Théo l’alternatif rencontre un groupe d’amis… Tous les goûts sont permis. Sans oublier que la scène musicale est devenue la vitrine de la ville, portée par le succès des nuits sonores.

Les outils pour faire de la musique sa profession sont bien là

C’est en 1964 que Théophile Bitsikou « Théo » se fait connaître au sein de l’orchestre Los Batchitcha de Brazzaville, dont il est le cofondateur le 1er Juin 1964 avec Sam Mangwana; Michel Akouala; Gérard Kazembe; Lambion; Victor Tona; Dicky Baroza; Vickys Sponta; Sillys et Bogoo. Bitsikou va commencer à mettre en valeur son art en apportant d’excellentes qualités vocales à ses chansons.

Bitsikou se fait une place au soleil chez Les Bantous de la capitale

La venue de Bitsikou dans l’Orchestre Bantous en 1969 lui ouvre des nouveaux horizons, notamment sa participation au Premier Festival Culturel Panafricain d’Alger du 21 Juillet au 5 août 1969, à l’issu duquel il sort chez Pathé Marconi son plus grand succès « Congo Velita ». Grand idéaliste, comme musicien, Bitsikou « Théo » est doué et intelligent. Il siège comme député de l’UNEAC (Union Nationale des Ecrivains et Artistes Congolais) à l’Assemblée Nationale dans les années 1970, avant de quitter Les Bantous et de créer en Septembre 1972, avec Passy « Mermans »; Edo Ganga; Ange Linaud Ndjendo, l’orchestre « Les Nzoys ». Il compose en 1973 avec ce groupe plusieurs chansons dont la célèbre « Am Luizi ».

De Brazzaville à Kinshasa

Bien connu à Kinshasa, Bitsikou évolue dans les cabarets avec le groupe Gérard Kazembe de 1974 à 1981. Il a cru à une évolution progressive de sa carrière musicale. Hélas ! Il meurt assez jeune, le 5 Mai 1990 à Brazzaville, après avoir auparavant retourné au bercail et renouer avec Les Bantous de la capitale (1982-1990). Chanteur de grand renom, Bitsikou « Théo » a quitté ce monde à un moment où il était au sommet de sa gloire.

Clément Ossinondé

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