NOTE DE DAC: Depuis la sortie tonitruante de cette affaire accablant le ministre MVOUBA, les informations qui se contredisent ne cesse d’alimenter le quotidien des congolais. Toutefois une question vient à l’esprit si manipulation il y a de quel côté proviendrait-elle? De ses propres amis ou de l’opposition? A suivre
Voici la riposte
Sans parti pris et dans le devoir d’informer réellement le public, nous avons mené notre enquête pour décortiquer la vérité sur cette affaire paraissant pour le moins rocambolesque au point de noircir comme le cambouis la personnalité du Ministre d’Etat Isidore Mvouba qui se trouve actuellement en France pour de raison de santé. Ce qui est naturel pour tout humain sur terre. En tout cas, depuis un certain temps, la personnalité d’Isidore Mvouba est prise pour cible privilégiée de certains organes de la place ; l’incriminant de beaucoup de faits. Un véritable lynchage médiatique dont il fait l’objet à l’étonnement des observateurs de bonne foi qui ne comprennent plus rien d’un tel acharnement contre un homme qui n’a rien fait de mauvais, sinon afficher une fidélité exemplaire, voire légendaire au chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso et un dévouement, encore moins une abnégation au travail bien fait. Par conséquence, cela paraît, visiblement, le seul pêché reproché à lui pour mériter une telle antipathie et de haine vis-à-vis de certains hommes politiques dont les limites, disons l’incompétence est largement notoire dans leurs missions à accomplir, confiées par le chef de l’Etat. Par son dévouement au travail, puisqu’il est de nature bosseur, ainsi que par sa fidélité, qualité très nécessaire en matière politique, Isidore Mvouba a pu gravir des échelons dans le gouvernement au point de devenir Premier Ministre, un poste où il a été reconduit à deux reprises. Nul doute, c’est bien cette promotion ascendante qui a pu susciter de haine et de jalousie à ceux qui le combattent actuellement. Car, la réalité est là. Et voilà aujourd’hui, il est devenu cible privilégiée d’une certaine presse ne résistant guère aux prébendes prépayées.
Qui est ce fameux Jacques Maléla ?
Les résultats de notre enquête sur le terrain ont révélé que Jacques Maléla qu’un véritable escroc dont le chantage est sa méthode de gagner de l’argent. C’est, de toute évidence, ce qu’il a fait à l’endroit de Fréderic Tékanima-Mahoungou, incriminé directement dans cet article. Ce dernier est Conseiller administratif et financier du Ministre d’Etat Isidore Mvouba. En réalité Jacques Maléla n’a jamais rencontré Isidore Mvouba et celui-ci ne le connait même pas comme cela est la plupart des cas dans les services où il est difficile que le chef puisse connaitre les chauffeurs de ses conseillers et attachés. Donc, il n’est pas le chauffeur du Ministre d’Etat comme le prétend son faux témoignage. Plutôt, il était recruté comme chauffer de M. Marcel Miankoudila, ancien DAF d’Isidore Mvouba alors Premier Ministre. Il était même renvoyé à cause du mauvais comportement. C’est donc après le départ de Miankoudila qu’il était récupéré et être le chauffeur, cette fois-ci, au service du Conseiller Frédéric Tékanima-Mahoungou. D’ailleurs le journal rapporte que ce dernier se serait refugié en France, alors en réalité, il est toujours présent à Brazzaville. Une incohérence flagrante qui prouve à suffisance le montage en toutes pièces de cette affaire, le flibustier Jacques Maléla est ainsi entre en contentieux avec son patron Tékanima-Mahoungou à qui il réclamait qu’on lui paye ses droits parce que licencié, toujours à cause de ses mauvaises habitudes, dignes d’un bandit de grand chemin. L’honorable Pandi Anicet, alias Willy Mantsanga connait bien cette situation. Il lui était même arrivé, à la Primature, de taper cet emmerdeur de Jacques Maléla à qui il reprochait de manque de sérieux. Ainsi, il avait organisé avec un certain Massamba Derrick (un ex ancien ninja aujourd’hui impliqué dans l’affaire Me Jean Martin Mbemba et écroué à la Maison d’arrêt) une opération de braquage au domicile de Tékanima-Mahoungou. Ces bandits ont emporté 800.000 frs CFA de ce dernier et son téléphone portable. Après son enquête menée minutieusement au niveau de l’agence de téléphonie mobile, la police avait réussi à les prendre au filet. Interpelé par la police de la DGST, Frédéric Tékanima-Mahoungou était longuement entendu puisque l’enquête policière a fini par indiquer d’autres pistes aboutissant à une affaire de trafic et de détention d’armes de guerre. D’où l’affaire Jean Martin Mbemba. Et Jacques Maléla aujourd’hui est conduit sous les verrous de la Maison d’arrêt de Brazzaville dans cette affaire, tandis que Tékanima-Mahoungou après sa déposition, il a été relâché purement et simplement.
