On l’a un peu oublié ce dernier temps. Son importance dans l’histoire de la batterie (Drums) au Congo est pourtant fondamentale et les jeunes adeptes de la batterie de jazz dans la musique congolaise, lui doivent beaucoup.
Seskain Lambert Dieudonné MOLENDA est l’un des drummers les plus importants de la Rumba, en raison de son rôle d’initiateur et de catalyseur du rythme « Soum Joum » qui anima la salle de l’Olympia à Paris, lors du passage de TABU LEY en 1970. On peut à juste titre dire, que c’est à la fin des années 60 qu’a commencé le mouvement de la batterie de jazz « Nouvelle formule », pour se développer et s’étendre ensuite aux autres orchestres. Abstraction faite des acteurs des vieux groupes, comme l’African Jazz, et Les Bantous qui ont également, utilisé la batterie différemment, du style propre de SESKAIN, qui mêle quelque peu l’imagination mélodique du premier, à la science du touché du second.
SESKAIN, qui a tenu tête de ce mouvement qui a participé aux différentes expériences de l’Afrisa, s’est trouvé depuis, la dislocation de ce groupe dans les années 90, quelque peu démuni, contrairement à son collègue, le talentueux guitariste DINO VANGU, aujourd’hui à la tête d’un groupe musical « Rumba ya Dino ».
SESKAIN, qui tient à marquer sa présence, au sein de la nouvelle famille musicale congolaise nous revient au meilleur de sa forme, dans « Plus Jamais ça ok »
Il serait donc temps de redécouvrir ce « drumiste » et compositeur exceptionnel, un virtuose souvent non reconnu à sa juste valeur, son influence sur les stars congolaises de la batterie est pourtant considérable.
Souhaitons que ce soit un nouveau bon départ de SESKAIN, au point de mériter de plus en plus sérieusement les louanges dont il fut systématiquement l’objet dans l’Afrisa International de TABU LEY.
Clément OSSINONDE ( Cette adresse e-mail est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )
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