rc3a9vc3a9rend-pasteur-ne28099toumi-300x153-3632631 Révérend Pasteur N’toumi.

Par : Murielle OSSIE

« Médias, justice et état de droit : les contrepoids du pouvoir » a été le thème cette année de la journée mondiale de la liberté de presse. Au cours de cette journée, le conseil supérieur de la liberté de communication a organisé un moment de partage entre profesionnels des médias au cours duquel des éminents intellectuels ont exposé entre autres sur le thème « médias les contrepoids du pouvoir ». Mais le contrepoids ne signifie pas contre pouvoir. Dans l’exercice de son métier, le journaliste n’a donc pas seulement de droit de faire le contrepoids du pouvoir. Il a le droit d’éclairer la lanterne du public sur tous les sujets qui sèment le doute dans la société. Même si jusqu’à ce jour, l’accès aux sources d’information est encore un vain mot, force est de constater que les réseaux sociaux constituent aussi des sources d’informations surtout si des sources crédibles s’y expriment pour donner la véracité des faits. C’est le cas de cette information qui fait grand bruit sur la toile concernant l’assassinat ou la mort du Révérend Pasteur N’toumi. Comme une trainée de poudre cette information a fait le tour du monde d’autant plus que les réseaux sociaux sont une planète où l’information circule plus vite que celle diffusée à la radio ou à la télévision. Même l’information partagée de bouche à oreille ne circule pas à cette vitesse. En tout cas, des coups de fils ont tonné pour vérifier l’information entre collègues, surtout auprès de ceux qui sont capables de donner une information de pures sources sur l’assassinat ou la mort du Révérend pasteur N’tumi. Ce qui est dit? « Le pasteur N’tumi a été assassiné par un de ses gardes du corps », le pasteur a été exfiltré par le pouvoir avant d’être assassiné, son corps abandonné dans la savane », « le Pasteur N’tumi est tombé dans une barrière militaire pendant qu’il voulait tenter de vaquer à ses occupations en respect de l’accord du 23 décembre 2017 » Autant de vérité et de mensonge ont été affichés sur les réseaux sociaux et parfois transmis de bouche à oreille pour confirmer ou amuser les populations. Car dans ce monde de réseaux sociaux il y a des gens qui ne savent que discréditer ou afficher des nouvelles qui prêtent à confusion en vue de faire trémousser, surtout, les populations du Pool dont la mémoire est encore remplie d’images des affres de la guerre. Répondant donc à cette information, Jean Gustave Tondo, signataire de l’accord du 23 décembre 2017, membre de la commission ad’hoc mixte paritaire de suivi de cet accord a écrit: « Je veux bien vous croire. Mais je n’ai eu écho d’aucun fait précis démontrant l’inexistence du révérend dans vos fameux matsitsi (les herbes). Apparemment vous reconnaissez tacitement qu’il n’est plus dans les «makaya ma sangui», (dans la forêt) vous l’auriez transféré dans les «matsitsi (dans les herbes). Puis tout d’un coup vous l’avez perdu de vue. Et pour faire court vous racontez sur tous les toits que le révérend pasteur a été assassiné par son partenaire de paix (le gouvernement). Ce qui est un mensonge grossier. Des preuves ? … Mon témoignage n’est-il pas suffisant ? Vous ne croyez toujours pas en la bonne foi de votre propre frère ? J’étais avec lui du jeudi 26 au samedi 28 avril 2018. Il m’a parlé de logos, là où se trouve le trône de Dieu. Et nous avons chanté ensemble pour dire merci à Dieu qui a bien voulu nous donner la paix. Le révérend pasteur Ntumi se porte à merveille…Nous cheminons vers une paix sincère et durable. » Manifestement, qui dit la vérité entre les animateurs de blogs et le signataire de cet accord? S’agit-il d’une fuite en avant?

Affaire à suivre.

Murielle Ossié 

( Source La griffeinfos Journal)

Apparemment vous reconnaissez tacitement qu’il n’est plus dans les «makaya ma sangui», (dans la forêt) vous l’auriez transféré dans les «matsitsi (herbes). Puis tout d’un coup vous l’avez perdu de vue. Et pour faire court vous racontez sur tous les toits que le révérend pasteur a été assassiné par son partenaire de paix (le gouvernement). Ce qui est un mensonge grossier.