Affaire de trafic d’ossements humains
Sans aller plus loin, nous disons que Jacques Maléla n’a fait qu’allusion à une simple opération d’exhumation des restes mortels des parents de Frédéric Tékanima-Mahoungou que ce dernier avait organisé en bonne et due forme au village Mantsouka vers Djiri. Comme preuve, nous publions les fac-similés ci-après [que l’on peut voir sur la page 4 du journal] de deux des cinq autorisations d’exhumation des restes mortels livrées par le Sous-préfet du district d’Igné. Ces corps étaient enterrés à côté du camp militaire de Bilolo, le village de son défunt oncle. Après la guerre, il était question pour la famille de décider la réhabilitation du village. Ainsi, elle se trouvait obligée d’aller exhumer les corps qui restaient dans l’ancien village. Tékanima-Mahoungou avait confié à un autre chauffeur, Eugène Mvouema, conduisant la Mercedes, la tâche de transporter les cinq cercueils contenant les restes mortels. Il était allé vers 7 heures. Malheureusement, arrivé au rond-point de Mouhoumi vers la Base, le véhicule était tombé en panne, le cardan étant brisé. Cependant, Tékanima-Mahoungou se trouvait déjà à Pointe-Noire. Donc, il n’aurait même pas assisté à l’enterrement de ces restes mortels. Joint par téléphone, il avait ordonné à Jacques Maléla, aussi son chauffeur d’accompagner d’urgence cette tâche en allant récupérer les cercueils avec son véhicule Hilux 4×4 double cabine. Et c’est ce qu’il avait fait en se débrouillant à transporter tous les cercueils à la fois malgré l’exiguïté de sa carrosserie. Il était dix heures, contrairement à ce qu’il a affirmé (4h du matin) dans son faux témoignage. L’enterrement avait eu lieu à 30 mètres de là où s’était arrêté le véhicule, car ne pouvant pas y avoir accès. Donc, Jacques Maléla ne pouvait connaitre l’endroit où on avait enterré ces restes mortels. Mais il était invité à la fête organisée à cette occasion au village Mantsouka où, accompagné par sa femme, ll avait dansé et bu à satiété. Alors d’où vient cette idée d’ossements humains au moment où il n’avait même pas assisté à l’exhumation, ni à l’enterrement.
Signalons que pour le besoin de son enquête, la police de la DGST s’était rendue au cimetière où les policiers avaient cassé les tombes pour vérifier ce qu’ii y avait là-dedans. Après, ils ont constaté qu’il n y avait rien comme armes de guerre qu’ils soupçonnaient enfouies sous terre. Nous publions également le fac-similé du procès verbal établi par la police de la DGST [page 4]. Voilà encore une preuve battant en brèche toute cette montagne de mensonges fomentés par Jacques Maléla qui, à bien observer, serait l’objet d’une manipulation. Car étant presque analphabète, il ne pouvait formuler une telle rédaction présentée dans le journal. Autant dire qu’une équipe d’intellectuels avait travaillé cette rédaction aux seules fins de nuire au Ministre d’Etat Isidore Mvouba.
source : ZENGA-MAMBU : Ray M – Sel piment
Autorisation d’exhumation des restes humains (fichier PDF)
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