Femme du Monde, Femme d’Afrique, Femme congolaise celle qui souffre plus de l’injustice des systèmes politiques et socio-économiques, je tiens à vous exprimer tous mes respects et vous souhaite une bonne fête des femmes !! Nous sommes plus nombreuses que les hommes, nous sommes engagées dans l’éducation de nos enfants, dans nos foyers pour nos maris, dans des activités diverses pour faire vivre l’économie du monde, l’économie du Congo Brazzaville.
Nous sous-estimons notre rôle, notre force. Nous devrons faire des efforts pour dépasser nos peurs, nos craintes car notre engagement dans la vie de tous les jours est un acte de courage plus fort qu’un engagement en politique pour le bien du pays. Sachons que donner la vie, éduquer les enfants, les nourrir, les aider à grandir, c’est un grand engagement qui demande beaucoup d’efforts et de volonté, de patience plus que s’engager dans la gestion de la cité. Plus nombreux nous serons à nous impliquer dans la gestion de la cité plus le pays se développera. Vous avez remarqué ces dernières années à quel point les grandes démocraties mettent l’accent sur l’implication des femmes en politique en incitant à la parité, à l’égalité des salaires entre hommes et femmes pour le même travail et les mêmes compétences, à la lutte contre la violence faite aux femmes etc.
Nous avons le pouvoir et la capacité de murmurer aux oreilles de ces hommes qui nous gouvernent, profitons de ça, profitons de cet avantage pour faire changer le Congo Brazzaville. Pourquoi dit-on « derrière un Homme puissant il y a une femme forte et puissante » ?
Je me rappelle de cette phrase de Michelle OBAMA quand son mari Barack et elle ont rencontré son ex-fiancé qui a ouvert un restaurant, Barack a dit à Michèle que si tu l’avais épousé, tu serais aujourd’hui la femme d’un propriétaire de restaurant. Et Michèle qui lui répond : non si j’étais sa femme il serait devenu président des Etats Unis ». Occupons notre place dans cette lutte de libération du Peuple congolais, pour montrer à ces hommes que nous sommes capables de faire comme eux, et même de faire largement mieux qu’eux.
Nous sommes les mères, les épouses, les sœurs, les filles de tous ces hommes et nous avons en nous cette patience, cette abnégation et cette persévérance qui nous caractérisent nous les femmes et que les hommes n’ont toujours pas. C’est pourquoi d’ailleurs un adage dit : « Éduquer une fille ou une femme c’est éduquer toute une nation ». Tout comme « ce que femme veut Dieu le veut. »
Alors qu’attendons-nous pour faire changer ces hommes.
En avant Femme du Monde, en avant Femme Africaine, en avant Femme congolaise !
Vive la révolution féminine !
Par : Alphonsine Mikouiza.