Brazzaville, la capitale congolaise, s’est réveillée ce matin au son des armes à feu. Des tirs nourris, y compris à l’arme lourde, ont retenti dans le sud de la capitale dans le quartier de Mayanga.
Les premières informations font état d’une possible attaque d’un poste militaire par des hommes appartenant à la milice Ninja. Ce mouvement était proche de l’ancien Premier ministre Bernard Kolelas puis a été récupéré par l’ex-rebelle Frédéric Bintsamou, plus connu sous le nom de pasteur Ntumi, et qui occupe de poste de Haut-commissaire chargé de la réparation des séquelles de la guerre. Les tirs ont duré près de 2 heures mais aucun bilan n’est disponible pour l’instant.
RFI
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Urgent : incidents à Bacongo
Des coups de feu d’armes automatiques sont actuellement entendus dans le quartier de Bacongo au Sud de Brazzaville, dans les environs du Quartier général des ex-combattants ninjas Nsiloulou du pasteur Frédéric Bintsamou dit Ntumi.
Selon des témoins en provenance de ce quartier, ces coups de feu sont tirés par des éléments de la force publique (Gendarmerie et Police) qui auraient encerclé la zone pour rechercher des « bandits ».
Depuis une heure, des éléments de la Garde républicaine ont également pris position dans ce quartier.
Mais pour l’instant, aucun coup d’armes lourdes n’a été enregistré.
Selon M. Philippe Ane, un des représentants du pasteur Ntumi au comité de suivi des accords de cessez-le-feu conclus entre le gouvernement et les miliciens, les incidents ont commencé lorsque des éléments de la Brigade anti-criminalité (BAC) à la recherche d’un vendeur de cannabis, « ont commis la maladresse d’arrêter tous les occupants d’un atelier, alors que la personne recherchée était bien identifiée ».
M. Ane a cependant précisé que les ninjas ne sont pas mêlés à ces tirs d’armes automatiques.
Il « n’en est rien », a-t-il dit. « Toutefois, au moment je vous parle, il y a tellement de tirs et je ne suis plus en mesure d’identifier, en dehors de la force publique, ceux qui tirent maintenant.
La situation commence à devenir confuse », a dit M. Ane, joint par téléphone, depuis le Quartier général des ex-combattants ninjas à Bracongo. Pour l’instant, aucune source officielle n’a donné des indications sur la nature de ces tirs à l’arme automatique qui continuent d’être entendus à Bacongo.
Au centre-ville, des véhicules de transport en commun continuent de desservir la ligne qui mène à Bacongo, a constaté la PANA.
Contrairement aux habitudes pendant ce genre de situation, les administrations, banques et importants services installés au centre-ville, n’ont pas fermé.
PANA
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CONGO-BRAZZAVILLE
Je ne comprends plus rien, juste après le vote du 20 mars dernier, le Général Jean Marie Michel MOKOKO était traqué dans tous les sens avec des montages à la Corée de Nord, simplement parce que les premières tendances lui donnait vainqueur, mais voici que la CTE a publié 80% des résultats compilé donnant finalement Parfait Kolelas premier et donc en tête, que la fougue du pouvoir Sassou Nguesso se tourne maintenant contre Guy Parfait Kolela où depuis ce matin on parle de tires, et d’une quelconque rébellion au sud de Brazzaville, comment interpréter cet acharnement de l’armée et de la police contre les vainqueurs du scrutin présidentiel du 20 mars dernier, et si jamais les résultats finaux déclaraient quelqu’un d’autre victorieux, je suis sûr que c’est ce dernier qui aura des soucis au pays de Gondwana, la République très très démocratique.
Comme quoi il ne faut jamais gagner une élection au Gondwana.
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Sassou Nguesso crée une fausse rébellion pour tenter de se maintenir au pouvoir.
Depuis ce matin, la zone sud de Brazzaville connait une situation de rébellion bien montée par le pouvoir de Brazzaville pour essayer de sauver son pouvoir et arrêter Parfait KOLELAS. Une fausse rébellion a été montée de toute pièce pour faire croire aux yeux du monde qu’il s’agit des Ninja de Ntoumi à la solde Parfait KOLELAS. En réalité depuis que la CTE a publié les résultats qui donnent Sassou Nguesso battu dès le premier tour, le pouvoir de Brazzaville ne sait plus quoi faire d’autant plus que cette CTE est reconnue par les institutions internationales comme l’OIF, l’OUA et l’Union Européenne. Sassou Nguesso veut faire croire aux gens que Parfait KOLELAS veut récupérer sa victoire par la force.
Sassou doit laisser ses manigances qui n’ont pour objectifs que de s’accrocher au pouvoir alors qu’il a été battu aux urnes le 20 Mars.
Plusieurs témoignages concordants d’habitants des quartiers sud confirment avoir reconnus à l’aube certains miliciens du député PCT, Aimé Hydevert MOUAGNI, qui avaient paradés le 26 mars 2016 sur TV Congo. De plus, ces miliciens communiquaient entre eux en langue Lingala parlée à Brazzaville. Ceux qui restent, peu nombreux, des miliciens du Pasteur NTUMI ne parlent qu’en Lari, généralisée dans la région du Pool, et ils ne disposent d’aucunes armes lourdes. Ce contrairement aux miliciens du PCT qui ont bénéficiés la semaine dernière des armes lourdes qui ont été retirées au Groupement Para Commando (GPC) basé près de l’aéroport de Brazzaville. Le GPC est dirigé par le Colonel Fermeté Blanchard NGUINOU qui semble être soupçonné par le CEMA, le Général Guy Blanchard OKOÏ, de ne pas vouloir couvrir les actions de la nouvelle milice du PCT contre les populations réputées proches de l’opposition. Or, le député PCT, Aimé Hydevert MOUAGNI est un proche du Ministre de la Communication et Porte-Parole du Gouvernement, Thierry MOUNGALLA, qui avec le Général Jean-François NDENGUET, DG de la Police, souhaite une solution policière, milicienne et militaire à l’actuelle crise post – électorale congolaise. Les miliciens du député PCT, , lourdement armés, qui depuis 3 heures ce matin tiraient dans les quartiers sud de Brazzaville réputés proches de l‘opposition pour une alternative démocratique et non violente au Congo, viennent de se retirer et aussi d’abandonner la route du Nord au PK 45. Cela va donner un prétexte à la dictature SASSOU pour sortir ses blindés et tenter de retarder les prochaines actions de désobéissance civile pour le respect de la vérité des urnes. Les dernières provocations de basse police et milices du régime SASSOU démontrent combien grandi son isolement au sein de la communauté internationale. SASSOU tente de faire passer les miliciens PCT pour des miliciens du Pasteur NTUMI qui, pourtant ne disposent pas d’armes lourdes et sont basés très loin de Brazzaville où ils n’auraient pas pu arriver sans avoir été repéré depuis longtemps. Il est urgent de voir intervenir un Chef d’Etat comme Médiateur-Facilitateur mandaté par l’Union Africaine et la communauté internationale pour organiser une transition congolaise apaisée avec libération immédiate de tous les prisonniers d’opinion congolais (Norbert Tricaud).