de la police congolaise dirigée par Jean François Ndengué, elles ont récemment mis aux arrêts l’ancien ministre Michel Mampouya, Lucien Okana, Ayi Odzali ( le fils de l’homme d’affaires congolais François Odzali, en exil en France), tous détenus à la DGST.
Pour le cas d’Ayi Odzali, le jeune homme a été enlevé en plein jour et conduit à la DGST.
Il y a quelques jours, c’est Claudine Munari qui se faisait violenter à son domicile par des policiers nerveux . Une attitude qui coïncide avec l’arrivée au port autonome de Pointe-Noire des véhicules anti-émeutes et autres armes de guerre.
Vu la situation financière, économique et politico-sociale difficile que traverse présentement le Congo conjuguée à la fébrilité physique de Sassou dont l’épouse Antoinette est également mal en point, le couple Ndenguet-Okemba Dominique aurait-il décidé de passer à l’offensive d’un coup d’Etat en neutralisant tous ceux qui peuvent leur barrer la route?
La garde à vue du général Norbert Dabira prouve à suffisance que le régime de Sassou est aux abois et de surcroît est devenu même allergique de toute critique. Désormais, mêmes les affidés du régime subissent les affres du pré-carré de l’Oyocratie.
D’autant que Denis Christel Sassou Nguesso « Kiki » est tant affaibli depuis le renvoi aux calendes grecques de son mariage du siècle avec sa dulcinée Bumba Nathalie, pendant que Guy Blanchard Okoy, Yves Richard Mondjo, Nianga Mbouala, Jean Jacques Bouya et Ondongo Gilbert sont fragilisés.
Okemba, que certaines personnes légères prennent pour un « villageois », pourrait s’avérer le vrai sage. Sa danse guerrière sur la tombe de son grand père Julien Nguesso pourrait, selon les sages Mbochis, être une force mystique de plus pour faire son coup d’état scientifique à la « Zimbabwéenne ».
Les initiés savent donc pourquoi le conseiller spécial en matière de sécurité de son oncle de président a tout fait pour laisser son homme de main Jean François Ndenguet à la tête de la police congolaise, alors que ce dernier a été admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis plus de deux ans.
Le général Norbert Dabira passe sa première nuit à la DGST, tandis que le général Nianga Mbouala, qui a refusé de répondre à la convocation de la DGST, exige d’être entendu à son domicile.
La garde à vue du général Norbert DABIRA et la convocation et probablement l’arrestation de Nianga Mbouala, s’il continue à observer un refus d’obtempérer à toute convocation, prouve à suffisance les affres de la dictature de Sassou Nguesso qui n’hésite pas un seul instant à se séparer de ses affidés d’hier. Pour Sassou Nguesso, c’est la conservation du pouvoir quelque soit la méthode.
Les généraux sont accusés par Okemba, NDenguet et Obara de préparer un coup d’Etat.
Jean-François Ndenguet
La garde à vue du Général Norbert Dabira dans des locaux secrets de la DGST est une véritable bombe pour les observateurs de la vie politique congolaise. Que reproche t-on à ce général 4 étoiles qui a servi Denis Sassou Nguesso avec une fidélité digne d’un enfant de chœur?
D’après nos informations, Norbert Dabira serait accusé de “tentative de coup d’état”. En effet, selon des interceptions téléphoniques réalisées par la DGST, Norbert Dabira serait en collusion avec un autre général, Ngatsé Nianga Mbouala, patron de la garde présidentielle. Selon les relevés de leurs conversations captées par la DGST, les deux officiers critiquaient la dérive autocratique du pouvoir, ils dénonçaient la tournure violente prise par le pouvoir pour contenir les mécontentements sociaux dus à la crise économique. De ces conversations, les services des renseignements congolais ont conclu à une tentative de prise de pouvoir par la force, car les deux hommes estimaient que la situation ne pouvait perdurer ainsi.
Avant de se rendre à la DGST, Norbert Dabira a été reçu par le ministre de l’intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou, qui lui a signifié en personne cette convocation. Le ministre de l’intérieur a pris le soin d’informer Norbert Dabira de ce qui lui était reproché. Il lui a fait écouter ses conversations avec Nianga Mbouala, et l’interprétation qu’en ont fait les services secrets. Norbert Dabira a reconnu l’authenticité des captations de ses conversations devant Raymond Mboulou. Depuis la fin de la matinée jusqu’au moment où nous publions cette information, Norbert Dabira est toujours en garde à vue et écouté par les hommes de Philippe Obara, grand patron des renseignements congolais. Quant à Ngatsé Nianga Mbouala, il est introuvable dans la capitale, il devrait aussi répondre dans les prochains jours à la convocation des services de renseignements.
Combien de temps va encore durer l’arrogance de Jean-Dominique Okemba qui a mis sous sa coupe Jean-François Denguet et Philippe OBARA ?
Jean-Dominique Okemba veut-il précipiter la chute de son oncle Sassou afin de le succéder en procédant à un coup de palais ?
L’épisode néfaste des loups de l’Oyocratie du Congo n’est qu’un parmi tant d’autres qui, il ne faut pas l’oublier, sont tous les chefs d’orchestre de la criminalité et du terrorisme d’Etat, et que s’ils ne sont pas encore jugés et condamnés par la population congolaise, ils le doivent surtout à l’argent du pétrole volé et à la main mise sur l’ensemble des unités de l’armée, gendarmerie et police du pays qui font les beaux jours de ces sécurocrates sans foi, ni loi.
Les querelles entre différentes factions du clan de Sassou n’ont pour finalité que l’élimination ou l’affaiblissement des uns et le positionnement stratégique des autres dans une guerre larvée de succession car l’éléphant d’Oyo est usé, affaibli et ne contrôle plus les différentes écuries de sa troupe qui se sont lancées dans une neutralisation mutuelle.
Pour nous, peuple Congolais, le but ultime est de faire tomber cette tyrannie sous toutes ses formes. Rien ne sert de s’attarder sur les querelles de loups qui sèment vent et malheur dans la même bergerie.
La démocratie régnera de nouveau au Congo-Brazzaville que si nous parvenons à nous mobiliser et d’être unis pour faire tomber ce régime tyrannique sous toutes ses formes.