Mes sincères condoléances à mon frère et ami NKOUNKOU Baudry, suite au décès de sa maman, tout en lui assurant ma compassion et mon soutien. Maman Rosalie était une femme courageuse et pleine de ressources.
En effet, MAMAN Rosalie, née le 22 janvier 1934 à BANTABA entre Goma tsé-tsé et MABAYA KOUBOLA, nous a quitté ce Mardi 24 Mars 2015 à 21 heures. Elle a affronté avec courage la maladie comme elle a su vivre la main sur le cœur. Grandie dans la prière, elle a su témoigner sa foi auprès de tous ceux qui l’entourait. Cette fidélité à Dieu l’a aidé à conduire plusieurs personnes à profiter de ses précieux conseils. On peut citer entre autres les anciens séminaristes : Cardinal Emile BIAYENDA, Monseigneur Théophile MBEMBA, Monseigneur BATANTOU, Monseigneur MILANDOU, Monseigneur NKOUNKOU , Abbé YOULOU, Monseigneur NKOUAYA KOMBO aumônier de la confrérie Sainte Monique et Saint-Augustin. Sans oublier plusieurs prêtres dont son fils aîné l’Abbé NKOUNKOU Guy Roland.
Ils ne manqueront pas certainement de porter un témoignage digne à sa mémoire. Car Maman Rosalie était l’exemple même de la fidélité à Dieu à travers l’épreuve de la maladie qui l’a frappé. Mais également la preuve d’une sérénité et d’une paix qui a surpassé toute intelligence dans les pires circonstances de la vie.
Il existe d’innombrables exemples de chrétiens qui ont su assumer la maladie telle que Dieu veut que ses enfants l’assument. Maman Rosalie s’est avéré une source de riches bénédictions et en est sorti grandi dans la foi et l’espérance. Comme elle a su trouver consolation et espérance dans ces magnifiques paroles de l’apôtre Paul : « étant justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné »
L’heure est donc venue pour maman d’être libérée de ses souffrances. Son départ nous laisse cependant bien désemparés pour nous qui l’avions si bien connue. Tous les enfants nés dans la Rue Jeanne d’arc à Bacongo et beaucoup d’autres repartis dans les coins du Congo garderont un souvenir inoubliable, car sa présence chaleureuse apportait de la joie.
Qu’elle repose en paix et que l’amour qu’elle avait pour les siens reste vivant et fécond. Son décès laisse un vide, certes effroyable, mais aussi un héritage moral considérable. Nous sommes tous porteurs de cette flamme qu’elle a allumée dans nos cœurs. Nous sommes tous dépositaires de sa mémoire. Jamais nous ne t’oublierons MAMAN ROSALIE MALANDA et tu vivras en nous pour toujours.
Jean-Claude BERI