Sassou et son entourage risquent un gel de leurs avoirs pour leur entêtement…

Sassou  et son entourage sont déjà sous le coup d’une enquête sur les BMA. Mais ils pourraient dans très peu de temps  voir leurs avoirs en Europe, tout simplement gelés. Si ce dernier s’obstine dans  l’organisation d’un référendum, dont Washington,Paris et l’Onu jugent, de l’avis de leurs experts et représentants au Congo, source d’une déstabilisation de la paix et de la sécurité.

« Je ne vous ai jamais rien dit. Mais sachez que le président Hollande est constant et  tout comme  Barack Obama et même l’Onu, outre leur souhait de dépêcher un médiateur au Congo, n’excluent plus d’aller  tout simplement jusqu’au gel des avoirs de  Denis Sassou Nguesso, de ses proches et des barons de son régime, civils et militaires. S’il ne passe pas la main.  Et s’entête à organiser un référendum, lequel entraînerait le chaos au Congo-Brazzaville».

Celui qui balance est sous les lambris du palais de l’Élysée. Notre correspondant est clair et précis. Il ne plaisante pas. Ce qu’il lâche c’est du solide. Ils sont un carré dans son genre à encadrer le locataire de l’Élysée. Ils ne se sont jamais faufilés dans les appartements privés de Denis Sassou Nguesso à Paris, pendant ses séjours. Ils pensent avec leur cerveau, ils  donnent leurs avis  au président français sans parti pris. Ils analysent  et conseillent le président Hollande, pour lui éviter de « fauter, ils savent bien que le Congo-Brazzaville est en danger, le serait davantage dès l’annonce d’un référendum, les esprits sont surchauffés, tous les câbles l’affirment.

Alors, ils ont conseillé à celui pour qui, ils travaillent à intervenir, et fissa ! Ce ne serait pas de l’ingérence, mais de la prévention. Ce d’autant plus que les fonds et biens gelés  ne le sont souvent que le temps  de s’assurer que  le danger serait empêcher. Des conversations entre Washington, Paris et l’ONU l’idée fait son chemin. On attend plus que le comité des sanctions soit mis en place. Des noms sont proposés, des personnalités civiles et militaires  du Congo qui pourraient être sur la « blacklist ».

Le dernier discours de Sassou devant le congrès a été pris pour un entêtement. En dépit des conseils du « messager » Boni Yayi.

Fort des courriers qui inondent depuis quelque temps déjà la Maison-Blanche, le Congrès américain, l’ONU ; l’Elysée et le Palais Bourbon et même l’Union européenne, Sassou et son monde se verront bientôt servir des « coupe-faim ». Sont visés tous ceux qui l’entêtent d’y aller, envers et contre la constitution dont il a lui lui-même donné à son pays. A organiser un référendum à risque et à rempiler jusqu’à la mort. Pour gâcher les chances d’une alternance au Congo.

Sassou et son entourage risquent donc un gel de leurs avoirs. Ils ne  pourront d’ailleurs jamais en  prouver l’origine. La mesure serait préventive et même indépendante des règles pénales de droit. Des généraux, des ministres, sa famille vont devoir rendre gorge. À cause de ce référendum qu’ils veulent organiser et qui pourrait déstabiliser la paix et la sécurité au Congo. Brazzaville. Le risque de violence et de mises en dangers d’autrui ne fait l’ombre d’aucun doute. Un comité de sanction va être constitué, en même temps qu’un médiateur sera envoyé.

Le président  Denis Sassou Nguesso et  tout son entourage ne prennent pas la mesure du danger qu’ils s’apprêtent à faire prendre au Congo. Il y a une constitution au Congo, qui doit être respectée. ils parlent de paix et de sécurité, mais ils sont déjà sur le point de les mettre en péril. Par leur appétit. Ils veulent délibérément mettre en danger un pays qui sort de très loin.  Avec les risques d’une glissade. Et maintenant ils vont subir ce que l’ONU, les USA et la France s’apprêtent à tout faire pour prévenir tout danger au Congo.

Michèle Sylvère Délévoye