Condamnation d’un homme politique congolais
Un homme politique de l’opposition en République Démocratique du Congo a été condamné à un an de prison pour avoir incité à la désobéissance civile. Son parti politique a dénoncé cette décision comme une tentative manifeste du gouvernement de faire taire ses détracteurs.
Les accusations et la réaction de l’opposition
Un tribunal de Kinshasa a déclaré que Seth Kikuni, président du parti Piste pour l’Emergence, avait été reconnu coupable d’incitation à la désobéissance et de diffusion de fausses rumeurs lors d’un rassemblement à Lubumbashi. L’avocat de Kikuni a annoncé son intention de faire appel de cette décision. Lors de ce rassemblement, Kikuni avait encouragé ses partisans à ne pas craindre et à s’opposer au président réélu, qu’il accuse d’avoir falsifié les résultats des élections.
Contexte et implications politiques
Kikuni a été arrêté par des agents de l’Agence Nationale de Renseignements avant d’être transféré à la prison centrale de Makala, connue pour sa surpopulation et ses conditions de détention difficiles. Ses avocats soutiennent qu’il agissait en tant qu’opposant politique. Son parti a qualifié cette condamnation de tentative évidente de réduire au silence une voix critique dans un climat politique de plus en plus tendu, qualifiant le procès de parodie de justice. Le président Tshisekedi, réélu récemment, cherche à renforcer sa légitimité après des élections contestées et à mettre fin aux conflits armés dans l’est du pays. Il a également annoncé la création d’une commission nationale pour rédiger une nouvelle constitution, suscitant des inquiétudes quant à une éventuelle modification des limites de mandat présidentiel. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de [l’Observatoire des droits de l’homme](https://www.observatoire-droits-homme.org).
Source : www.africanews.com